Benoît XVI et le président Sarkozy:
communiqué du Vatican |
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Cité du Vatican, le 20 décembre 2007 -
(E.S.M.)
- Les entretiens cordiaux entre le pape Benoît XVI et le
président Sarkozy ont permis de passer en revue quelques thèmes
d’intérêt commun relatifs à la situation actuelle du pays, en soulignant
les bonnes relations qui existent entre l’Église catholique et la
République française, ainsi que le rôle des religions, en particulier de
l’Eglise catholique, dans le monde.
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Arrivée du président Sarkozy
Benoît XVI et le président Sarkozy: communiqué du Vatican
Communiqué de presse
Ce matin, Sa Sainteté le Pape Benoît XVI a reçu en audience le Président de
la République française, Son Excellence Monsieur Nicolas Sarkozy.
Ensuite, a eu lieu une rencontre avec Son Éminence le Cardinal Tarcisio
Bertone, Secrétaire d’État de Sa Sainteté, qui était accompagné de Son
Excellence Monseigneur Dominique Mamberti, Secrétaire pour les Relations
avec les États.
Les entretiens cordiaux ont permis de passer en revue quelques thèmes
d’intérêt commun relatifs à la situation actuelle du pays, en soulignant les
bonnes relations qui existent entre l’Église catholique et la République
française, ainsi que le rôle des religions, en particulier de l’Eglise
catholique, dans le monde.
Une attention particulière a été portée à la situation internationale,
concernant l’avenir de l’Europe, les conflits du Moyen Orient, les problèmes
sociaux et politiques de certains pays africains et le drame des otages.
Au terme des conversations ont été échangés des vœux à l’occasion des
prochaines fêtes de Noël et du nouvel An.
[01842-03.01] [Texte original: Français]
Interview de Nicolas Sarkozy donnée conjointement à
Radio Vatican (RV), à l’Osservatore Romano (OR) et au CTV.
NS : Nicolas Sarkozy /
RF : Romilda Ferrauto (RV) / JMC :
Jean-Michel Coulet (OR)
RF :
Monsieur le Président, bonjour.
NS
Bonjour
RF
Et merci d’accorder cet entretien aux médias du Vatican, réunis pour la
première fois : le CTV, l’Osservatore Romano et R.V.
NS
C’est un honneur que vous me faites en m’invitant.
RF
Merci M. le président.
Vous avez été reçu par Benoît XVI ce matin. Il y a une semaine le
porte-parole de l’Elysée, en annonçant cette visite, avait affirmé qu’elle
était extrêmement importante. Alors nous aimerions avoir votre sentiment sur
cette visite et si possible, sans indiscrétion, quelques détails sur la
teneur de votre entretien.
NS :
Elle est importante parce que le Pape est un chef d’État, le Pape est un
chef religieux et je me sens catholique de tradition et de cœur. C’est une
autorité mondiale, spirituelle, et pour moi c’était une rencontre différente
des rencontres avec d’autres chefs d’État. Il y a une dimension spirituelle,
il incarne un message de paix, d’espoir et de réconciliation qui est utile
dans le monde d’aujourd’hui qui est tout entier tourné vers la division, les
affrontements, les incompréhensions. Et puis l’entretien que j’ai eu avec le
Pape était extrêmement chaleureux. C’est un homme de grande culture, un
homme intelligent, c’est un homme qui aime écouter, qui a une grande
expérience, à qui on peut parler franchement et nous avons eu cette
conversation.
RF :
Est-ce que vous pourriez nous donner quelques précisions sur l’échange que
vous avez eu avec lui ?
NS
Nous avons parlé en détail de la situation au Liban, je lui ai dit combien
j’étais attaché à la notion de diversité dans les pays de l’Orient et du
Moyen-Orient. Je lui ai dit l’importance pour moi des valeurs chrétiennes
dans l’histoire de France. Je lui ai dit combien j’attachais d’importance à
la défense, à l’incarnation d’une identité européenne dans un monde qui ne
devait pas s’aplatir devant une seule culture et c’était un échange
extrêmement libre. Mais je lui ai également dit combien je serais heureux
que nous le recevions en France, indépendamment de la visite à Lourdes bien
sûr, et combien je serais heureux qu’il vienne à Paris.
JMC
Il y a de nombreuses convergences dans la diplomatie et la politique
étrangère de la France et du Saint-Siège. Le Liban, vous l’avez dit, est une
priorité. Avez-vous une proposition concrète pour sortir le Liban de
l’impasse actuelle, est-ce que ça été un sujet de conversation, est-ce que
vous avez approfondi ?
NS
J’ai dit au Saint Père la nature des échanges que j’avais eus avec les
interlocuteurs de la scène libanaise et même avec le Président syrien, je
lui ai dit également ma préoccupation, le souci qui était celui de la France
que le Liban sorte de cette période d’incertitude pour se rassembler
derrière un Président de consensus. Et je lui ai dit que la France jusqu’à
la dernière minute, jusqu’à la dernière seconde, ferait tous ses efforts
pour préserver ce miracle de la diversité qu’est le Liban.
JMC
Y a-t-il, selon vous, une possibilité d’action conjointe entre la diplomatie
du Saint-Siège et l’Église maronite ?
NS
D’une certaine façon, il y a eu, puisque le patriarche a joué un rôle
extrêmement important en prenant ses responsabilités pour tenter de
réconcilier la communauté chrétienne libanaise ; et par ailleurs la voix du
pape est entendue dans le monde entier, et spécialement au Liban, où il
compte de nombreux fidèles.
RF
Le Liban mais aussi le conflit israélo-palestinien. On sait que la France
est très engagée dans ce domaine, on l’a vu encore lundi dernier à la
conférence de Paris. Là aussi y a-t-il convergence et de quels moyens la
France dispose-t-elle pour agir dans ce dossier ?
NS
À la Conférence de Paris, nous avions invité le nonce apostolique, Mgr
Baldelli, qui témoignait de la présence de l’Église dans une enceinte où il
y avait tant de représentants de diplomaties d’autres pays. Le Vatican comme
la France nous voulons la paix, nous pensons que c’est le moment de faire la
paix autour de deux États, un État palestinien moderne, démocratique, viable
et un État israélien garanti dans sa sécurité. Et j’ai dit au Pape combien
je pensais que c’était maintenant qu’il fallait faire tous les efforts pour
aboutir au résultat de la paix et il m’a semblé qu’il partageait mon
analyse.
RF
Vous n’avez pas eu l’occasion de discuter avec lui des moyens par lesquels
passe la paix aujourd’hui dans cette région ?
NS
Le pape m’a dit combien il avait été satisfait des résultats de la
Conférence de Paris : 7 milliards 300 millions pour aider à la
reconstruction d’un État palestinien moderne. Parce que la misère fait le
lit et le terreau du terrorisme. Par contre ces moyens qui ont été dégagés à
la Conférence de Paris, ça compte. Nous avons également parlé des suites de
cette Conférence de Paris. Le pape s’inquiétait de savoir s’il y aurait
d’autres conférences. Je lui ai confirmé qu’il y en aurait d’autres.
JMC
Si vous voulez, on va passer à la politique intérieure, la France et la
laïcité notamment. En 2004 vous pensiez à une modification de la loi de
1905, à la veille de l’élection présidentielle, il semblerait que vous ayiez
renoncé, c’était dans un entretien à La Croix, que vous renonciez à cette
modification. Qu’en est-il aujourd’hui, parce que tôt ou tard, il faudra
affronter cette question. Qu’en est-il ?
NS
Vous savez, je suis passionné par la question spirituelle depuis bien
longtemps, je ne suis pas le seul : la vie a-t-elle un sens ? Qu’est-ce qui
se passe après la mort ? Ce sont quand même des questions essentielles, la
question spirituelle se pose depuis que l’homme a conscience de sa destiné
singulière.
La place des religions, la laïcité positive, c’est-à-dire une laïcité qui
reconnaît à chacun le droit de vivre sa foi et de la transmettre à ses
enfants. Les besoins immenses qui sont ceux des religions révélées pour
s’adapter à la nouvelle réalité française. La France profonde c’était la
France des campagnes, il y a 50 ans. Aujourd’hui la France profonde c’est la
France des banlieues. Or les lieux de culte sont dans les campagnes où il y
a moins de monde et les banlieues sont devenues des déserts cultuels. Ce
n’est pas positif et donc j’avais imaginé des adaptations nécessaires pour
la Loi de 1905. Mais j’ai dit : on peut ne faire ces adaptations que dans le
cadre d’un consensus et c’est autour de ce consensus que l’on pourra
construire d’éventuelles évolutions. Partant du principe également que je ne
souhaite pas un islam en France mais un islam de France. C’est donc la
question d’un islam européanisé, compatible avec les valeurs de la
civilisation européenne et donc c’est pour ça que j’ai créé le C.F.C.M. :
voilà les débats que je souhaite voir prospérer en France. Et nous verrons
ensuite s’il y a lieu de faire telle ou telle modification.
JMC
Le pape, vous ne l’ignorez pas, appelle les laïcs à une visibilité, il
demande d’avoir le courage de la différence aux catholiques d’aujourd’hui.
Quelles sont vos convictions profondes sur ce point ?
NS
Le message du Christ, c’est un message très audacieux puisqu’il annonce un
Dieu fait de pardon et une vie après la mort. Je ne pense pas que ce message
d’audace extrême et d’espérance totale puisse être porté de façon mitigé. Il
nécessite une grande affirmation, une grande confiance et je suis de ceux
qui pensent que dans les débats d’aujourd’hui, les grandes voix spirituelles
doivent s’exprimer plus fortement.
RF
M. le Président vous avez souvent qualifié de déterminante la place du
christianisme dans la réalité française et, au début de cet entretien, vous
l’avez rappelé. Vous savez que l’Église de France a émis quelques réserves
sur certains points de la politique française comme la maîtrise de
l’immigration ou encore sur certains points concernant la famille, la
bioéthique. Il y a quelques craintes concernant l’euthanasie. Alors quelle
place pensez-vous pouvoir accorder dans une République laïque à ces voix de
l’Église.
NS
La laïcité c’est le droit à chacun de vivre sa religion, ses croyances et
d’espérer. Donc, justement dans la république laïque, des voix religieuses
doivent s’exprimer. Justement parce qu’elles ne sont pas l’État, qu’elles
sont séparées de l’État. C’est justement pour ça qu’elles doivent
s’exprimer. Parce que si elles étaient l’État, elles n’auraient pas besoin
d’être garanties dans leur droit d’expression. C’est justement parce que
l’État est laïc, qu’il est indépendant des religions, que le temporel et le
spirituel sont séparés, qu’il est important que dans le débat des voix
indépendantes, spirituelles s’expriment. Moi je suis pour qu’elles
s’expriment, mais je ne suis pour qu’elles s’expriment pour dire qu’elles
sont d’accord avec ce que je pense. Que l’Église ait un message particulier
sur les plus pauvres, sur ceux qui n’ont rien, sur les immigrés… mais si
l’Église ne l’avait pas qui l’aurait ? Je reconnais le droit à la
différence, moi, mais je pense que c’est positif qu’on s’exprime. Et je
souhaite que les grandes religions, y compris la religion de l’Islam de
France puissent avoir des voix qui s’expriment tranquillement, avec un
message d’amour, un message de paix. Et ça compte pour moi qu’ils puissent
s’exprimer. Ça manque les intellectuels chrétiens, ça manque les grandes
voix qui portent dans les débats pour faire avancer une société et lui
donner du sens et montrer que la vie n’est pas un bien de consommation comme
les autres.
RF
Et vous pensez que les décideurs politiques devraient être à l’écoute de ces
voix différentes ?
NS
En tous cas je pense qu’on ne doit pas avoir peur d’aller au contact quand
le cardinal Vingt-Trois a été créé cardinal, j’ai été moi-même, en tant que
président de la République, lui présenter mes félicitations et lui dire
combien c’était positif. Il ne faut pas avoir peur des religions : personne
n’imagine que les religions vont mettre l’État français sous le boisseau,
sous tutelle. Il faut simplement voir les grands courants religieux comme
des témoignages d’espérance. Qu’est-ce qu’un homme qui croit si ce n’est un
homme qui espère. Et je ne vois pas au nom de quoi l’espérance serait
contraire à l’idéal républicain. D’ailleurs j’ai vu avec plaisir que le Pape
dans son encyclique prenait le thème de l’espérance comme thème premier. Je
m’étais laissé aller à écrire un livre, en 2004, qui s’appelait « La
République, les religions et l’espérance ».
JMC
Nous voulons y venir. Si vous voulez, je vais vous amener en Europe, on va
sortir de France. Vous rencontrerez ce soir M. Prodi et M. Zapatero pour
discuter de votre projet d’union méditerranéenne. Est-ce que vous voulez
nous dire quelles seraient les limites de cette union et est-ce que cette
union ne risque pas d’affaiblir l’Union Européenne ?
NS
Non, il y a 60 ans, cette Europe recluse de souffrances, d’affrontements, de
guerres fratricides, a décidé de s’unir. La question est posée : est-ce que
la rive Sud et la rive Nord de la Méditerranée ne doivent pas s’unir ?
Est-ce qu’il n’est pas temps d’arrêter les souffrances et les oppositions ?
Est-ce qu’il n’est pas temps de construire autour de cette mer Méditerranée
qui est notre mer – et je le dis en Italie – une zone de paix, de faire de
la Méditerranée la mer la plus propre au monde ? De créer des sources
d’énergie commune entre le Nord et le Sud, notamment avec le nucléaire ? De
créer une zone de développement, d’assurer la paix et la sécurité ? De
réunir ces peuples qui de toute manière ne changeront pas d’adresse ? Et
c’est la grande idée, la grande vision que j’ai de cette Union de la
Méditerranée : rassembler pour faire la paix. L’Europe s’est rassemblée sur
l’acier et sur le charbon dont on avait besoin pour reconstruire après la
guerre. Et bien la Méditerranée doit se rassembler autour de projets
concrets : la paix, le développement, l’écologie, la sécurité, la maîtrise
de l’immigration, le dialogue des cultures.
RF
Et bien entendu cette union concernerait tous les pays du pourtour
méditerranéen ?
NS
Bien sûr, on est méditerranéen ou on ne l’est pas... et je ne vois pas
comment on peut porter un message de rassemblement et de paix en excluant
tel ou tel.
RF
Vous n’ignorez pas, M. le Président, que certains analystes estiment que ce
projet a aussi pour but d’écarter définitivement la candidature de la
Turquie à l’Union européenne ou de lui donner une autre forme. Est-ce que
vous avez l’occasion de parler de votre point de vue concernant la Turquie
et l’Union européenne au Vatican et est-ce que vous pensez que votre point
de vue rejoint celui du Saint-Siège ?
NS
Je ne suis pas le porte-parole du Saint-Siège mais j’en ai parlé bien sûr
avec le Saint-Siège. La Turquie n’est pas en Europe, c’est une réalité
géographique. La Turquie est en Asie mineure. Donc il faut des liens très
étroits entre la Turquie et l’Europe, la Turquie c’est une grande
civilisation, c’est un grand État, c’est un grand peuple mais qui n’est pas
en Europe. Nous avons encore en Europe les Balkans : c’est l’Europe ; et par
ailleurs la Turquie est méditerranéenne. Je veux un accord de partenariat
entre la Turquie et l’Europe, le plus intense possible, qui n’est pas une
adhésion. Et bien sûr la Turquie, dans le cadre de l’union de la
Méditerranée, a toute sa place : c’est une grande puissance méditerranéenne,
du moins à ma connaissance. Mais cela ne veut pas dire que parce qu’elle est
dans l’union de la Méditerranée, elle ne doit pas être en Europe : elle ne
doit pas être en Europe, de mon point de vue, parce qu’elle n’est pas
européenne.
JMC
Vous parliez tout à l’heure de l’espérance. Vous avez écrit en 2004 ce livre
: « La République, les religions, l’espérance ». Le Saint-Père vient de
publier sa deuxième Encyclique justement sur le thème de l’espérance. C’est
une belle coïncidence, mais qu’en dites-vous ? Ce terme d’espérance....
NS
... Ah ! je ne prétends pas qu’il se soit inspiré de moi... J’en dis qu’il
est plus facile d’espérer que d’être condamné au désespoir. Et que dans le
doute, il vaut mieux trouver des raisons d’espérer.
JMC
J’aurais une dernière question, peut-être plus personnelle, mais dans le
cadre diplomatique. La presse quotidienne italienne ou internationale se
fait l’écho quotidiennement de votre diplomatie. Il semble que vous
innoviez, en dehors de la diplomatie bilatérale et multilatérale, et que
vous utilisiez une diplomatie qu’ils appellent « de l’émotion ». Au Vatican,
du temps de Jean-Paul II, on appelait cela « la diplomatie du cœur ». Je
pense aux infirmières bulgares, mais je pense à Ingrid Betancourt : en
lisant aujourd’hui le communiqué de presse, je sais que vous avez parlé des
otages avec le Saint Père. Est-ce que vous pensez que cette défense des
droits de l’homme n’a pas de prix et que tout est possible ?
NS
La diplomatie du cœur, c’est une belle expression, mais ce n’est pas parce
que c’est de la diplomatie qu’il faut n’y mettre, ni sentiment, ni cœur.
C’est peut-être pour cela que la diplomatie a si souvent échoué. Et si tout
d’un coup on y mettait du cœur et du sentiment....
Moi je suis comme je suis et j’essaie d’être authentique, sincère, honnête,
vrai. Et partant je ne vois pas comment on fait de la diplomatie, en faisant
abstraction de toute forme de sentiment. Et j’ai remercié le Saint-Père pour
ses prières et son message pour que Ingrid Betancourt sorte de l’enfer où
elle se trouve. Et en ce qui me concerne, je mettrais tous mes efforts,
jusqu’à la dernière seconde, pour qu’elle en sorte.
Comme j’ai mis tous mes efforts pour que les infirmières en sortent. Alors
appeler cela de l’émotion... je plains beaucoup ceux qui n’en ont pas. Parce
que sans émotion, on ne fait rien du pouvoir que le peuple vous a confié.
Moi je veux faire quelque chose du pouvoir qu’on m’a confié, ce quelque
chose, c’est d’être utile.
RF
Nous avons une dernière question. L’avenir de l’Europe c’est un thème qui
tient à cœur au Pape Benoît XVI, et vous me disiez que vous en avez parlé.
Est-ce que vous pourriez nous en dire plus sur cet échange ?
NS
L’Europe a franchi une grande étape avec le Traité simplifié et l’Europe
s’est doté d’un groupe des sages. L’Europe doit maintenant mettre du
concret. La France assurera la présidence de l’Europe après nos amis
Slovènes, au 1er juillet 2008. Et la France essaiera de porter l’idée d’une
Europe de l’immigration, d’une Europe de la défense et d’une Europe de
l’environnement, c’est-à-dire d’une Europe qui ait de grandes ambitions en
matière de développement durable. Pour montrer le chemin au monde, il faut
que le monde arrête de danser sur un volcan.
JMC
Merci Monsieur le Président
Radio Vatican
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Sources:
www.vatican.va -
E.S.M.
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un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 20.12.2007 - BENOÎT XVI |