Synode : Le pape Benoît XVI appelle à
ouvrir les trésors de l'Écriture |
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Le 23 octobre 2008 -
(E.S.M.)
- Frédéric Manns, ofm nous propose un bilan provisoire du Synode
en cours sur la parole de Dieu dans la vie et la mission de l'Église.
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Le pape Benoît XVI appelle à ouvrir les trésors de l'Écriture
La Parole de Dieu: Le synode. Un bilan provisoire
Le 23 octobre 2008 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
- Nous arrivons au terme de ce deuxième synode du pontificat du
Saint-Père. Sur une
table, nous avons repris toutes les interventions des
pères synodaux, des auditeurs, délégués fraternels. Il est à remarquer qu'à part
l'homélie de la messe d'inauguration, Benoît XVI n'est intervenu que
discrètement, deux fois, le 6 octobre
et le 14
octobre, une fois sous forme de méditation biblique
et la seconde fois sous forme de réflexion sur l'herméneutique de la foi.
On se rappelle qu’au concile de Jérusalem les “pères” avaient employé la
formule: “Nous et l’Esprit Saint avons décidé”. C’était affirmer la
présence de l’Esprit lorsque la communauté était rassemblée en son nom. Il
faut reconnaître que ce synode fut un don de l’Esprit à son Église. La
collégialité des évêques réunis autour du Pape a permis de montrer au monde
entier la communion d’esprit et de coeur qui régnait dans l’Église
rassemblée des quatre vents. En effet, venus de l’Iran, de l’Irak, de la
Syrie, d’Israël, de toute l’Asie, de l’Afrique, de l’Océanie et de l’Europe,
les pères synodaux ont commencé par écouter les merveilles que l’Esprit
réalisait dans le monde au milieu des persécutions et des problèmes du monde
entier. L’unité encore imparfaite de l’Église rappelée par l’intervention du
patriarche orthodoxe Bartholomé sera elle aussi un nouveau don de l’Esprit.
La présence d’un rabbin dans l’assemblée le premier jour a voulu évoquer les
racines juives du christianisme. La commission biblique pontificale avait
déjà encouragé dans le passé les exégètes à s’ouvrir à la lecture juive des
Écritures, car le milieu de vie authentique des Écritures se trouve dans le
monde juif pluraliste du premier siècle. Une saine lecture juive de l’Écriture,
attentive aux éditions critiques et à la datation des textes juifs, peut
compléter la recherche du milieu de vie du texte biblique entreprise par la
méthode historico-critique ou la méthode narrative. Cependant
la vie de foi
du chrétien se configure dans l’obéissance à la Parole et dans la soumission
à l’Esprit saint. Cette perspective aide à dépasser la dichotomie entre
lecture spirituelle et scientifique de la Bible, car la Parole actualisée
entend répondre aux problèmes réels du peuple de Dieu.
C’est un nouvel équilibre entre exégèse et théologie qu’il faudra trouver
grâce à la redécouverte de la tradition, en particulier des pères de
l’Église. Dans la tradition juive l’étude de la Bible se termine par la
prière du Qaddish
(sanctification du Nom), car
l’étude de l’Écriture est sanctification du Nom. L’exégète chrétien ne peut
pas l’oublier.
La Parole de Dieu est témoin du dialogue que Dieu a entrepris avec l’homme.
La Dimension dialogale de la Révélation doit donc être mise en lumière. Par
dix paroles le monde fut créé
(Gen 1). Dix paroles furent données à Moïse au
Sinaï. Elles attendent une réponse de l’homme qui dans le psaume 150 emploie
dix fois le verbe « louer ». L’alliance de Dieu avec son peuple que les
prophètes ont comparé à des épousailles signifie que Dieu veut entrer en
communion avec son peuple. « Après avoir parlé jadis par les prophètes, Dieu
a parlé par son Fils qu’il a établi héritier de toutes choses » (He 1,2).
Une lecture christologique de l’Écriture s’impose donc.
Parmi les propositions faites par les Pères synodaux figure l’importance du
pèlerinage en Terre Sainte. Ce dernier, bien préparé et bien guidé, permet
de relire les textes sacrés in situ. Le texte prend alors une
dimension nouvelle, car les pierres elles mêmes parlent. Les séminaristes,
prêtres et évêques peuvent trouver dans un pèlerinage sur les pas du Christ
- et sur les pas de St Paul en cette
Année Paulinienne - un excellent moyen
d’aggiornamento ainsi qu’une découverte des chrétiens d’Orient et de leurs
frères aînés juifs.
Le monde postchrétien a besoin d’une nouvelle annonce du kérygme avant de
s’ouvrir à une nouvelle catéchèse biblique. L’Écriture sera ainsi l’âme de
toute la pastorale.
Rappel des différentes interventions du Saint-Père
Le Saint-Père Benoît XVI est intervenu
avec une réflexion sur le thème synodal le 14 octobre 2008.
►
Réflexion de Benoît XVI à la Quatorzième Congrégation Générale
À l’ouverture de la Première Congrégation Générale le lundi 6 octobre 2008,
le Saint-Père Benoît XVI a tenu la réflexion
suivante ►
Réflexion du Saint-Père
►
Homélie de la messe d'inauguration
Frédéric Manns, ofm
Le Franciscan Multimedia Center présente, en conclusion du Synode des
Évêques, une mini série sur la Bible. Les reportages, de deux minutes
chacun, sont extraits d’un documentaire d’une durée de 60 minutes en phase
finale de production.
La mini série témoigne d’une plus vaste collaboration entre le Franciscan
Multimedia Center, Cançao Nova Terra Santa, H2onews et les télévisions
catholiques qui ont formé un réseau de 63 chaînes dans le monde entier. Les
reportages sont traduits en huit langues.
Le documentaire a été conçu en collaboration avec le
Studium Biblicum Franciscanum de Jérusalem.
Dieu parle et fait alliance avec son peuple
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Ancien Testament : Dieu a parlé par les prophètes
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Le Nouveau
Testament
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Sources : www.vatican.va
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23.10.2008 -
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