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19 Avril 2005
 

Benoît XVI évoque le symbole de la lumière de Noël

 

 «Soleil levant» «Astre naissant»

La lumière de Noël, fut le thème de la catéchèse papale pour cette Audience générale d'avant Noël, tenue Place- St.Pierre en présence de 15.000 personnes, malgré le froid.

"Cette audience - a dit Benoît XVI - se déroule dans un climat de joyeuse attente pour ce Noël imminent". La lumière, qui est le principal symbole du mystère de Noël, "est riche de sens spirituel".

CITE DU VATICAN ,  21 décembre 2005 – Lors de l’audience générale de ce mercredi précédant Noël, le pape Benoît XVI a évoqué la lumière du Christ qui illumine la nuit. Texte intégral en (1)

Les lumières de Noël signifient, soulignait le pape, toujours en italien, « la victoire du bien sur le mal, de l'amour sur la haine, de la vie sur la mort », et il faisait observer que les symboles de Noël appartiennent à « notre culture ».

« Alors qu'une certaine culture moderne et l'esprit de consommation tendent à faire disparaître les symboles chrétiens de la célébration de Noël, attachons-nous, recommandait le pape, à recueillir ces valeurs qui font partie du patrimoine de notre foi et de notre culture pour les transmettre aux nouvelles générations ».

Mais pour ne pas laisser les fidèles davantage exposés au froid, le pape a abrégé sa catéchèse en italien d’un paragraphe. Il a limité ses salutations en différentes langues au polonais et à l’italien.

En français, Benoît XVI évoquait la « joyeuse attente des fêtes de Noël toutes proches » et il ajoutait : « Parmi les nombreux symboles qui nous aident à mieux comprendre le mystère de Noël, celui de la lumière a une signification spirituelle particulièrement riche. Le Sauveur que nous attendons est salué comme « Soleil levant », étoile qui indique le chemin et guide les hommes vers le salut promis par Dieu et réalisé en Jésus Christ. En voyant nos villes décorées de lumières éclatantes, souvenons-nous que ces lumières se réfèrent à une autre lumière, invisible aux yeux, mais non au cœur ».

Le pape recommandait aussi cette prière : « Viens Seigneur Jésus ! C’est la prière insistante que nous répétons pour préparer nos cœurs à goûter la joie de la naissance du Rédempteur ».

S’adressant aux visiteurs qui avaient bravé le froid, le pape disait : « J’accueille avec plaisir, ce matin, les pèlerins de langue française, particulièrement les familles et les jeunes. Je souhaite à tous une sainte et joyeuse fête de Noël. Que le Christ, Soleil levant, vous donne la force de le suivre sur le chemin de la vérité, de la justice et de l’amour! « Bon Noël à vous tous! »

En italien, avant le Notre Père, le pape ajoutait : « Je vous souhaite à tous de vous disposer à vivre un saint et heureux Noël, en préparant votre cœur à recevoir l’Enfant Jésus, qui vient combler de joie et de paix ceux qui l’attendent avec foi, comme la Vierge Marie ».

Benoît XVI a lui aussi affronté le froid coiffé, pour la première fois, d'un bonnet de velours rouge fourré et ourlé de blanc, assorti au camail qu’il portait place d’Espagne le 8 décembre.

C’est le « camauro » des papes, abandonné depuis Jean XXIII, mais dans une version moderne, moins « Renaissance italienne ». Descendu de voiture, le pape l’a retiré, ne gardant que sa calotte blanche. Il avait revêtu sur sa soutane blanche un manteau blanc et sa cape rouge qu’il a conservés pendant l’audience.

Le pape a tenu en effet les audiences d’hiver en plein air car la salle Paul VI aurait été trop petite pour rassembler les milliers de fidèles (15 000 ce mercredi, 18 000 la semaine passée) qui ont continué d’affluer malgré le mauvais temps.

Enfin, quelque 20 000 personnes qui ont demandé des billets pour participer à la messe de minuit n’ont pas pu en recevoir, le nombre des places étant limité dans la basilique Saint-Pierre.  (Le camouro, voir l'article:
Benoît XVI affronte le froid coiffé d'un camauro)

ZF05122101   ( ZENIT.org )

(1)  Texte intégral

L'Audience générale d'aujourd'hui se déroule dans une atmosphère d'attente heureuse et fervente pour les fêtes de Noël désormais imminentes. Viens Seigneur Jésus! Ainsi répétons-nous dans la prière, au cours de ces journées, en prédisposant notre cœur à goûter la joie de la naissance du Rédempteur. Au cours de cette dernière semaine de l'Avent, en particulier, la liturgie accompagne et soutient notre chemin intérieur par des invitations répétées à accueillir le Sauveur, en le reconnaissant dans l'humble Enfant qui repose dans une mangeoire.

C'est le mystère de Noël, que de nombreux symboles nous aident à mieux comprendre. Parmi ces symboles se trouve celui de la lumière, qui est l'un des plus riches de signification spirituelle , et sur lequel je voudrais m'arrêter brièvement. La fête de Noël coïncide, dans notre hémisphère, avec les jours de l'année où le soleil termine sa parabole descendante et s'apprête à allonger graduellement le temps de la lumière diurne, selon la succession récurrente des saisons. Cela nous aide à mieux comprendre le thème de la lumière qui dissipe les ténèbres. Il s'agit d'un symbole évocateur d'une réalité qui touche l'homme en profondeur: je me réfère à la lumière du bien qui vainc le mal, de l'amour qui dépasse la haine, de la vie qui l'emporte sur la mort. C'est à cette lumière intérieure, à la lumière divine que fait penser Noël, qui revient nous proposer l'annonce de la victoire définitive de l'amour de Dieu sur le péché et la mort. Pour cette raison, on trouve de nombreux rappels significatifs à la lumière dans la Neuvaine de Noël que nous effectuons. L'antienne chantée au début de notre rencontre nous le rappelle également. Le Sauveur attendu par les nations est salué comme « Astre naissant », l'étoile qui indique la voie et guide les hommes, voyageurs dans l'obscurité et parmi les dangers du monde, vers le salut promis par Dieu et réalisé en Jésus Christ.

En nous préparant à célébrer avec joie la naissance du Sauveur dans nos familles et dans nos communautés ecclésiales, alors qu'une certaine culture moderne et consumériste tend à faire disparaître les symboles chrétiens de la célébration de Noël, que chacun s'engage à saisir la valeur des traditions de Noël, qui font partie du patrimoine de notre foi et de notre culture, pour les transmettre aux nouvelles générations . En particulier, en voyant les rues et les places des villes décorées par des illuminations resplendissantes, rappelons que ces lumières évoquent une autre lumière, invisible aux yeux, mais pas au cœur. Alors que nous les admirons, alors que nous allumons les bougies dans les Eglises ou l'illumination de la crèche et de l'arbre de Noël dans les maisons, que notre âme s'ouvre à la véritable lumière spirituelle apportée à tous les hommes de bonne volonté. Le Dieu avec nous, né à Bethléem de la Vierge Marie, est l'Etoile de notre vie!

« Ô Astre qui surgit, splendeur de la lumière éternelle, Soleil de justice: viens, illumine ceux qui gisent dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort » . En faisant nôtre cette invocation de la liturgie d'aujourd'hui, nous demandons au Seigneur de hâter son avent glorieux parmi nous, parmi tous ceux qui souffrent, car ce n'est qu'en Lui que peuvent être satisfaites les attentes authentiques du cœur humain. Que cet Astre de lumière, qui ne décline jamais, nous transmette la force pour suivre toujours le chemin de la vérité, de la justice et de l'amour! Vivons intensément ces derniers jours qui précèdent Noël, avec Marie, la Vierge du silence et de l'écoute. Que Celle-ci, qui fut totalement enveloppée par la lumière de l'Esprit Saint, nous aide à comprendre et à vivre pleinement le mystère du Noël du Christ. Avec ces sentiments, en vous exhortant à conserver vivant l'émerveillement intérieur dans l'attente fervente de la célébration désormais proche de la naissance du Sauveur, je suis heureux d'adresser dès à présent mes vœux les plus fervents pour un saint et joyeux Noël à vous tous ici présents, à vos proches, à vos communautés et à ceux qui vous sont chers.

Joyeux Noël à tous!

  Eucharistie, Sacrement de la Miséricorde.21.12.2005 /CATECHESE

 

 

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