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Message de Benoît XVI au président Napolitano pour le 150e
anniversaire de l'unité du pays
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Le 16 mars 2011 -
(E.S.M.)
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Aujourd'hui a été rendu public le message de Benoît XVI au
Président italien, à l'occasion du 150e anniversaire de l'unité du
pays.
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Le pape Benoît XVI
Message de Benoît XVI au président Napolitano pour le 150e anniversaire de
l'unité du pays
Synthèse
Le 16 mars 2011 - E.
S. M. - Aujourd'hui a été rendu public le message de
Benoît XVI au Président italien, à l'occasion du 150e anniversaire de l'unité
du pays. Remis par le Cardinal Secrétaire d'Etat au Président Napolitano, il
souligne la contribution du christianisme "à la constitution de
l'identité italienne grâce à l'action de l'Eglise, de ses institutions
éducatives et assistancielles, de son influence sur le comportement des
personnes et les principes institutionnels, sur les relations sociales et la
créativité artistique. L'influence de saints comme François d'Assise ou
Catherine de Sienne" y trouve une place importante. Rappelant ensuite
que si, pour toute une "série de causes historiques complexes, politiques
et culturelles, le Risorgimento s'est présenté comme un mouvement opposé à
l'Eglise, au catholicisme et à la religion même, on ne saurait oublier la
contribution à la formation de l'Etat unitaire de catholiques comme
Gioberti, Rosmini ou Manzoni". Evoquant ensuite la Question romaine et
"ses effets négatifs sur la conscience privée comme collective des
catholiques italiens", le Pape affirme qu'il "n' eut aucun conflit au sein
d'une société caractérisée par une forte amitié entre communauté civile et
communauté ecclésiale. L'identité nationale italienne s'enracine en fait
dans la tradition catholique, qui constitue le fondement le plus solide de
l'unité acquise".
"L'apport fondamental des catholiques à l'élaboration de la constitution
républicaine de 1947 est connu. Ce fut le point de départ d'un fort
engagement des catholiques dans la vie politique italienne" et dans la vie
sociale. Ils ont beaucoup contribué au progrès du pays, en absolue fidélité
à l'Etat et en plaçant l'Italie dans la perspective européenne. Pour sa
part, grâce à la liberté garantie par le concordat de 1929, l'Eglise a pu
poursuivre ses activités au service du bien public. La révision du concordat
en 1984 a ouvert une nouvelle phase des relations Eglise Etat en Italie" et
contribué à "élargir la saine laïcité qui caractérise l'Italie et ses
institutions publiques. Il a mis en évidence les deux grands principes
devant animer les relations Eglise Etat, la distinction des compétences et
la collaboration. Consciente de ce qu'elle apporte à la société civile,
l'Eglise l'est aussi de ce qu'elle en reçoit".
"Face au déroulement de l'histoire, on doit reconnaître que l'Italie a
toujours perçu le poids mais aussi le privilège que représente le fait
d'avoir Rome comme siège du Successeur de Pierre et cœur du monde
catholique. Consciente de cette particularité, la nation italienne a
toujours répondu avec affection et solidarité en garantissant sa liberté au
siège apostolique et en facilitant l'exercice du ministère spirituel que
l'Evêque de Rome et Primat d'Italie exerce à travers le monde".
Texte original du
discours du Saint Père
►
Italien
Sources : www.vatican.va
20110316 (450)
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne
constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 16.03.2011 - T/Benoît XVI
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