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19 Avril 2005
 

La stature logique de Joseph Ratzinger-Pape Benoît XVI

 

Le 24 avril 2009  - (E.S.M.) - Ceux qui s’arrêtent encore à une lecture de ce Pontificat, empêtrée entre « conservatisme » et « progressisme », entre « nouveau » et « ancien », entre « langue vernaculaire » et  latin, entre « rupture » et « continuité », montrent vraiment qu’ils n’ont pas compris, non seulement la stature logique de Joseph Ratzinger-Pape Benoît XVI, mais aussi et surtout la nature même du Christianisme.

Le pape Benoît XVI - Pour agrandir l'image Cliquer

La stature logique de Joseph Ratzinger-Pape Benoît XVI

VATICAN - LES PAROLES DE LA DOCTRINE par l’Abbé Nicolas Bux et l’Abbé Salvatore Vitiello - L’Eglise vit dans les personnes

Le 24 avril 2009  - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - « L’Eglise vit dans les personnes, et ceux qui veulent connaître l’Eglise, comprendre son mystère, doivent considérer les personnes qui ont vécu et qui vivent son Message, son Mystère ». C’est en ces termes que le Pape Benoît XVI a commencé son discours lors de l’audience du mercredi 22 avril 2009, en montrant, une fois encore, quel est le réalisme extraordinaire de sa manière de comprendre et, surtout, de vivre le Christianisme, c’est-à-dire la rencontre avec l’Avènement, la Personne du Christ.

Ceux qui s’arrêtent encore à une lecture de ce Pontificat, empêtrée entre « conservatisme » et « progressisme », entre « nouveau » et « ancien », entre « langue vernaculaire » et  latin, entre « rupture » et « continuité », montrent vraiment qu’ils n’ont pas compris, non seulement la stature logique de Joseph Ratzinger-Pape Benoît XVI, mais aussi et surtout la nature même du Christianisme.

La foi en Jésus de Nazareth, Seigneur et Christ, se caractérise très exactement par la victoire sur toute compréhension idéologique a priori, et la présence vivante continue du Ressuscité dans son Corps qu’est l’Eglise et qui, précisément « vit dans les personnes ». Le fait que l’Eglise vit dans les personnes, sous-entend la question nécessaire sur « comment » l’homme du 21° siècle peut, aujourd’hui, rencontrer réellement le Christ, sans qu’une telle rencontre ne soit une fuite sentimentale ou spiritualiste ou, ce qui est équivalent, une réduction rationaliste du Mystère. Toutes les deux, les fuites et les réductions, en effet, ne sont pas adaptées à l’homme qui est un être raisonnable, et, en même temps, capable d’éprouver des sentiments authentiques : elles ne sont pas adaptées à ce que la Bible appelle « le cœur » de l’homme, c’est-à-dire cet ensemble d’exigences et d’évidence qui en constituent le noyau essentiel, avec lequel on peut comparer tout ce qui se passe dans la vie.

La réponse au « comment » rencontrer réellement le Christ aujourd’hui, et connaître l’Eglise qui « vit dans les personnes », est discernable dans la coïncidence toujours trop peu comprise, dans le Christianisme, de contenu et de méthode !

Comme l’a rappelé le Saint-Père dans sa récente allocution à la Plénière de la Congrégation pour le Clergé, « Dans le mystère de l’Incarnation du Verbe, dans le fait donc que Dieu s’est fait un homme comme nous, se trouvent à la fois le contenu et la méthode de l’annonce chrétienne » (16 mars 2009).

Voilà pourquoi l’Eglise « vit dans les personnes » ! Parce que l’Incarnation n’est pas seulement une réalité dogmatique concernant l’homme-Dieu Jésus de Nazareth, mais est, en même temps, la méthode même par laquelle le Seigneur a voulu se révéler et continue, dans le temps de l’Esprit et de l’Eglise, à se révéler, toujours avec la même méthode : en passant par l’humain.

Un humain qui ne jouit certainement pas des prérogatives de la très sainte humanité du Christ Seigneur, exempt de toute trace de péché, mais qui, toutefois, peut, puissamment transformé par la grâce sanctifiante, continuer à « frapper » et à fasciner les hommes de notre temps pour le nouveau jugement et le nouveau mode d’action dans la réalité, qui découlent de la rencontre avec le Christ. C’est le mystère toujours nouveau de l’humanité changée par la grâce qui, nous le découvrons toujours, correspond au désir le plus profond de chacun, et rencontre, même chez ceux qui sont les plus lointains, une faveur et un accueil dans lesquels surgit toujours la question : « Mais qui est donc celui-ci ? ». Une telle question est le début de la foi ! Une foi rendue possible précisément par la conscience que contenu et méthode, dans le Christianisme, et du Christianisme, coïncident, parce que « l’Eglise vit dans les personnes ».
 

 

Sources : www.vatican.va -  E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 24.04.09 - T/Benoît XVI

 

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