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Benoît XVI de retour à Castel Gandolfo

 

Cité du Vatican, le 22 juillet 2008  - (E.S.M.) - Le Benoît XVI arrivé hier soir à 23h, a déjà regagné la résidence d’été de Castel Gandolfo, à quelques dizaines de kilomètres de Rome.

Le pape Benoît XVI ans l'avion lors de son retour à Rome

Benoît XVI de retour à Castel Gandolfo

De retour d’Australie après les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ), Benoît XVI a déjà regagné la résidence d’été de Castel Gandolfo, à quelques dizaines de kilomètres de Rome. L’avion de la compagnie aérienne nationale australienne Qantas, qui l’a reconduit en Italie, a atterri à l’aéroport de Ciampino hier soir peu avant 23h. Comme d’habitude, de retour d’un voyage à l’étranger, le Pape a adressé un télégramme de salutations au Président de la République italienne, Giorgio Napolitano. Lundi prochain, le Pape partira pour Bressanone, dans la province de Bolzano, région du Trentin Tyrol, pour une période de repos jusqu’au 11 août.

Les éditoriaux du directeur de L'Osservatore Romano, 1ère partie

Le vent de Sydney

Le vent soufflait fort dans la baie de Sydney lorsque Benoît XVI fut accueilli par une foule bigarrée et enthousiaste, venue de tous les continents pour la Journée mondiale de la Jeunesse. Ainsi semblait véritablement se réaliser l'image utilisée par le Pape quelques heures plus tôt dans le discours d'introduction de son plus long voyage: quels que soient les efforts d'une personne qui rame, un bateau avance bien plus rapidement lorsqu'il est poussé par le vent, de même que les progrès humains sont bien peu de chose face à la puissance de l'Esprit, qui souffle où il veut.

Avec l'arrivée de l'Evêque de Rome dans la métropole australienne, on est entré dans le vif de cette célébration, qui ne concerne pas seulement la jeunesse. En effet, il s'agit pour toute l'Eglise d'une occasion importante, pour beaucoup fondamentale, et assurément pas d'un événement isolé et spectaculaire. Au contraire, longuement préparée grâce à l'implication d'une myriade de communautés catholiques - à commencer par celles du continent et de l'Eglise les plus jeunes - l'initiative ne restera pas isolée. Comme ne restent pas isolés les voyages du Pape, à la manière de météorites tombés du ciel, parce qu'ils sont précédés et suivis par un engagement impressionnant des catholiques des pays visités, qui s'exprime à Sydney par la présence de centaines d'évêques du monde entier.

Ainsi s'explique le choix de Benoît XVI d'affronter les fatigues d'un voyage presque "aux extrémités de la terre", selon l'expression du psalmiste. Pour rendre visite à une Eglise et une nation jeune et cosmopolite, qui sont en train de réfléchir de manière approfondie sur leur passé, qui n'est pas exempt d'injustices. Pour affronter avec confiance un présent difficile, entre la responsabilité d'administrer les biens de la terre et les défis d'un sécularisme qui, comme toutes les idéologies, impose une vision globale. Celle d'un relativisme où Dieu n'a pas de place et où la loi naturelle n'est pas reconnue.

Aux jeunes qui l'ont accueilli avec enthousiasme, l'Evêque de Rome a commencé à adresser sa parole, dans un long et passionnant discours, attentif au monde contemporain mais avec un rappel à l'histoire des apôtres, les amis de Jésus, qui ont témoigné de "la plus grande histoire de tous les temps": l'histoire de Dieu qui s'est fait homme pour le transformer. Un exemple qui n'éloigne pas du présent, mais au contraire exige une responsabilité difficile. Dans la confiance que l'Esprit divin souffle toujours. Encore plus fort que le vent.

(18 juillet)

Le Pape va à l'essentiel

Benoît XVI n'aime pas divaguer. Dans ses interventions, il vise l'essentiel et sait aller au cœur des problèmes qui comptent vraiment. Avec clarté et simplicité. Comme il le montre dans ses discours de Sydney, depuis le premier jour. Et si le Pape a su immédiatement dessiner le sens de sa visite dans une Australie engagée dans un effort de purification de sa propre histoire et de son présent, en répétant ensuite aux jeunes que Jésus est proche de tout être humain et que l'Eglise est une maison accueillante, au cours de la deuxième journée de cette visite - un événement que le rabbin Jeremy Lawrence a qualifié d'historique - il a une nouvelle fois tourné son regard vers l'unique Seigneur, en rencontrant les représentants des confessions chrétiennes, puis ceux d'autres religions et, enfin, les jeunes d'une communauté de réhabilitation. Et ce n'est pas par hasard si, le même jour, une via crucis suggestive a parcouru les rues de la ville.

Au centre de ses trois discours, Benoît XVI a placé le Christ et sa signification. Pour les relations entre les différentes Eglises et confessions chrétiennes, d'abord. Avec la cordiale franchise chère aux Australiens, l'Evêque de Rome a souligné l'importance de cette honnêteté pour le progrès du mouvement œcuménique qui lui tient à cœur et qui doit progresser: en reconnaissant le fondement du baptême commun, mais en visant la célébration eucharistique commune. Sachant bien que nous sommes à un "point critique" et que l'on doit vaincre la tentation de considérer la doctrine comme un obstacle au progrès œcuménique par rapport aux œuvres. Les idées qui cherchent la vérité et les dons qui expriment l'amour sont en effet tous deux "essentiels au dialogue".

La place centrale du Christ a également été évoquée ouvertement par le Pape lors de sa rencontre, très cordiale, avec les représentants des différentes religions présentes en Australie. Dans le cadre de la liberté religieuse, évidemment, et dans une "relation harmonieuse entre religion et vie publique", d'autant plus importante lorsque l'on tend à présenter - de manière polémique comme c'est le cas dans beaucoup de sociétés - la religion comme une cause de division. Dans les relations entre les religions, la possibilité de progresser ensemble est grande, notamment dans le domaine de l'éducation: en enseignant la sobriété et l'attention à la dimension spirituelle. Pour reconnaître que la religion offre la paix, mais suscite surtout "la soif de la vérité".

Jésus est aussi présent dans le discours aux jeunes qui retrouvent la vie dans une communauté de Sydney: c'est en effet le Christ - à l'origine de toute réalité, créée par Lui et donc bonne - qui désire la vie pour tout être humain, et une vie pleine. Ce qui ne peut pas s'obtenir en adorant "d'autres dieux", que Benoît XVI a désignés dans les biens matériels, dans l'amour possessif et dans le pouvoir. Ces réalités sont bonnes, à condition qu'on en reconnaisse l'origine véritable en Dieu et qu'on ne les adore pas comme des idoles. Comme il a su l'expliquer clairement, en allant à l'essentiel.
(19 juillet)

Lire la suite Le pape Benoît XVI en Australie, l'analyse de l'Osservatore Romano
 

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Sources : www.vatican.va -  E.S.M.

(©L'Osservatore Romano - 22 juillet 2008)

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 22.07.2008 - JMJ

 

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