Benoît XVI fait peur parce qu’il
propose un vrai dialogue universel |
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Cité du Vatican, le 18 janvier 2008 -
(E.S.M.) - Nous n’aurons pas
peur de la confrontation à l’intérieur de l’Eglise et à l’extérieur.Nous
le ferons, sous la direction du bien-aimé Pape Benoît XVI qui, à Munich,
le 10 septembre 2006, dans l’homélie de la Messe, dans la ligne de la
phrase « n’ayez pas peur du Christ » de Jean Paul II, a rappelé ceci : «
Notre foi, nous ne l’imposons à personne… La foi peut se développer
seulement dans la liberté.
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Le pape Benoît XVI -
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Benoît XVI fait peur parce qu’il propose un vrai dialogue universel
VATICAN - LES PAROLE DE LA DOCTRINE par l’Abbé Nicola Bux et l’Abbé
Salvatore Vitiello - Le Roi est nu (la fausse « tolérance laïque » a montré
son visage)
A présent, il semble vraiment que le roi est nu (« roi » est écrit en
lettres minuscules). La fausse « tolérance laïque a montré son visage : les
paladins des droits de l’homme devraient expliquer ce qu’est la liberté de
conscience et de religion, jusqu’à la
lettre
des 138 musulmans qui s’intitule de manière significative «
Une parole
commune entre nous et vous »
De notre côté, nos comprenons le dialogue comme un temps employé pour
écouter l’autre, pour bien comprendre qui il est, où il va, en qui il croit.
L’ignorance, en revanche, engendre le préjugé et, en chaîne, la violence. Si
l’on ne se connaît pas, la peur naît inévitablement, et l’autre est
considéré comme un danger et non pas certes comme un frère.
Le dialogue semble se montrer comme une arme émoussée dans les mains de ceux
qui, « catholiques du désaccord », comme ils s’appelaient eux-mêmes dans le
temps, ou « adulte » comme on dit aujourd’hui - qui veut dire en somme « je
me sens mal à l’aide dans l’Eglise, mais vous devez m’écouter et non pas le
magistère » - et il a perdu substantiellement le sens de sa propre identité.
Benoît XVI fait peur peut-être parce qu’il propose un vrai dialogue
universel - comme il l’a montré à
Regensburg - en s’adressant vraiment à
tous : aux agnostiques et aux sceptiques, aux juifs et aux musulmans, aux
chrétiens sécularisés.
Il propose un « illuminisme authentique » par «
un élargissement de notre
concept de raison et de l’usage que l’on en fait », dans le but de réaliser
« un dialogue authentique des cultures et des religions ».
En philosophie et en théologie, mais dans la même culture en général, le
concept de raison et le concept de dialogue ont besoin d’une nouvelle
compréhension, étant donné que le Pape y ajoute sans cesse l’attribut «
authentique, vrai ». Jusqu’à présent, on a considéré que n’avaient la
dignité de « dialogue » que les meetings où les différences étaient
atténuées au nom de ce qui unit. Quelqu’un a déclaré de manière efficace
qu’on en est arrivé à retenir comme vrai, chez les catholiques, seulement la
vérité de l’autre.
En vérité, dans certains milieux théologiques et dans la société italienne,
il n’y a pas une pleine convergence sur l’idée de raison et de dialogue. Il
est nécessaire, en conséquence, de faire un long travail pour chercher à se
mettre d’accord sur les « fondamentaux », si l’on veut aider le rapport
correct entre religion et domaine public.
Nous chercherons donc les interlocuteurs chez les laïcs non croyants et chez
ceux qui sont religieux, qui ne renoncent pas à la critique de leur propre
foi ou à leur système de pensée, mais aiment « penser et faire penser » :
cela fait « avancer la pensée » et la change.
C’est pourquoi nous n’aurons pas peur de la confrontation à l’intérieur de
l’Eglise et à l’extérieur, même avec tous ceux qui sont, de manière
pertinente et irresponsable, des fauteurs de confusion.
Nous le ferons, sous la direction du bien-aimé Pape Benoît XVI qui, à
Munich, le 10 septembre 2006, dans l’homélie de la Messe, dans la ligne de
la phrase « n’ayez pas peur du Christ » de Jean Paul II, a rappelé ceci : «
Notre foi, nous ne l’imposons à personne… La foi peut se développer
seulement dans la liberté. Mais c’est la liberté des hommes à laquelle nous
faisons appel, pour qu’elle s’ouvre à Dieu, qu’elle le cherche, qu’elle
l’écoute ». Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende.
Sources:
www.vatican.va-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 18.01.2008 - BENOÎT XVI |