Le 21 octobre 2023 - E.S.M. - Le scandale de l'annulation de la conférence qu'il allait donner à Madrid traverse les frontières. L'archevêque allemand, secrétaire de Benoît XVI, dénonce les calomnies et les fausses informations qui ont servi de terreau à l'interdiction de sa conférence.

L'impact de "l'annulation" de la conférence par le secrétaire de Benoît XVI, Mgr Gänswein, a dépassé les frontières espagnoles. Comme prévu, les médias germanophones s'en sont fait l'écho, de Kath.net au site non officiel des évêques, Katholisch, pour donner deux exemples.

Le mercredi 18 octobre, l'inauguration de la Salle Joseph Ratzinger était prévue lors de la cérémonie d'ouverture 23/24 de la Fondation Universitaire Espagnole. La présidente de la Fondation, Lydia Jiménez, allait prendre la parole lors de l'événement ; le nonce apostolique en Espagne, Bernardito Cleopas Auza, l'archevêque émérite de Madrid, le cardinal Rouco Varela, et l'ancien secrétaire de Benoît XVI, l'archevêque Georg Gänswein, qui serait l'orateur. L'acte fut annulé de manière inattendue le 17.

Dans presque tous les médias internationaux, les motivations sous-jacentes sont évoquées et la chasse aux médias est soulignée. La brève déclaration selon laquelle "l'événement a été suspendu pour des raisons d'organisation", communiquée par la Fondation universitaire espagnole sans date alternative, n'a logiquement pas convaincu.► Ici

Les prétendues excuses se sont révélées fausses. L'un d'eux, qui faisait référence au fait "qu'il n'avait pas été informé", a été clarifié par les informations de Religión Confidencial qui ne sont pas conformes à la vérité, non seulement il a été informé, mais il a été demandé au cardinal Cobo de présider.

Dans un article du 19 octobre, le journal Die Tagespost s'est d'une part concentré sur les "raisons" :

Cependant, les personnes familiarisées avec le processus supposent que la véritable raison de l’annulation était les critiques véhémentes de la part des cercles ecclésiastiques progressistes. Ils ont été offensés par le fait que les archevêques invités étaient tous des représentants de l'Église « conservatrice ».

Et d’un autre côté, le journal allemand concentre et met en lumière les mensonges et les calomnies avec lesquels il a alimenté ce malheureux processus.

Tout d'abord, l'invention habituelle d'un média, déjà marginal en termes de diffusion, qui, selon le résumé de Die Tagespot, a prétendu que Mgr Gänswein se trouvait à Fribourg sur instruction du pape François et qu'il lui était « expressément interdit » de voyager à l'étranger sans l'autorisation des autorités ecclésiastiques

Die Tagespot a reçu un démenti envoyé par Mgr Gänswein et destiné à une publication allemande :

Si effectivement j'avais reçu un tel ordre de Rome, "mes voyages en septembre dernier à Rome (où j'ai participé au colloque du cercle étudiant du professeur Ratzinger) ou récemment en Autriche (où j'ai participé à une réunion de la fondation 'Kirche in Not' ), ainsi que le voyage prévu à Madrid, auraient été des actes de désobéissance de ma part face à une telle interdiction. Il n’existe pas une telle interdiction. "C'est simplement une invention", a déclaré Mgr Gänswein. Mgr Gänswein a lancé un appel « fort » au rédacteur en chef [de la publication espagnole] pour qu’il « rectifie immédiatement et publiquement cette accusation ».

Le 16 octobre, Mgr Gänswein donnait une conférence en Autriche lors d'un événement de l'Aide à l'Église en Détresse, une démonstration du mensonge de ces médias. Le démenti de Mgr Gänswein n'était même pas nécessaire, le ridicule a également traversé les frontières.

Mais comme le souligne Die Tagespot, la chasse a commencé plus tôt dans le magazine Vida Nueva :

Il est dit dans un passage [d'un article de New Life] que Mgr Gänswein avait refusé d'obéir au pape François en rejetant l'offre du pontife de diriger un diocèse allemand. Mgr Gänswein avait également rejeté [selon New Life] la proposition de prendre en charge un diocèse en Italie, exigeant à la place une « position d'autorité au sein de la Curie ». Ce « jeu de poker » de Mgr Gänswein avait finalement conduit le pape à demander à l'ancien secrétaire particulier de Benoît XVI de quitter le Vatican et de retourner en Allemagne.

Ces propos de Vida Nueva ont été qualifiés de « grave calomnie » dans une rectification que le magazine espagnol a dû légalement publier :

Monsieur le Directeur de Vida Nueva Digital :

Avec une grande surprise de ma part, j'ai appris que dans Vida Nueva Digital des déclarations sont faites à mon sujet, que je suis obligé de commenter, puisque d'autres médias y font déjà écho.

Dans un fait divers daté du 9 octobre 2023, il est indiqué textuellement : « Refus d’obéir. Une fois la tempête passée, le pape eut plusieurs entretiens avec lui, au cours desquels il lui proposa de le placer à la tête d'un diocèse allemand, à la suite de Stanislas Dziwisz, secrétaire personnel de Jean-Paul II, qui, après sa mort, fut nommé archevêque de Cracovie. Gänswein refusa et François lui offrit la possibilité de devenir pasteur d'un diocèse italien. Il l'a également rejeté et s'est même présenté à un poste de référence au sein de la Curie. Face à cet ordre de l'archevêque allemand, le pape l'a exhorté à quitter le Vatican et à retourner dans son pays natal.» Le même texte est repris dans un fait divers du 16 octobre.

Ce sont des déclarations complètement fausses. Gardez à l’esprit que de telles déclarations constituent une grave diffamation.

Pour cette raison, je demande respectueusement que cette déclaration soit rectifiée immédiatement avec la publicité appropriée.

+Georg Gänswein

Infocatolica - Traduction E.S.M

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Sources : Infocatolica - E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 21.10.2023

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