La stature logique de Joseph
Ratzinger-Pape Benoît XVI |
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Le 24 avril 2009 -
(E.S.M.)
- Ceux qui s’arrêtent encore à une lecture de ce Pontificat,
empêtrée entre « conservatisme » et « progressisme
», entre « nouveau » et « ancien », entre «
langue vernaculaire » et latin, entre « rupture
» et « continuité », montrent vraiment qu’ils n’ont pas
compris, non seulement la stature logique de Joseph
Ratzinger-Pape Benoît XVI, mais aussi et surtout la nature même
du Christianisme.
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Le pape Benoît XVI -
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La stature logique de Joseph
Ratzinger-Pape Benoît XVI
VATICAN - LES PAROLES DE LA DOCTRINE par l’Abbé Nicolas Bux et l’Abbé
Salvatore Vitiello - L’Eglise vit dans les personnes
Le 24 avril 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- « L’Eglise vit dans les personnes, et ceux qui veulent connaître
l’Eglise, comprendre son mystère, doivent considérer les personnes qui ont
vécu et qui vivent son Message, son Mystère ». C’est en ces termes que
le Pape Benoît XVI a commencé son
discours lors de l’audience du mercredi 22 avril 2009, en montrant, une
fois encore, quel est le réalisme extraordinaire de sa manière de comprendre
et, surtout, de vivre le Christianisme, c’est-à-dire la rencontre avec
l’Avènement, la Personne du Christ.
Ceux qui s’arrêtent encore à une lecture de ce Pontificat, empêtrée entre «
conservatisme » et « progressisme », entre « nouveau »
et « ancien », entre « langue vernaculaire » et latin,
entre « rupture » et « continuité », montrent vraiment qu’ils
n’ont pas compris, non seulement la stature logique de Joseph Ratzinger-Pape
Benoît XVI, mais aussi et surtout la nature même du Christianisme.
La foi en Jésus de Nazareth, Seigneur et Christ, se caractérise très
exactement par la victoire sur toute compréhension idéologique a priori, et
la présence vivante continue du Ressuscité dans son Corps qu’est l’Eglise et
qui, précisément « vit dans les personnes ». Le fait que l’Eglise vit
dans les personnes, sous-entend la question nécessaire sur « comment
» l’homme du 21° siècle peut, aujourd’hui, rencontrer réellement le Christ,
sans qu’une telle rencontre ne soit une fuite sentimentale ou spiritualiste
ou, ce qui est équivalent, une réduction rationaliste du Mystère. Toutes les
deux, les fuites et les réductions, en effet, ne sont pas adaptées à l’homme
qui est un être raisonnable, et, en même temps, capable d’éprouver des
sentiments authentiques : elles ne sont pas adaptées à ce que la Bible
appelle « le cœur » de l’homme, c’est-à-dire cet ensemble d’exigences et
d’évidence qui en constituent le noyau essentiel, avec lequel on peut
comparer tout ce qui se passe dans la vie.
La réponse au « comment » rencontrer réellement le Christ
aujourd’hui, et connaître l’Eglise qui « vit dans les personnes »,
est discernable dans la coïncidence toujours trop peu comprise, dans le
Christianisme, de contenu et de méthode !
Comme l’a rappelé le Saint-Père dans sa récente allocution à la
Plénière de la Congrégation pour le Clergé, « Dans le mystère de
l’Incarnation du Verbe, dans le fait donc que Dieu s’est fait un homme comme
nous, se trouvent à la fois le contenu et la méthode de l’annonce chrétienne
» (16 mars 2009).
Voilà pourquoi l’Eglise « vit dans les personnes » ! Parce que
l’Incarnation n’est pas seulement une réalité dogmatique concernant
l’homme-Dieu Jésus de Nazareth, mais est, en même temps, la méthode même par
laquelle le Seigneur a voulu se révéler et continue, dans le temps de
l’Esprit et de l’Eglise, à se révéler, toujours avec la même méthode : en
passant par l’humain.
Un humain qui ne jouit certainement pas des prérogatives de la très sainte
humanité du Christ Seigneur, exempt de toute trace de péché, mais qui,
toutefois, peut, puissamment transformé par la grâce sanctifiante, continuer
à « frapper » et à fasciner les hommes de notre temps pour le nouveau
jugement et le nouveau mode d’action dans la réalité, qui découlent de la
rencontre avec le Christ. C’est le mystère toujours nouveau de l’humanité
changée par la grâce qui, nous le découvrons toujours, correspond au désir
le plus profond de chacun, et rencontre, même chez ceux qui sont les plus
lointains, une faveur et un accueil dans lesquels surgit toujours la
question : « Mais qui est donc celui-ci ? ». Une telle question est le
début de la foi ! Une foi rendue possible précisément par la conscience que
contenu et méthode, dans le Christianisme, et du Christianisme, coïncident,
parce que « l’Eglise vit dans les personnes ».
Sources : www.vatican.va
-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 24.04.09 -
T/Benoît XVI |