La Transfiguration de Girolamo da Sermoneta -  Pour agrandir l'image ► Cliquez

Le pape Benoît XVI nous demande de nous transfigurer par Lui

Le Saint-Père s'adresse aux pèlerins francophones lors de la prière de l'Angélus

Je vous salue, chers pèlerins de langue française, venus vous associer à la prière de l’Angélus, en particulier le groupe de laïcs du Burkina Faso accompagné de prêtres jubilaires. En ce temps de Carême, à l’imitation d’Abraham qui a quitté sa terre pour répondre à la promesse de Dieu, nous sommes invités à nous mettre en route pour suivre le Fils bien-aimé du Père. Puissions-nous, par la prière, la pénitence et le partage, - demande Benoît XVI - marcher à la suite du Christ, pour nous laisser transfigurer par Lui. Avec ma Bénédiction apostolique.

Paroles du Saint-Père avant la prière de l'Angélus ► Benoît XVI nous invite à nous laisser "transfigurer dans l'Espérance"

Texte original du discours de Benoît XVI ►PAROLE DEL PAPA ALLA RECITA DELL’ANGELUS

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2ème dimanche de Carême (les lectures)

LE MOT DU CURE

Et Il fut transfiguré devant eux… (Évangile – Mt 17, 2)

Cette scène fait partie des faits qui révèlent que ce Jésus de Nazareth est bien le Fils de Dieu envoyé par le Père, qui manifeste que Celui-ci est son Fils bien-aimé en qui Il a mis tout son amour. Comme lors du Baptême dans le Jourdain (Mt 3,17). C'est donc une épiphanie.

Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean. Il les prépare pour la part qu'ils devront prendre à la Passion de leur Maître et Sauveur, au jardin des oliviers, lors de Son agonie (Mt 26,37-Mc 14,33).

Par cette transfiguration, Il voulait avant tout prémunir ses disciples contre le scandale de la croix et (…) empêcher que les abaissements de sa Passion volontaire ne troublent leur foi. (Saint Léon le Grand, sermon pour le 2ème dimanche de Carême).

Si nous bénéficions de grâces particulières, de faveurs du Seigneur, Il nous demandera aussi de participer plus profondément à sa Passion par les épreuves qu'Il nous permettra d'embrasser pour notre salut et le salut du monde.

Il les prend à l'écart. Ce n'est pas dans le bruit, dans le monde, dans l'agitation, la suractivité que l'on trouve Dieu, qu'on entend Sa voix, que l'on peut recevoir ses grâces. C'est dans la solitude, le repos et le silence (souvent dans les églises où Il demeure au tabernacle et où Il nous attend). Quand tu pries, retire-toi dans ta chambre, ferme sur toi la porte, et prie ton Père qui est là, dans le secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra (Mt 6,6. Juste avant d'enseigner le Pater).

Sur une haute montagne. Il faut prendre de l'altitude; en toutes choses. Vis à vis de soi-même, des autres et des évènements extérieurs. Il faut les regarder dans la foi, avec distance, réserve, prudence, surnaturel. Avec le regard de Dieu, qui n'est pas celui des hommes. Au contraire de la pression des médias: "réagissez les premiers aux informations que nous sommes les premiers à vous donner!". Voilà ce qu'on entend tous les jours sur une radio.

Son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Il cache sa divinité, qui est ici manifestée de façon éclatante, dans son humanité, mais Il est Dieu. Même sur la croix. Mais Il a mené sa mission par une longue préparation, inconnue du monde, à Nazareth. Le silence, la discrétion, le travail et la prière. Dans son humanité nous entrons dans la nuit, l'abandon, la souffrance. Mais dans sa divinité, la nuit s'illumine, la souffrance se change en joie et nous quittons l'abandon pour rejoindre la grande famille des élus!

Le Christ apparaît entre la Loi, Moïse, et Elie, les Prophètes (St Hilaire). Il va accomplir la Loi (non l'abolir) et réaliser l'annonce des Prophètes: Il est bien le Messie-sauveur.

La nuée lumineuse qui les couvrit de son ombre est la manifestation de l'Esprit-saint. Tous, sont enveloppés de la Lumière et de l'Amour infini de Dieu, pour son peuple Israël (Je ferai de toi une grande nation dit Dieu à Abraham; Genèse 12 – 1ère lecture), et pour toutes les nations pour lesquelles le Christ va offrir Son sacrifice.

Relevez-vous, n'ayez pas peur ! nous dit aussi Jésus en ce début de Carême. Dans la foi et la confiance.

En mon coeur je t'ai dit: je cherche ton visage, Seigneur, je le recherche, ne détourne pas de moi ta face. (Introït).

abbé Christian LAFFARGUE, curé

"En ce deuxième Dimanche de Carême, l'Église nous invite à contempler le Christ, transformé sur le mont Tabor, pour que, illuminés par sa Parole, nous puissions vaincre les épreuves quotidiennes de la vie et être au milieu du monde des témoins de sa gloire." Ce sont les paroles que le Saint-Père adressait aux pèlerins de langue espagnole après la prière de l'Angélus.

 

Sources: www.vatican.va - E.S.M.

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Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 18.02.2008 - BENOÎT XVI