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19 Avril 2005
 

Éthique sexuelle. Six professeurs discutent du cas Ratzinger - Benoît XVI

 

Rome, le 18 décembre 2010  - (E.S.M.) - Luke Gormally, de l'Académie Pontificale pour la Vie, répond à Martin Rhonheimer, de l'Université Pontificale de la Sainte Croix. Puis deux philosophes catholiques italiens. Et un Argentin. Et George Weigel... Tout cela à partir d'une phrase du pape

Éthique sexuelle. Six professeurs discutent du cas Ratzinger - Benoît XVI

par Sandro Magister

Le 18 décembre 2010 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - C’est désormais évident. Il y a une affirmation de Benoît XVI, dans son livre-entretien "Lumière du monde", qui ne plaît vraiment pas à certains penseurs catholiques

C’est la phrase par laquelle le pape Joseph Ratzinger conclut sa réflexion sur le sida et le préservatif. Celle où il dit que "naturellement l’Église ne considère pas les préservatifs comme la solution authentique et morale" ; mais que dans certains cas, "avec l'intention de diminuer la contagion", leur utilisation "peut représenter un premier pas dans la voie qui conduit à une sexualité vécue autrement, plus humaine".

L’un des penseurs qui jugent "plutôt vague" et génératrice de confusion cette idée d’"humaniser la sexualité" est le professeur Luke Gormally, membre de l’Académie Pontificale pour la Vie et ancien directeur du Linacre Centre for Healthcare Ethics de Londres.

D’après lui, l'utilisation du préservatif ne peut en aucun cas être admise par l’Église, pas même pour ceux qui veulent protéger leur santé ou celle des autres.

Il l’écrit et donne ses arguments dans la lettre ouverte que l’on trouvera ci dessous, lettre qu’il a confiée à www.chiesa.

Dans sa lettre, Gormally répond à Martin Rhonheimer, professeur à l’Université Pontificale de la Sainte Croix, qui avait au contraire soutenu, dans un texte paru il y a quelques jours et qu’il a lui aussi confié à www.chiesa, une interprétation positive des propos de Benoît XVI : À propos du préservatif et du sida le pape est descendu de sa chaire

L’opposition entre Rhonheimer et Gormally n’est pas nouvelle. Un premier dialogue entre eux, sur le même sujet, remonte à 2004 et 2005. Les textes de cette précédente controverse ont également été reproposés ces jours-ci dans leur intégralité par www.chiesa.

Aujourd’hui les deux hommes sont de nouveau à couteaux tirés. Gormally juge les thèses de Rhonheimer "profondément subversives de l'enseignement de l’Église en matière d’éthique sexuelle" et il demande que la congrégation pour la doctrine de la foi se prononce avec autorité : contrairement à ce que cette même congrégation aurait fait – dit-il – en 2004, quand elle a paru donner son feu vert à l'article de Rhonheimer publié cette année-là.

Rhonheimer et Gormally représentent les deux principaux fronts dans la controverse lancée par les propos de Benoît XVI : le premier plus ouvert, le second plus rigide.

Comme à Gormally, www.chiesa a donné la parole à d’autres partisans d’une interprétation restrictive des propos du pape : de Joseph Fessio à Christine Vollmer, de James Bogle à Steven Long.

Autre partisan du "non" absolu au préservatif : Mgr Michel Schooyans, ancien professeur des universités catholiques de Louvain et de São Paulo au Brésil et membre de deux académies pontificales, pour la vie et pour les sciences sociales. Sur cette question – a-t-il fait savoir – il s’en tient fermement aux prises de position qu’il a exprimées dans un essai paru il y a cinq ans : Le sida et le préservatif

Inversement, un philosophe catholique italien de premier plan, qui écrit sous le pseudonyme de "Giovanni Onofrio Zagloba", est intervenu, toujours sur www.chiesa, pour exprimer des points de vue qui sont proches de ceux de Rhonheimer ou plutôt qui admettent encore plus largement l'utilisation du préservatif :

Un autre philosophe catholique italien, admirateur de saint Thomas, le professeur Alessandro Martinetti, a également pris des positions modérément ouvertes dans cette réflexion approfondie qu’il a confiée à www.chiesa :

Ce n’est pas tout. Un ingénieur argentin passionné de philosophie et de théologie a envoyé son argumentation à www.chiesa. Il signe "Johannes Argentus" et, comme "Zagloba", il est partisan d’une interprétation extensive des propos du pape :

Et enfin – mais la controverse connaîtra certainement d’autres développements – le professeur George Weigel, célèbre biographe de Jean-Paul II et membre de l'Ethics and Public Policy Center de Washington a exprimé dans le magazine "First Things" ce qu’il pense de l’affaire.

Weigel accuse "L'Osservatore Romano" et le directeur de la salle de presse du Vatican, le père Federico Lombardi, d’avoir inoculé à l'opinion publique l'idée que l'enseignement de l’Église et du pape à ce sujet a changé. Il demande donc au Saint-Siège de publier au plus tôt un "substantiel éclaircissement": The Pope, the Church, and the Condom- Clarifying the State of the Question

Voici donc maintenant le texte du professeur Gormally, tandis que, pour toutes les autres interventions, on a indiqué les renvois à leurs pages web respectives.

Anglais


 

Traduction française par Charles de Pechpeyrou, Paris, France.


 

Source: Sandro Magister
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 18.12.2010 - T/International

 

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