Benoît XVI rappelle que celui qui
prie ne perd pas son temps |
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ROME, le 20 Mai 2007 -
(E.S.M.) - La prière comme moyen pour puiser
toujours à nouveau la force du Christ devient ici une urgence tout à
fait concrète . Celui qui prie ne perd pas son temps, même si la
situation apparaît réellement urgente et semble pousser uniquement à
l’action écrivait le pape Benoît XVI dans son encyclique.
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Le pape Benoît XVI
Benoît XVI rappelle que celui qui prie ne perd pas son temps
Benoît XVI parlant des prêtres disait aux évêques Maliens, qu’ils n’oublient
jamais, comme que je l’ai écrit dans l’encyclique "Deus
Caritas est", que « celui qui prie ne perd pas son temps,
même si la situation apparaît réellement urgente et semble pousser
uniquement à l’action»
Face aux dangers du sécularisme qui peut conditionner également de nombreux
chrétiens engagés dans le travail caritatif, il faut réaffirmer l'importance
de la prière. Le contact vivant avec le Christ évite que l'expérience des
considérables nécessités et des propres limites peuvent d'un côté pousser
l'opérateur dans l'idéologie qui prétend de faire maintenant ce que Dieu,
semble t'il, ne réussi pas à faire et de l'autre côté, peuvent avoir la
tentation de céder à l'inertie et à la résignation. Qui prie ne perd pas son
temps, écrivait le pape Benoît XVI, même si la situation semble ne pousser
qu'à l'action, et sans prétendre de changer ou de corriger les plans de
Dieu, mais il cherche -sur l'exemple de Marie et des saints - à puiser en
Dieu la lumière et la force de l'amour qui vainc chaque obscurité et égoïsme
présents dans le monde.
Benoît XVI a reçu vendredi matin à Castelgandolfo les évêques du Mali.
Dans le discours qu’il leur a adressé, le pape a également insisté sur la
formation des prêtres qui « doit être envisagée avec grand soin ». Benoît
XVI a insisté sur « l’attention particulière à porter à la maturité
affective [des séminaristes], pour leur permettre de donner une réponse
libre à la vie dans le célibat et la chasteté ". Le pape a également abordé
la question de la préparation de la deuxième assemblée spéciale du Synode
des Évêques pour l’Afrique, l’engagement des laïcs au sein de l’Eglise et de
la société. Benoît XVI a enfin salué les « relations cordiales » entretenues
entre chrétiens et musulmans au Mali. Monseigneur Jean Gabriel Diarra est le
président de la Conférence des Evêques du Mali.
Au Mali
le récent scrutin présidentiel continue de susciter des passions après
l'annonce de la victoire du président sortant Amadou Toumani Touré avec 68 %
des voix, taux contesté par l'opposition. Quelques heures avant ces
présidentielles, le numéro un de la Conférence épiscopale au Mali,
s'exprimant à ce propos, s’est dit confiant sur l’avenir du pays. Mgr
Jean-Gabriel Diarra, évêque de San et président de la Conférence épiscopale
du Mali, a été interviewé par l'agence vaticane Fides .
Mgr Jean-Gabriel Diarra
estime qu’il est nécessaire d’élever la scolarisation de la population et
que le système éducatif doit être amélioré. Ceci de façon à ce que, à long
terme, il soit possible d’élever le débat politique et de créer une
démocratie plus avancée, soutient le prélat sur ces élections. Celles-ci
viennent de se dérouler mettant en lice huit candidats à la présidence.
Ibrahim Boubacar Keita, le principal opposant du président sortant Amadou
Toumani Touré, a obtenu 19 % des voix. Le Fdr, principal cartel de
l'opposition, a qualifié ces élections de mascarade. Celles-ci ont connu un
taux de participation de 36 % en se déroulant en un seul tour. Pour la
première fois dans l’histoire du Mali, on a noté une femme candidate au
fauteuil présidentiel, à savoir Aminata Sidibé. Celle-ci est professeur
d'université. Elle a présenté un programme électoral axé sur les questions
d’ordre environnemental.Pour
Mgr Jean-Gabriel Diarra, “les élections sont un signe de vitalité du pays
mais nous devons fournir un effort supplémentaire pour faire en sorte que la
population comprenne ce que signifie voter et ce qu’est la démocratie. “A
regarder la façon dont s’est déroulée la campagne électorale, j’ai remarqué
qu’il existe un écart entre la façon dont sont présentées les élections par
des moyens de communication de masse, en particulier par la télévision, et
la perception que les personnes ont du processus électoral”, a souligné le
président de la Conférence épiscopale du Mali et évêque de San.
Benoît XVI reçoit les évêques du Mali:
Benoît XVI
Sources:
www.vatican.va
-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 20.05.2007 - BENOÎT XVI -
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