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Benoît XVI demande de ne pas estomper l'image du curé

CITE DU VATICAN, MARDI 21 NOVEMBRE 2006 - (E.S.M.) Le pape Benoît XVI a évoqué l'Instruction: Le prêtre, pasteur et guide de la communauté paroissiale. Le pape invite à renforcer l'identité catholique qui ravivera la passion pour l'évangélisation.

Le curé de la Paroisse Saint Louis de France

Benoît XVI demande de ne pas estomper l'image du curé

Benoît XVI a parlé, samedi dernier, de la préoccupation des évêques pour que "le développement des structures pastorales corresponde à la situation". Face à la diminution du nombre des prêtres et des fidèles qui vont à la messe dominicale, de nombreux diocèses adoptent des réformes pour rénover la pastorale et l'image du curé, "au risque de l'estomper". Benoît XVI

Dernièrement, aux évêques de la Région Canada-Atlantique, le pape Benoît XVI affirmait: "J'ai la certitude qu'une redécouverte de Jésus Christ, Verbe fait chair, notre Sauveur, conduira à une redécouverte de l'identité personnelle, sociale et culturelle des fidèles. Loin de confondre la diversité et la complémentarité des charismes et des fonctions des ministres ordonnés et des fidèles laïcs, une identité catholique renforcée ravivera la passion pour l'évangélisation, qui est le propre de la vocation de tout croyant et de la nature de l'Eglise (cf. Instruction Le prêtre, pasteur et guide de la communauté paroissiale, nn. 23-24).

Nous avons cherché cette Instruction, force nous est de déplorer que sur le site du Vatican l'Instruction intitulée: "Le prêtre, pasteur et guide de la communauté paroissiale" n'est toujours pas disponible en français. Nous vous en donnons une copie intégrale, en français, format Word: Congrégation pour le Clergé

Le prêtre, pasteur et guide de la communauté paroissiale

Synthèse du document lors de sa présentation:

Ce document, qui a été publié en italien, espagnol, anglais, allemand et polonais, comprend une introduction, contenant le discours de Jean Paul II à l'Assemblée plénière de la Congrégation, puis une première partie traitant du sacerdoce ordonné ainsi que des points fondamentaux du ministère et de la vie du prêtre. La seconde partie traite de la paroisse et du curé, des enjeux de la pastorale paroissiale. La conclusion est constituée par une prière des curés à Marie.

Le principal but de ce document est de rappeler au clergé et aux fidèles le rôle du pasteur, responsable sacramental qui guide sa communauté vers le Christ et vers le Père.

Le Préfet de la Congrégation affirmait, lors de la présentation du document, que l'Instruction est destinée à aider les curés "à mieux vivre leur mission pastorale, à mieux oeuvrer au bien des communautés, afin qu'elles comprennent mieux l'importance capitale de leur pasteur". À propos de la première partie du texte, le cardinal López Trujillo a rappelé que le curé "est l'homme de la communion avec l'Église locale et l'Église universelle. C'est pourquoi il doit être un modèle d'adhésion au Magistère et se sentir véritablement père de la communautés comme de ses composantes. Il est en vérité le véritable guide des âmes". Quant à l'identité sacerdotale, il a précisé qu'elle devait "être recherchée dans la grâce pastorale, dérivant de l'Ordre. Elle doit transparaître dans l'attitude du prêtre et doit être visible dans ses actes, dans son mode de s'exprimer et de vivre, de se présenter à l'extérieur". "Le curé est ce prêtre que les fidèles rencontrent au long de leur vie. Il vit totalement au milieu des gens, dans les quartiers, au coeur des problèmes quotidiens et au contact de tous les milieux sociaux".

Le cardinal Préfet concluait en affirmant que l'Instruction devait "aider à ce que le ministère du curé, en tant que guide de la communauté et sa fonction spécifique de gouvernement pastoral, ne disparaissent pas ou ne soient pas dénaturés parmi des structures qui voudraient se substituer au prêtre, même si ces dernières sont valides et respectables".

Ensuite, Mgr Ternyak a expliqué que tous les prêtres devaient étudier sérieusement les textes de référence et les documents autorisés consacrés à leur ministère, y compris les programmes de formation permanente. Le fil conducteur de l'Instruction, a-t-il ajouté,"est le fait de souligner le rôle de guide spirituel du prêtre chargé de paroisse. Ceci ne signifie pas diminuer la mission des laïcs au sein des communautés paroissiales". "Le document, est également un hommage aux nombreux curés qui, par le monde, vivent silencieusement et fidèlement leur ministère, y compris au milieu des difficultés, de l'incompréhension ou des humiliations".


LE PRÊTRE, PASTEUR ET GUIDE DE LA COMMUNAUTÉ PAROISSIALE

La Congrégation pour le Clergé a publié un document qui intéresse au plus haut point les prêtres du diocèse, spécialement ceux qui sont curés de paroisse et qu'il est intéressant d'exhumer. Il s’agit de l'Instruction intitulée: “Le prêtre, pasteur et guide de la communauté paroissiale”. Ce n’est pas par hasard qu’elle a fut publiée le 4 août 2002, en la fête de saint Jean-Marie Vianney, patron du clergé en charge d’âmes. Il m’a paru judicieux, commente Mgr André-Mutien évêque de Namur, de lui donner un écho en cette année “Envoyés pour servir”, dès lors que les prêtres et, notamment, les curés sont parmi les premiers “serviteurs” du Seigneur et de son Église.

Ce texte ne contient pas, par définition, de doctrine foncièrement neuve, mais il offre une synthèse du riche enseignement récent du Magistère concernant la figure du prêtre. Son préambule consiste d’ailleurs, pour l’essentiel, en une reprise du Discours prononcé par Jean-Paul II lors de l’audience accordée aux participants de l'Assemblée Plénière de la Congrégation pour le Clergé, le 23 novembre 2001.

La première partie de l’Instruction est un rappel de l’enseignement du Concile Vatican II à propos de la distinction et de l’harmonie entre le sacerdoce commun de tous les baptisés et le sacerdoce ministériel de ceux qui sont ordonnés prêtres. La seconde partie en tire les conséquences, de manière très pratique, concernant l’articulation vivante de la paroisse et de son curé.

Le chapitre le plus substantiel de la première partie est le second, intitulé: “Éléments centraux du ministère et de la vie des prêtres”. Il comporte six paragraphes: a) L’identité du prêtre; b) L’unité de vie; c) Un chemin spécifique vers la sainteté; d) La fidélité du prêtre à la discipline ecclésiastique; e) Le prêtre dans la communion ecclésiale; f) Sens de l’universel dans le particulier.

Je relève seulement aujourd’hui quelques traits saillants de ces six paragraphes du chapitre central de la première partie, me réservant d’évoquer plus tard le contenu de la seconde partie du document.

a) Le “sacerdoce commun” de tous les fidèles vient du fait que Dieu a choisi le peuple des baptisés pour l’établir comme un pont vis-à-vis de l’humanité. Il concerne donc chaque croyant en tant qu’il est inséré dans ce peuple de Dieu par le baptême et la confirmation. Le “sacerdoce ordonné” des prêtres, par contre, est le fruit d’une élection particulière, d’une vocation spéciale. Ainsi donc, au sein du peuple sacerdotal des baptisés, le Seigneur a institué le sacerdoce ministériel, auquel sont appelés certains fidèles, pour servir tous les autres en pouvant agir en la personne même du Christ Tête, notamment dans la célébration du sacrifice eucharistique et du sacrement de la réconciliation. L’Instruction reconnaît que, dans les décennies qui ont suivi le Concile Vatican II, une certaine confusion s’est parfois développée, absolument étrangère à l’esprit authentique de ce Concile, concernant l’identité sacerdotale. Elle a parfois conduit à une sorte de “cléricalisation” des laïcs et de “sécularisation” des clercs. Aujourd’hui, les conditions sont réunies pour une articulation harmonieuse et paisible du sacerdoce commun des fidèles et du sacerdoce ministériel dans le respect des identités propres et des responsabilités spécifiques et dans la pleine reconnaissance qu’ils diffèrent non seulement en degré, mais par essence, pour reprendre les termes de Vatican II.

b) De même que la sanctification objective de chaque chrétien par la grâce du baptême appelle l’engagement de sa liberté en vue de sa sanctification subjective, de même le fait d’être objectivement configuré à la personne du Christ, Tête et Pasteur, par la grâce de l’ordination exige un nouvel effort subjectif pour tendre à la sainteté. C’est sur cette base que doit se construire l’unité de vie du prêtre, à savoir l’unité intérieure entre la vie spirituelle et l’activité liée au ministère pastoral. L’exemple des saints prêtres de l’histoire de l’Église, notamment de Jean Bosco, de Jean-Marie Vianney, d’Édouard Poppe, peut servir de stimulant à cet égard.

c) À cet égard, le ministère de curé représente un chemin spécifique vers la sainteté. Quelles que soient les sources de spiritualité auxquelles il peut s’abreuver par ailleurs, le prêtre est d’abord appelé à se sanctifier dans, par et pour le ministère pastoral. Cette conviction qui anima si fortement mon vénéré prédécesseur, Mgr A.M. Charue, et qui imprègne le Décret “Presbyterorum ordinis” du Concile Vatican II est heureusement reprise dans la présente Instruction, avec une insistance particulière sur le rôle de l’Eucharistie, centre et racine de toute la vie du prêtre. D’où l’importance, fortement soulignée, de la préparation à la messe, de sa célébration quotidienne, de l’action de grâces et de l’adoration du Saint-Sacrement dans la vie du prêtre.

d) Le fait que le sacerdoce ordonné soit un “ministère” et donc un “service” dont le prêtre est le simple dépositaire et non le propriétaire implique la fidélité du ministre ordonné à la “discipline ecclésiastique” au meilleur sens de ce terme. Bien comprise, cette discipline ne désigne pas une obéissance servile à une autorité arbitraire, mais exprime la conscience d’être “ministre” du Christ et de son Corps mystique, rien de moins et rien de plus. On constate d’ailleurs que, même en Occident, dans les jeunes générations de prêtres, le sens de la discipline ecclésiastique, si cher aux générations précédentes, mais forcément un peu ébranlé par les mutations récentes, se renforce comme spontanément. L’Instruction en souligne particulièrement l’importance en matière liturgique, reprenant à cet égard l’avertissement solennel du Concile dans la Constitution sur la Liturgie: “Absolument personne d’autre (que le Saint-Siège et, selon la norme du droit, l’évêque), même s’il est prêtre, ne doit oser, de sa propre initiative, ajouter, retrancher ou changer quoi que ce soit en matière liturgique” (n. 22). En ce domaine, cette discipline exigera aussi que la complémentarité et la spécificité du sacerdoce commun et du sacerdoce ordonné soit bien respectée. On évitera ainsi les abus - rares, heureusement - qui amènent parfois à faire dire diverses parties de la Prière eucharistique par les fidèles ou à faire distribuer la communion par des laïcs tandis que le prêtre présent et même parfois plusieurs prêtres ou diacres s’en abstiennent! Autre anomalie, peu fréquente heureusement: que le prêtre fasse lui-même les lectures autres que l’évangile ou la prière universelle au lieu de les confier à des laïcs.

e) Un curé est encore appelé, par son ministère pastoral, à promouvoir la communion ecclésiale. Il doit exercer sa responsabilité propre tout en promouvant la vocation et la mission de toutes les composantes de sa paroisse. Il doit veiller sur la grâce de son sacerdoce, tout en valorisant le rôle des fidèles laïcs, le témoignage de la vie consacrée et le ministère du diacre. Mais il ne pourra réaliser, en vérité, cette communion paroissiale que s’il est en même temps soucieux de vivre la même communion avec son Église diocésaine et avec l’Église universelle. Il devra donc, pour être vraiment crédible, être pour les fidèles un modèle d’adhésion à la sainte Tradition de l’Église apostolique et à sa grande discipline.

f) Enfin, le prêtre doit cultiver le sens de l’universel dans le particulier. Même s’il est ordonné et incardiné dans une Église particulière, il demeure branché sur l’universalité de l’Église catholique, ce dont témoignera sa communion profonde avec le Siège de Pierre, mais aussi son ouverture aux besoins et aux appels de l’Église universelle, dès lors que celle-ci est ontologiquement et temporellement antérieure à toute Église particulière.

+ André-Mutien, évêque de Namur.


Repères:
La pensée de Benoît XVI sur la crise liturgique actuelle: Benoît XVI  

Le prêtre doit être « avant tout un adorateur qui contemple l’eucharistie », rappelait Benoît XVI en évoquant la figure du saint curé d'Ars: Le prêtre  
 

Source: Vatican - (E.S.M.)

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) - 21.11.2006 - BENOÎT XVI - LITURGIE

 

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