Cité du Vatican, le 18 avril 2008  - (E.S.M.) - Mercredi, le Pape Benoît XVI a été reçu par le président Georges W Bush à la Maison Blanche, première étape de son voyage outre-Atlantique. “Préoccupation commune pour la situation en Irak et en particulier pour les conditions précaires de la communauté chrétienne dans le pays et ailleurs dans la région", mais aussi les perspectives de paix au Moyen-Orient.

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Benoît XVI et Bush tiennent aux considérations morales et religieuses

Synthèse de la première journée

Mercredi, le Pape Benoît XVI avait été reçu par le président américain à la Maison Blanche, première étape de son voyage outre-Atlantique. “Préoccupation commune pour la situation en Irak et en particulier pour les conditions précaires de la communauté chrétienne dans le pays et ailleurs dans la région", mais aussi les perspectives de paix au Moyen-Orient avec la résolution du conflit en cours depuis plusieurs décennies ainsi que la mise en place de politiques coordonnées pour l’accueil des immigrés latino-américains aux États-Unis. Tels seraient certains des thèmes affrontés durant cette rencontre selon un communiqué officiel et les nouvelles diffusées par la presse. Le Pape et le président, en exprimant leur refus total du terrorisme et de la manipulation de la religion pour justifier des actes immoraux et violents contre des innocents, ont souligné la nécessité d’affronter le terrorisme avec des moyens adéquats qui respectent l’être humain et ses droits. Pour l’Irak, la note conjointe affirme également que “le Saint-Père et le président ont exprimé l’espoir que la violence finisse et qu’une solution globale soit rapidement trouvée pour les crises affligeant la région".

Un passage du communiqué officiel fait explicitement référence "aux considérations morales et religieuses auxquelles les deux parties tiennent en particulier" dont "le respect de la dignité de la personne humaine; la défense et la promotion de la vie, du mariage et de la famille; l’instruction des générations futures; les droits humains et la liberté religieuse; le développement durable et la lutte contre la pauvreté et les pandémie, en particulier en Afrique". Selon l’agence de nouvelles religieuses Sir, de la Conférence épiscopale italienne (Cei), Benoît XVI a ajouté que : “La démocratie peut seulement fleurir, ce que vos pères fondateurs savaient bien, lorsque les chefs politiques et ceux qu’ils représentent sont guidés par la vérité et portent la sagesse, engendrée par le principe moral, dans les décisions concernant la vie et le futur de la nation”. L’Église, a-t-il poursuivi, “désire contribuer à la construction d’un monde toujours plus digne de la personne humaine” convaincue que la foi “nous offre la force de répondre à notre grande vocation et l’espoir qui nous inspire pour œuvrer à une société toujours plus juste et fraternelle”. Hier soir, après une Rencontre de prière avec les évêques américains dans la Basilique de l’Immaculée Conception, Benoît XVI, écrit l’agence de presse italienne Ansa de son bureau à Washington, a célébré son 81ème anniversaire avec les évêques américains, à la nonciature de Washington, où “le gâteau au chocolat reproduisait le Vatican”. Seuls les membres de sa délégation, le personnel de la nonciature, où le Pape est accueilli pendant son séjour de trois jours à Washington, et une quinzaine de cardinaux américains – précise l’Ansa – ont pris par au repas organisé en son honneur.[CO][CO]

Texte original du discours du Saint Père ►Italien
 

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Sources : Agence Misna

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Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 18.04.2008 - T/USA