Benoît XVI demande d'accueillir les
réfugiés |
 |
ROME, le 20 juin 2007 -
(E.S.M.) - Le Pape Benoît XVI a
rappelé que c'est aujourd'hui la Journée mondiale du réfugié organisée
par l'ONU afin que l'opinion publique n'oublie pas qui est contraint à
fuir son pays au risque de perdre la vie.
|
No comment !
Le pape Benoît XVI demande d'accueillir les réfugiés
Asile et droits des réfugiés
Le Pape Benoît XVI a rappelé que c'est aujourd'hui la Journée mondiale du
réfugié organisée par l'ONU afin que l'opinion publique n'oublie pas qui est
contraint à fuir son pays au risque de perdre la
vie.
"Accueillir les réfugiés et leur donner l'hospitalité - a dit Benoît XVI -
est un devoir de solidarité pour tous, car ils ne doivent pas se sentir
isolés par l'intolérance ou le désintérêt. En outre, l'hospitalité est pour
les chrétiens, une manière concrète de manifester l'amour évangélique. Il
faut garantir l'asile et leurs droits à tous ces frères et soeurs éprouvés.
Pour ce, j'invite les responsables des nations, à protéger les personnes qui
se trouvent plongées dans une aussi délicate situation", a conclu le
Saint-Père.
Rappelons le
message du pape Benoît XVI pour la 93e Journée mondiale du migrant et du
réfugié, célébrée le 14 janvier dernier, dans lequel le Saint Père avait
pris l'exemple de la famille de Nazareth et déclarait: "Dans le drame de la
Famille de Nazareth, obligée de se réfugier en Egypte, nous entrevoyons la
douloureuse condition de tous les migrants, en particulier des réfugiés, des
exilés, des dispersés, des déplacés internes et des persécutés. Nous
entrevoyons les difficultés de chaque famille de migrants, les privations,
les humiliations, les restrictions et la fragilité de millions et de
millions de migrants, de déplacés internes et de réfugiés. La Famille de
Nazareth reflète l'image de Dieu conservée dans le coeur de chaque famille
humaine, bien que défigurée et affaiblie par l'émigration".
Benoît XVI attirait également notre attention sur une catégorie de migrants
qui "mérite d'être considérée d'une façon spéciale, celle des étudiants
d'autres pays, qui se retrouvent loin de chez eux, sans une connaissance
adéquate de la langue, parfois privés d'amitié et disposant souvent de
bourses d'études insuffisantes". lire la
suite:
Message de Benoît XVI - "La famille migrante"
JOURNÉE DU RÉFUGIÉ: SECRÉTAIRE GÉNÉRAL, "LE
TRAUMATISME DE L'EXIL FORCÉ"
"Un réfugié ne quitte pas sa maison et son village parce qu'il le veut, mais
parce qu'il y est forcé par la guerre ou la persécution. Il se sauve souvent
parce qu'il craint pour sa vie, parce qu'il a besoin de sécurité, de
protection et de quoi satisfaire ses besoins fondamentaux", rappelle le
secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, dans son message pour la Journée
mondiale des réfugiés, évoquant "l'indicible épreuve de l'exil pour des
dizaines de millions de gens: un traumatisme lourd d'incertitudes, de
privations et d'intolérance". Actuellement, selon les données à disposition
de l'organisme international, "jamais l'humanité n'a été si mobile, jamais
les hommes n'ont aussi souvent changé de pays, de continents", lit-on dans
le communiqué du secrétaire général, précisant que le nombre exact des
réfugiés est difficile à établir car souvent "les chiffres ne tiennent pas
compte des groupes en fuite de l'insécurité et des conflits politiques",
auxquels s'ajoutent les déplacés internes, dont le nombre ne cesse
d'augmenter, "qui vivent comme des réfugiés dans leur propre pays". En 2006,
le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés et les autres
organismes onusiens ont élargi leur soutien à 23 pays devant affronter le
phénomène des déplacés internes qui concerne près de 20 millions de
personnes au total. Une autre catégorie de réfugiés identifiée par Ban
Ki-moon est celle des apatrides – près de 6 millions de personnes dans une
soixantaine de pays – qui ne peuvent pas rentrer chez eux en raison de "leur
appartenance ethnique, de difficultés administratives à obtenir une identité
officielle". Le numéro un du Palais de Verre appelle à "la solidarité
internationale décisive", au "soutien et à notre sympathie" face à l'urgence
humanitaire des millions de réfugiés et déplacés de force qui ont besoin
d'un refuge et de la protection de la loi. D'après Ban Ki-Moon, "tout doit
commencer par une prise de conscience que les réfugiés ne sont pas des
exilés volontaires".
PENSÉES DU JOUR
"Il arrive de plus en plus souvent que les gouvernements ferment leurs
frontières, tout en renforçant les patrouilles des mers, et en envoyant les
dirigeants des bureaux d’immigration respectifs pour exercer des formes de
contrôle dès la phase de pré-embarquement". Les compagnies aériennes et de
navigation sont frappées d’amende si elles transportent des migrants
dépourvus des papiers prescrits. N’étant pas en mesure d’obtenir des visas
et des papiers conformes, les réfugiés deviennent par conséquent les
victimes des politiques de contrôle des frontières". (Père Lluis Magriñà,
directeur du Jesuit Refugee Service International, le Service des jésuites
aux réfugiés, l’une des structures mondiales les plus efficaces et les plus
sensibles par rapport à ce problème.)
"Alors que le nombre des personnes poussées ailleurs par la persécution,
l’intolérance et les violences augmente, nous devons faire face aux défis et
aux requêtes d’un monde en pleine transformation. Paradoxalement, la forte
augmentation du nombre de personnes sans patrie peut devenir l’occasion
d’une amélioration plutôt que d’une dégradation. Reconnaître que les
sans-patries existent constitue la première étape d’importance vitale pour
trouver une solution à leur situation difficile". (Antonio Guterres, Haut
commissaire de l’ONU aux réfugiés.)
Sources: VIS - www.vatican.va
-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 20.06.2007 - BENOÎT XVI -
Brèves |