Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

LÉON XIV

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Benoît XVI nous invite à nous laisser "transfigurer dans l'Espérance"

 

Cité du Vatican, le 17 février 2008  - (E.S.M.) - Ce midi, en ce deuxième dimanche de Carême,  le Saint Père Benoît XVI a récité la prière de l'Angélus avec les très nombreux fidèles et pèlerins rassemblés Place Saint Pierre et nous a invités à réfléchir sur l'évènement extraordinaire de la Transfiguration sur la montagne.

Le pape Benoît XVI à l'Angélus du 17 février 2008 - Pour agrandir l'image Cliquer

Benoît XVI nous invite à nous laisser "transfigurer dans l'Espérance"

Angélus en ce deuxième dimanche de Carême

Ce midi, en ce deuxième dimanche de Carême,  le Saint Père Benoît XVI a récité la prière de l'Angélus avec les très nombreux fidèles et pèlerins rassemblés Place Saint Pierre et nous a invités à réfléchir sur l'évènement extraordinaire de la Transfiguration sur la montagne.

Paroles du Saint-Père avant la prière de l'Angélus

Chers frères et sœurs,

Hier se sont conclus ici, dans le Palais Apostolique, les  Exercices Spirituels qui, comme tous les ans, ont vu unis dans la prière et dans la méditation, le pape et ses collaborateurs de la Curie Romaine. Je remercie ceux qui nous ont été proches spirituellement : que le Seigneur veuille les récompenser pour cette générosité. Aujourd’hui, deuxième dimanche de Carême, en poursuivant le chemin pénitentiel, la liturgie, après nous avoir présenté dimanche dernier l'Évangile de la tentation de Jésus dans le désert, nous invite à réfléchir sur l'évènement extraordinaire de la Transfiguration sur la montagne. Considérés ensemble, ces deux  épisodes anticipent le mystère pascal : la lutte de Jésus avec le tentateur, précède au grand duel final de la Passion, tandis que la lumière de son Corps transfiguré anticipe la gloire de la Résurrection. D'une part, nous voyons Jésus pleinement homme, qui partage avec nous-même la tentation ; de l'autre, nous le contemplons comme Fils de Dieu, qui divinise notre humanité. De cette manière, nous pourrions dire que ces deux dimanches font fonction de piliers sur lesquels repose tout l'édifice du Carême jusqu'à Pâques, et même la structure de la vie chrétienne tout entière, qui consiste essentiellement dans le dynamisme pascal : de la mort à la vie.

La montagne - le Tabor comme le Sinaï - est le lieu de la proximité avec Dieu. C'est l'espace élevé, par rapport à l'existence quotidienne, où on peut respirer l'air pur de la création. C'est le lieu de la prière, où on est en présence du Seigneur, comme Moïse et comme Elie, qui apparaissent auprès de Jésus transfiguré et parlent avec Lui de l'« exode » qui les attend à Jérusalem, c'est-à-dire de sa Pâque. La Transfiguration est un événement de prière : en priant, Jésus s'immerge en Dieu, s'unit intimement à Lui, adhère avec sa volonté humaine à la volonté de l'Amour du Père, et ainsi la lumière l'envahit et apparaît visiblement la vérité de son être : Il est Dieu, Lumière de Lumière. Même les vêtements de Jésus deviennent immaculés et resplendissants. Cela fait penser au Baptême, au vêtement blanc que mettent les néophytes. Celui qui renait dans le Baptême est revêtu de lumière anticipant l'existence céleste, que l'Apocalypse représente avec le symbole des vêtements blancs (cfr Ap 7,9.13). Voilà le point crucial : la transfiguration est l'anticipation de la résurrection, mais celle-ci présuppose la mort. Jésus manifeste aux Apôtres sa gloire, pour qu'ils aient la force d'affronter le scandale de la croix, et comprennent qu'il faut passer à travers beaucoup de souffrances pour arriver au Royaume de Dieu. La voix du Père, qui résonne d'en haut, proclama Jésus son Fils bien-aimé comme dans le Baptême dans le Jourdain, en ajoutant : « Écoutez le » (Mt 17.5). Pour entrer dans la vie éternelle, il faut écouter Jésus, le suivre sur le chemin de la croix, en portant dans le cœur comme Lui, l'espérance de la résurrection. « Spe Salvi », sauvés dans l'espérance. Aujourd'hui nous pouvons dire : « Transfiguré dans l'espérance ».

En nous adressant maintenant en prière à Marie, nous reconnaissons en Elle la créature humaine transfigurée intérieurement par la grâce du Christ, et laissons-nous guider par Elle pour parcourir avec foi et générosité l'itinéraire de Carême.

Texte original du discours du Saint Père PAROLE DEL PAPA ALLA RECITA DELL’ANGELUS
Benoît XVI appelle au dialogue sincère au Liban

 
Regarder la vidéo en italien - Français

Deuxième dimanche de Carême (les lectures)
DIMANCHE DE LA TRANSFIGURATION DE JÉSUS  (synthèse des lectures)

A son baptême par Jean Baptiste, Jésus est désigné comme Fils de Dieu. Au désert, il est tenté comme Fils de Dieu. Troisième volet d'un triptyque, le récit de la Transfiguration achève de montrer ce que Dieu fait quand Il appelle Jésus « Fils ». Son baptême préfigurait la descente dans les enfers de la mort ; la Tentation était vaincue parce qu'Il s'insère dans l'histoire d'un peuple ; la Transfiguration révèle « que sa passion le conduirait à la gloire de la résurrection » (préface de ce dimanche). Bien sûr, dans l'évangile, cet épisode ne suit pas immédiatement celui des Tentations. Il se situe au début de la deuxième période de la vie publique de Jésus, au moment où Celui-ci demande aux Apôtres de confesser leur foi et où aussi des menaces de mort se précisent. Mais le raccourci auquel nous invite la liturgie est significatif : chaque dimanche, même de Carême, est Pâques. La lumière sur le Sinaï a illuminé Moïse, puis Élie. Elle irradie maintenant le Golgotha. Cette « joyeuse lumière, splendeur éternelle du Père » (Lucernaire), c'est le Christ ressuscité pour nous.

Alors, « pourquoi ne pas rester ? », disons-nous avec les Apôtres. Sentiment légitime d'être bien, si bien, à sa place d'homme ou de femme, d'enfant aussi, d'avoir enfin trouvé la communion parfaite avec soi, avec les autres, d'être délivré de la mort et de la peur. Pourquoi ne pas rester dans cette intimité où Jésus donne son visage à contempler, se laisse regarder en ce qu'il est ? Y a-t-il dans ce monde autre chose à voir, qui serait comparable au don de son visage lumineux ? Mais les Apôtres ont eu peur. Non pas de la lumière mais de la voix. La pratique liturgique consisterait-elle alors à apprivoiser cette voix, à faire l'apprentissage de la parole de Dieu ? Et ainsi nous permettre de demeurer « en sa présence, tout au long de nos jours » (cantique de Zacharie) ?

Entre voix et le « vois » du verbe voir, dans la langue française, il n'y a qu'une lettre de différence. En ce qui concerne la voix, cette lettre est en forme de croix. La Transfiguration de Jésus ne fait pas l'économie de la croix mais nous prépare à voir, dans le visage du crucifié, le visage lumineux du Fils de Dieu.

Tous les textes du temps de Carême Table Carême

Sources:  www.vatican.va(© traduction E.S.M.)
© Copyright 2007 du texte original - Libreria Editrice Vatican

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 17.02.2008 - BENOÎT XVI

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante