Le 17 janvier 2010 - (E.S.M.) - Après la prière de l'Angelus, le Saint-Père Benoît XVI est revenu sur le drame que vit la population d'Haïti.

Séisme en Haïti : Benoît XVI encourage l'effort des nombreuses organisations caritatives

Le 17 janvier 2010 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Après la prière de l'Angelus, le Saint-Père Benoît XVI est revenu sur le drame que vit la population d'Haïti.
"Notre pensée, ces derniers jours, est tournée vers les chères populations d'Haïti, et notre prière devient toute triste, a déclaré le Saint-Père. Le Nonce Apostolique, qui grâce à Dieu se porte bien, me tient constamment informé, et ainsi j'ai appris la douloureuse disparition de l'Archevêque, ainsi que celle de nombreux prêtres, religieux et séminaristes. Je suis et encourage l'effort des nombreuses organisations caritatives, qui prennent en charge les nécessités immenses du Pays. Je prie pour les blessés, pour le sans-abris, et pour tous ceux qui ont perdu la vie de façon tragique.

Puis, s'adressant aux pèlerins francophones, Benoît XVI a imploré la protection de la Vierge Marie, "particulièrement pour la chère population haïtienne, si durement éprouvée, afin qu’elle trouve assistance et réconfort. Que Notre-Dame du Perpétuel Secours, patronne d’Haïti, protège ses fils et ses filles ! "

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LES VIVRES ET L'EAU SONT INSUFFISANTS

Dans un rapport publié vendredi soir, les Nations Unies estiment à 550 millions de dollars - soit 380 millions d'euros environ - les besoins immédiats des Haïtiens en termes d'aides humanitaires, a annoncé à la MISNA Fabio Preziosi, porte-parole du Centre régional d'informations des Nations Unies (Unric), 72 heures après le séisme. "Cet appel éclair - soutient M Preziosi se référant au document - servira de base pour les États et pour organiser prochainement une conférence internationale de collecte de fonds".

En attendant, à Port-au-Prince, la phase des opérations de recherches et de sauvetage de rescapés ensevelis sous les décombres est sur le point de se terminer. Cependant, le drame vécu par Haïti ne réside pas seulement dans les pertes de vies humaines causées par le séisme - et qui s'élèveraient à 50.000 selon le Comité international de la Croix Rouge (Cicr) - mais aussi dans la pénurie des vivres et de l'eau potable.

À l'aéroport de Port-au-Prince atterrissent tant des chargements humanitaires de provisions et médicaments que des avions-cargos transportant des véhicules et appareils destinés au déblayage des gravats. L'accès à la population demeure néanmoins un grave problème. Tout en annonçant le déploiement à Haïti de 9000 à 10.000 soldats américains d'ici lundi, l'amiral Mike Mullen n'a pas tenté de dissimuler les difficultés : larguer les aides des avions risquerait d'intensifier la confusion et les désordres ; pourtant, le port endommagé et les rues obstruées par les ordures ne favorisent pas les transports routiers. De même, l'absence d'institutions locales aptes à coordonner les secours et assurer la sécurité des habitants suscite une grande préoccupation. M Graziosi indique à la MISNA que près de 7000 casques bleus de la mission locale de l'Onu (Minustah), flanqués de 2000 policiers haïtiens et, dans le secteur de l'aéroport, de 300 unités de la 82ème Airborne Division des États-Unis, patrouillent dans les rues de la capitale. Selon nombre d'observateurs, d'ailleurs, l'engagement des États-Unis dans la crise haïtienne s'avèrera crucial.

En attendant, les marques de solidarité en provenance du Sud du monde continuent de se multiplier, comme c'est par exemple le cas de Cuba, dont l'Église catholique a appelé vendredi ses fidèles à collecter des fonds malgré la grande pauvreté de la population. (VG/CN misna)
 

Sources : www.vatican.va -  (© traduction E.S.M.)
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Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 17.01.2010 - T/Benoît XVI