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19 Avril 2005
 

Le pape Benoît XVI en Australie, l'analyse de l'Osservatore Romano

 

Rome le 22 juillet 2008  - (E.S.M.) - Les signes de la visite de Benoît XVI en Australie se multiplient et, dans le même temps, convergent toujours davantage vers l'essence de l'être chrétien. C'est ainsi qu'à la messe pour la consécration du nouvel autel de la cathédrale de Sydney, la splendide liturgie célébrée avec les évêques a réellement marqué le début d'une nouvelle édification de l'Eglise australienne.

Le pape Benoît XVI lors de la messe de clôture- Pour agrandir l'image Cliquer

Le pape Benoît XVI en Australie, l'analyse de l'Osservatore Romano

Les éditoriaux du directeur de L'Osservatore Romano, 2ème partie
Pour lire la 1ère partie Benoît XVI de retour à Castel Gandolfo

Sous les étoiles de la Croix du Sud

Les signes de la visite de Benoît XVI en Australie se multiplient et, dans le même temps, convergent toujours davantage vers l'essence de l'être chrétien. C'est ainsi qu'à la messe pour la consécration du nouvel autel de la cathédrale de Sydney, la splendide liturgie célébrée avec les évêques a réellement marqué le début d'une nouvelle édification de l'Eglise australienne, et que, de la même manière, l'émouvante veillée avec les jeunes - sous les étoiles de la Croix du Sud, au cours d'une nuit froide et limpide - a exprimé la nécessité d'ouvrir le cœur à l'Esprit Saint, centre de cette importante Journée mondiale de la Jeunesse. Par un témoignage évident, s'ajoutant aux autres symboles de ce voyage pontifical, face à un monde qui a besoin de la nouveauté chrétienne. Même s'il semble l'ignorer, ou même s'il veut la refuser.

Dans la cathédrale dédiée à la Sainte Vierge Marie, berceau du catholicisme australien, le nouvel autel consacré par le Pape, sur lequel se détache un bas-relief inspiré par l'image du Saint Suaire, a été au centre de la célébration. Pour souligner immédiatement que le Christ est à la fois prêtre, autel et victime. Et les chrétiens également, comme l'autel, sont consacrés: c'est-à-dire mis à part pour le Royaume de Dieu - l'Evêque de Rome l'a souligné - dans un monde qui voudrait en revanche mettre Dieu de côté. Non, la foi ne peut être ni mise de côté ni réduite à une dimension seulement personnelle; dans la proposition de Benoît XVI, la question de Dieu doit en effet inspirer une vision du monde cohérente et capable d'un dialogue rigoureux avec les nombreuses autres visions humaines.

La consécration des chrétiens dans le mystère de la foi est ensuite tout aussi réelle qu'exigeante. C'est pour cela que le Pape a encore une fois exprimé - avec une douleur et une force qui ne laissent pas de place aux doutes - la honte et la peine pour les affaires d'abus sexuels sur des mineurs. Il a exhorté immédiatement après les séminaristes et les religieux à devenir des autels vivants, dans la fidélité d'un choix radical capable, par la grâce divine, de vaincre le péché. Comme, dans la cathédrale de Sydney, le montrent les vitraux colorés de l'abside représentant Marie, nouvelle Eve, lorsqu'elle offre au Christ, nouvel Adam, une pomme: ils représentent le renversement et le rachat du péché originel portés par l'Incarnation.

Oui, la foi chrétienne n'est pas adressée à un Dieu lointain, parce que l'Esprit divin, même s'il est silencieux et invisible, est capable de changer les cœurs des hommes. C'est précisément à l'Esprit Saint, "de diverses manières la Personne oubliée de la Très Sainte Trinité", que Benoît XVI a dédié, en partie sur les traces de saint Augustin, toute la longue méditation qui a marqué la veillée au milieu des lumières, des chants et des prières. En soulignant pour les jeunes présents - mais à travers eux en parlant à toute l'Eglise dans un texte qui est l'un des plus beaux de son pontificat - que l'Esprit de Dieu est dans la vie de tout être humain et attire vers ce qui est réel, ce qui est durable, ce qui est vrai. Au-delà des limites de tout ce qui passe, et bien au-delà de la folie consumériste. Parce que l'humanité, comme la Samaritaine de l'Evangile, a soif de Dieu.

(20 juillet)

Jusqu'aux extrémités de la terre

A propos de la visite du Pape en Australie, on a plusieurs fois rappelé ces derniers jours le mandat biblique d'arriver "jusqu'aux extrémités de la terre". Le rapprochement n'est pas une banale figure de rhétorique; on peut alors se demander pourquoi Benoît XVI a affronté la fatigue d'un voyage aussi long et exigeant, d'autant plus qu'il en a lui-même parlé dans une confidence aussi simple qu'inhabituelle. Trouver la réponse ne présente pas de difficultés: c'est toujours la transmission de la foi qui a poussé l'Evêque de Rome, sur les traces de ses prédécesseurs immédiats, à accomplir cette visite qui, en raison de nombreux signes, restera dans la mémoire collective de notre temps, et davantage encore dans le cœur de très nombreuses personnes.

Grâce également à l'engagement de l'Eglise enracinée dans cette "terre australe de l'Esprit Saint" et à la large collaboration du gouvernement australien - et pour cet accueil on doit rappeler les noms de l'archevêque de Sydney, le cardinal George Pell, et du Premier ministre, M. Kevin Rudd - la visite du Pape, longuement préparée, a rendu plus visibles l'actualité de la proposition chrétienne et l'urgence de la transmettre. Pour un rendez-vous donné à l'Eglise du monde entier et auquel ont répondu plusieurs centaines d'évêques de très nombreux pays, ainsi qu'un nombre de jeunes vraiment élevé.

Encore une fois, en somme, Benoît XVI s'est prodigué pour montrer la continuité et la vitalité toujours nouvelle de la tradition chrétienne. Et il a su le faire avec des paroles sages et suggestives. Comme lors de la dernière grande célébration qui a terminé cette Journée mondiale de la Jeunesse, où l'Evêque de Rome a été profond et dans le même temps clair, en décrivant l'action de l'Esprit Saint dans la vie de l'Eglise. Le don de l'Esprit Saint peut en effet vaincre les maux d'aujourd'hui: indifférence, lassitude spirituelle, conformisme à l'esprit du temps, superficialité, apathie, fermeture, dans le cadre d'un "désert spirituel" qui s'étend. A condition que l'on soit disposé à ouvrir son cœur à ce don; et "voilà pourquoi - a ajouté le Pape - la prière est si importante".

Aux centaines de milliers de jeunes réunis à Sydney - et à travers eux à toute l'Eglise - Benoît XVI a posé des questions simples et radicales, précisément axées sur la transmission de la foi reçue comme un héritage précieux: "Construisez-vous quelque chose de durable? Vivez-vous vos vies de telle sorte que vous faites place à l'Esprit au milieu d'un monde qui veut oublier Dieu, ou même le rejeter au nom d'un concept erroné de liberté?". De cette manière, grâce à cette tradition qui doit être conservée vivante, les chrétiens doivent contribuer "à l'édification d'un monde où la vie est accueillie, respectée et aimée". En collaborant avec tous, croyants et non-croyants, pour témoigner du Christ jusqu'aux extrémités de la terre.

(21-22 juillet)

Le voyage du pape à Sydney ► Cliquez ici

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Sources : www.vatican.va -  E.S.M.

(©L'Osservatore Romano - 22 juillet 2008)

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 22.07.2008 - JMJ

 

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