Retour du cardinal Biffi, il défend
Benoît XVI contre les critiques |
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Le 22 avril 2009 -
(E.S.M.)
- Le cardinal Biffi a tonné aujourd'hui contre les « prophètes du néant » et a défendu Benoît XVI
après les attaques intra et extra ecclésiales des dernières semaines : c'est
au Pape que revient toujours le dernier mot pour les questions d'Église,
celles liées à la foi, parce que c'est lui qui est toujours « le point
naturel de référence… l'ultime jugement incontestable dans le discours
pastoral ».
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Le cardinal Biffi
Retour du cardinal Biffi, il défend
Benoît XVI contre les critiques
Le 22 avril 2009 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- Envoyé par le Pape à Aoste pour célébrer le 900ème anniversaire de la mort
de Saint Anselme, le cardinal Biffi a fait une lectio sur l'inséparabilité
entre foi et raison.
Il a tonné contre les « prophètes du néant » et a défendu Benoît XVI
après les attaques intra et extra ecclésiales des dernières semaines : c'est
au Pape que revient toujours le dernier mot pour les questions d'Église,
celles liées à la foi, parce que c'est lui qui est toujours « le point
naturel de référence… l'ultime jugement incontestable dans le discours
pastoral ».
Compte rendu du discours du cardinal Biffi, envoyé
spécial du pape à Aoste:
Retour du cardinal Biffi, il défend Benoît XVI contre les critiques contre
lui, y compris dans l'église
Aoste, 21 avril
C'est au Pape que revient toujours le dernier mot pour les questions de
l'Église, celles liées à la foi, parce que c'est lui qui est toujours « le
point de référence naturel… l'ultime jugement incontestable dans le discours
pastoral ». .
Le cardinal Giacomo Biffi parle à nouveau, après des années de silence. Et
il défend de toutes ses forces le pape Benoît XVI, attaqué à plusieurs
reprises par « beaucoup de prophètes du néant ».
Il le fait en s'appuyant sur l'archevêque de Canterbury Saint Anselme, le
jour où l'église rappelle sa mort survenue en 1109.
En qualité d'envoyé spécial du pontife, Biffi a présidé aujourd'hui dans la
cathédrale d'Aoste la messe à l'occasion de la célébration du 900ème
anniversaire de la mort de Saint Anselme.
Depuis 2004, quand il a quitté pour raison de limite d'âge le siège
archiépiscopal de Bologne, le cardinal n'a plus exposé ses réflexions en
public, à part quelques publications et la prédication
des exercices spirituels 2007 du pape (pour le Carême).
Aujourd'hui, il décoche des attaque implicites, mais dures, à ceux qui, y
compris à l'intérieur de l'Eglise, n'ont pas épargné les critiques contre
les récentes positions de Benoît XVI.
« Ne perdez jamais de vue la fonction de base, et irremplaçable du Siège de
Pierre » a dit Biffi, rappelant la parole d'Anselme durant son apostolat en
Angleterre. Anselme est resté « seul » comme apparemment semble rester seul,
aussi, devant certaines positions de quelques évêques, le pape actuel.
« Anselme - explique le cardinal dans son
Homélie - sait qu'à Pierre et à
ses successeurs (et pas à d'autres) Jésus a dit : «
Confirme tes frères » ;
il sait qu'à Pierre et à ses successeurs (et pas aux divers opinionistes de
la sainte doctrine, tout savants et géniaux qu'ils soient) Jésus a promis :
« Tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que
tu dénoueras sur la terre sera dénoué dans les cieux » ; il sait qu'à Pierre
et à ses successeurs (et pas à un quelconque collège ecclésiastique ou
culturel) Jésus a donné le devoir de faire paître son troupeau tout entier
.
« Nous non plus - continue t'il - nous ne devons jamais l'oublier : le Siège
Apostolique est toujours le point de référence naturel, le jugement ultime
pour chaque problème qui concerne la vérité révélée, la discipline
ecclésiale, l'adresse pastorale à choisir ».
Le message de l'archevêque de Canterbury est encore actuel, « en ces
temps si souvent amenés à écouter, depuis les chaires les plus variées, la
voix assurée de tant de prophètes du néant et les discours des laudateurs
satisfaits d'un destin humain sans plausibilité, sans signification, sans
espérance ».
L'ex-évêque de Bologne prend aussi en ligne de mire ceux qui « jugent foi et
raison » comme « deux formes de connaissance incompatibles entre elles et
entièrement alternatives ».
« Dans la culture d'aujourd'hui, conditionnée et dominée par un
subjectivisme absolu - dit Biffi - s'affirme aussi une vision pessimiste de
la connaissance humaine naturelle. L'homme (beaucoup le pensent)
n'est en
mesure d'atteindre aucune vérité, qui ne soit provisoire et
intrinsèquement relative. Lorsqu'il s'agit des questions qui comptent - sur
nos origines, sur les fins ultimes de l'homme, sur une quelconque raison
persuasive à notre existence - les certitudes d'aujourd'hui sont tournées en
dérision et même culpabilisées. Les questions les plus sérieuses,
lorsqu'elles ne sont pas censurées par les diverses idéologies dominantes,
ne sont permises que comme précédent et impulsion à la prolifération des
doutes ».
►
Message de Benoît XVI au Card. Biffi : en St Anselme, foi et raison sont admirablement liées
►
Anselme d'Aoste, "formidable raisonneur" parmi les prophètes modernes du néant
Sources : APCOM, Traduction
benoit-et-moi
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 22.04.09 -
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