|
Les cent cinquante ans de l'unité italienne - Une histoire pour
l'unité
|
Le 24 mars 2011 -
(E.S.M.)
-
L'Eglise catholique participe à ces célébrations d'une
unité qui, de fait, s'est constituée contre la papauté et son
pouvoir temporel, à travers une adhésion qui n'est assurément pas de
pur formalisme. C'est ce qu'atteste le message du Pape Benoît XVI
que son secrétaire d'Etat a remis au président de la République
italienne au Quirinal.
|
|
Le pape Benoît XVI et
le président de la République italienne Napolitano
Les cent cinquante ans de l'unité italienne - Une histoire pour l'unité
GIOVANNI MARIA VIAN
Le 24 mars 2011 - E.
S. M. -
Le 17 mars 1861, il y a un siècle et demi, la proclamation de l'unité
italienne fut un moment symboliquement fondamental d'une histoire plus que
millénaire, dans un pays lié de manière vraiment particulière au
christianisme. Au point que sa physionomie et son identité - comme de
manière plus générale celle du continent européen - n'auraient pas été
compréhensibles, sur le plan historique et du point de vue spirituel, si
l'on ne tenait pas compte de cette caractéristique indéniable et profonde
qui, avec d'autres caractéristiques différentes, en constitue les racines.
Sans la tradition chrétienne, et en particulier sans la tradition catholique
et sans la papauté, en somme, l'Italie n'aurait pas été ce qu'elle a été et
ce qu'elle est aujourd'hui. Un pays au passé important - sous de nombreux
aspects inégalable et exemplaire, malgré les ombres et les difficultés,
inévitables comme dans toute histoire humaine - et qui mérite un avenir à la
hauteur des moments les plus élevés de son histoire. Un pays reconnu et
apprécié dans ses caractéristiques uniques, au-delà d'événements tourmentés
et douloureux, dans le contexte international.
L'unité nationale est aujourd'hui célébrée en Italie avec des sentiments
variés: une fierté justifiée, des réticences sans fondements, mais surtout
des préoccupations pressantes à propos d'une crise qui, dans le pays,
possède de nombreux visages. Dans un contexte mondial marqué par des faits
bouleversants dans différentes parties du monde, du Japon au Moyen-Orient
jusqu'à différents pays africains. L'Eglise catholique participe en ce jour
à ces célébrations d'une unité qui, de fait, s'est constituée contre la
papauté et son pouvoir temporel, à travers une adhésion qui n'est assurément
pas de pur formalisme. C'est ce qu'atteste le message du Pape Benoît XVI que son
secrétaire d'Etat, avec un geste sans précédents, a remis au président de la
République italienne au Quirinal, la colline qui regarde le Vatican.
C'est un geste qui exprime une volonté de collaboration et d'amitié
véritable au service du bien de tous. Dans le sillage ininterrompu d'une
tradition spirituelle et culturelle unique au monde, qui s'est transformée
au cours des derniers siècles et des dernières décennies en une histoire
pour l'unité réelle et profonde du pays. Une unité à laquelle de très
nombreux catholiques - femmes et hommes représentant souvent des exemples
vivants de sainteté - ont participé à travers une présence multiple et
vivante. Fondée sur la charité radicale du Christ venu pour sauver chaque
être humain et lui révéler le visage de Dieu.
►
Message de Benoît XVI au président Napolitano pour le 150e anniversaire de l'unité du pays
Sources : www.vatican.va
-
E.S.M.
(©L'Osservatore Romano - 24 mars 2011)
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 24.03.2011 - T/International
|