Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Haïti était déjà un pays très pauvre avant le tremblement de terre, et maintenant ?

 

Le 16 janvier 2010 - (E.S.M.) -  “Les secousses continuent, mais moins violentes. Nous avons besoin de tout et pour beaucoup de temps encore !” déclare à Fides le Nonce apostolique.

No comment !

Haïti était déjà un pays très pauvre avant le tremblement de terre, et maintenant ?

Le 16 janvier 2010 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde -“Nous nous trouvons en grande difficulté. Nous n’avons plus de réserves d’eau et les stations d’essence sont fermées. Il n’y a pas d’électricité. Ici, à Port-au-Prince, les choses sont compliquées, on manque de tout, nous avons besoin de tout et pour longtemps encore” déclare à Fides l’archevêque Bernardito Auza, nonce apostolique à Haïti. L’archevêque de Port-au-Prince, Mgr Miot, homme “bon et souriant”, est mort car la force du tremblement de terre l’a projeté à terre depuis le balcon de sa chambre, tandis qu’il attendait qu’on vienne le chercher pour aller à une cérémonie. “Il faut encore vérifier le nombre de prêtres et de religieux/ses qui sont morts, certains à retrouver sous les décombres – poursuit le nonce. Même le vicaire général de Port-au-Prince, Mgr Charles Benoit, et le chancelier l’abbé Cherie sont encore sous les décombres. L’archevêché de quatre étage est réduit à tas de ruines”. Dans son tour de reconnaissance, Mgr Auza a visité le grand séminaire, réduit aussi à un tas de ruines, sauf un bâtiment. Tous les formateurs sauf un ont pu sortir des ruines, trois ou quatre séminaristes manquent encore à l’appel, neuf sont mort, dont les 7 du séminaire philosophique. “J’ai aussi visité les maisons religieuses et les centres pour voir la situation et pour exprimer la sollicitude du Saint Père : tous sont reconnaissants et demandent de l’aide pour les leurs qui sont encore ensevelis sous les décombres. Nous cherchons à regrouper les religieux et les prêtres qui sont sans rien”. Le nonce raconte aussi que les personnes “dorment ou errent sans but à travers les rues, mais beaucoup sont aussi partis pour les montagnes, par crainte d’un tsunami”. Certains évêques ont réussi à se rendre jusqu’à la nonciature pour organiser ce qu’il y a à faire et pour prendre des décisions. (SL)


De l’archevêché de Santiago de los Caballeros : “le pays a ouvert les portes de tous les hôpitaux et renforcé le personnel médical”, demain un télé-marathon pour recueillir des fonds

Mgr Ramon Benito de La Rosa y Carpio, archevêque métropolite de Santiago de los Caballeros, en République dominicaine, a été contacté par Fides pour avoir les mises à jour sur la situation et sur les aides envers l’Église proche d’Haïti. “En ce moment, nos frères d’Haïti ont besoin urgemment de lait, d’eau, de pain, de produits alimentaires en conserve, de linge et de tente pour dormir” informe le texte adressé à Fides par l’archevêque. “Le pays a ouvert les portes de tous les hôpitaux pour offrir leur aide aux victimes du tremblement de terre en Haïti – poursuit le message. Le Ministre de la Santé a envoyé dans la zone frontière, des spécialistes en traumatologie et en anesthésie. Des centres mobiles de premiers secours pour les blessés ont été installés. Ont également été installés des repas populaires proches des frontières pour pouvoir offrir des rations alimentaires aux frères voisins d’Haïti. L’Institut des Télécommunic ations de Saint Domingue a envoyé des techniciens spécialisés pour pouvoir rétablir les communications dans le pays touché par le tremblement de terre”. L’Église de Saint Domingue est en train de s’organiser au niveau des diocèses et des paroisses de toute la République dominicaine. L’archidiocèse de Santiago de los Caballeros a déjà organisé des collectes pour aider Haïti et samedi 16 janvier, il y a un programme de télé-marathon durant laquelle l’institution “Santiago Solidario”, corporation des institutions de la ville en coordination avec l’archidiocèse, promouvra la principale collecte d’aide pour le pays voisin. (CE)

Les 5 séminaristes camilliens disséminés sont retournés chez eux et sont déjà au travail dans l’hôpital où l’on opère sans anesthésie

Les 5 séminaristes camilliens sont rentrés chez nous, ils vont bien et sont déjà au travail dans notre hôpital”. C’est la bonne nouvelle apprise par Fides, que le supérieur de la communauté camillienne de Port-au-Prince, le Père Crescenzo Mazzella, a donné au P. Antonio Menegon du secrétariat des Missions camilliennes de Turin. “Notre hôpital est en bon état et fonctionne à plein rythme : plus de 500 personnes du tremblement de terre ont été soigné et remises sur pied ; au moment présent, il y a en a une centaine qui occupent toutes les places possibles – raconte le P. Menegon. Sans arrêt il arrive des blessés, avec les membres brisés, des hémorragies, des traumatismes internes. Actuellement, placés sous les portiques, dans les cours de l’hôpital, il y a des centaines de malades. Trois médecins et 5 infirmières travaillent jour et nuit, en plus naturellement des membres de la communauté. Malheureusement la terre continuent de trembler, et il n’y a pas de temps pour s’arrêter : on continue les secours”. “Il manque de l’eau, de la nourriture, des médicaments. La population est affamée et n’a rien à manger ni à boire, continue le P. Menegon, les nécessités immédiates sont la nourriture et les médicaments, en particulier les antibiotiques, les produits anesthésiques, les antitétaniques, les gouttes à goutte, les gazes, les pansements, les désinfectants. En alimentation : riz, pâtes, huile, cubes de bouillon, conserves (tomates pelées, haricots, pois), thon, viande en boîte. Un container est déjà parti, d’autres partiront la semaine prochaine. Nous réceptionnons des fonds qui seront utilisés pour les premières interventions et pour la reconstruction. On redoute les saccages, les violences, il n’y a pas de forces de l’ordre, le corps de police est décimé. Nous vous demandons de prier pour que cette population pauvre et désespérée puisse être soulagée, puisse se remettre sur pied et continuer à vivre malgré tout”.

Selon ce que rapporte un autre religieux camillien, le Père Joaquim Paulo Cipriano, tous les enfants qui fréquentent l’école camillienne sont vivants, et même l’école a tenu bon face aux secousses, les édifices de l’hôpital ont subi de légères lésions, seul le château d’eau risque de s’écrouler. L’hôpital travaille à plein rythme, il y arrive des blessés et des moribonds qui sont soignés sans anesthésies parce qu’il n’y en a plus, a déclaré le Père Cyprien. Même le staff de la Camillian Task Force Central de Rome sont en train d’organiser une équipe conduite par le frère Luca Perletti, consulteur général des Missions camilliennes, composée de personnel médico-infirmier, parmi lequel en toute probabilité des Sœurs camilliennes aide-infirmières, pour se rendre en peu de temps à Haïti. L’unique problème, pour le moment, est qu’aucune sécurité n’est garantie à l’aéroport de Port-au-Prince et il existe un risque d’épidémie. (AP)

“Haïti était déjà un pays très pauvre avant le tremblement de terre, maintenant nous sommes désespérés” affirme le directeur de l’hôpital pédiatrique Saint Camille

Le Père Lovera, missionnaire camillien, est le directeur de l’hôpital pédiatrique “Saint Camille” de Port au Prince, qui durant ces dernières heures a été littéralement assiégé par des parents qui demandent de sauver leurs enfants. “La situation est dramatique - a rappelé le P. Lovera -. Le tremblement de terre a été horrible. L’hôpital, qui pourtant avait été construit d’après les règles antisismiques, a subi de graves dommages, mais qui n’ont cependant pas bloqué l’activité de nos médecins et de nos sœurs. Il y a des dizaines d’enfant à soigner dans les chambres que nous utilisons pour les visites et pour les traitements. Nous ne devrions hospitaliser que 100 patients au maximum, mais aujourd’hui il y en a entre 300 et 400. Nous n’oublions pas qu’Haïti était un pays déjà très pauvre avant le tremblement de terre. Aujourd’hui nous sommes au désespoir”. Le P. Lovera ajoute: “La force du tremblement de terre a arraché les murs; les lits, les armoires, et jusqu’au fauteuil du dentiste ont été emportés à l’extérieur par le séisme. En ville tout est détruit, à terre, anéanti. On ne sait pas combien il y a de survivants, c’est une hécatombe. Il n’y a pas de nourriture, pas d’eau, c’est une véritable tragédie”. La mission des Camilliens à Port au Prince dispose d’un hôpital, d’un centre de nutrition et d’un centre pour enfants handicapés de 0 à 18 ans. La Fondation PRO.SA, ongonlus a ouvert une souscription de soutien de l’hôpital pédiatrique “St Camille” de Port-au-Prince, géré par les missionnaires Camilliens. (AP)

Les Oblats de Marie Immaculée (OMI) : mort d’un étudiant, la maison provinciale endommagée, et l’école détruite

Les Missionnaires Oblats de Marie Immaculée sont à Haïti depuis 1943, comptent environ 130 membres, dont deux Évêques, la plus grande partie sont des haïtiens. Comme le confirme à l’Agence Fides le P. Loudeger Mazile, OMI haïtien, Conseiller général pour l’Amérique Latine, les Oblats gèrent à Haïti une vingtaine de paroisses, outre le petit séminaire Collège de Mazenod, à Camp Perrin, le Collège Saint Jean à Les Cayes, le Collège Saint Dominique à Port Salut, l’école St André de Rendel, auxquels s’ajoute un centre pour les malades du Sida avec les Missionnaires de la Charité, et un orphelinat à Les Cayes. Le tremblement de terre a sérieusement endommagé le siège de la maison provinciale tandis que la construction annexe a cédé. Le Supérieur provincial, le P. Gaspar Joint, a communiqué au Supérieur général des OMI, que l’école (de théologie) a aussi été détruite. Par chance les formateurs et les étudiants qui s’y trouvaient au moment du tremblement de terre ont été sauvés. Les autres étudiants OMI étaient au Centre d’études pour les religieux, Cifor, pour une conférence, l’édifice s’est écroulé et un des étudiants a été tué : il s’agit de Weedy Alexis, 28 ans. D’après les informations qui nous sont parvenues, dans la région de Les Cayes, les conséquences du tremblement de terre ont été beaucoup moins violentes que dans la capitale. (S.L.)

Missionnaires de l’Immaculée Conception : les sœurs sont sauves, mais les édifices ont subi d’énormes dégâts

La Congrégation des Missionnaires de l’Immaculée Conception (MIC), présents à Haïti avec 49 religieuses (avec des postulantes et des novices) a subi de fortes conséquences à cause du tremblement de terre d’Haïti. Le travail des Missionnaires se déroule principalement dans les écoles, dans les centres sanitaires, dans les centres de catéchismes et auprès des paroisses, pour la pastorale paroissiale. Sœur Louise Denis, Supérieure Générale des Missionnaires de l’Immaculée Conception, a dit à L’Agence Fides : “J’ai parlé avec nos sœurs un jour seulement après le tremblement de terre et, grâce à Dieu, elles vont toutes bien. Malheureusement les dommages entrainés sur nos bâtiments sont énormes. Les sœurs vivent dans la peur d’un écroulement. Nous sommes très attristées par tout ce qui arrive… Nous prions le Seigneur qu’il accompagne les victimes, et que les aides qui arrivent à notre secours puissent alléger un peu les souffrances des victimes”. Les MIC, fondées par Délia Tétreault en 1902, ont des maisons religieuses dans des pays de mission : Philippines, Japon, Cuba, Pérou et beaucoup d’autres. A Haïti les MIC travaillent avec les plus pauvres dans l’éducation et auprès des paroisses. La dernière initiative a été réalisée à Dubuisson, avec les paysans, dans une région éloignées des habitations : ils ont du reprendre à zéro les écoles, les centres sanitaires, l’animation missionnaires et les autres activités pastorales. (CE)

Jésuites : les maisons, les œuvres et les membres de la Compagnie de Jésus ont été épargnées

La Curie Générale des Jésuites a envoyé à l’Agence Fides la lettre du P. François Kawas, délégué du P. Provincial de la Province du Canada français sont Haïti fait partie, dans laquelle il décrit la situation après le tremblement de terre. Les maisons et les œuvres de Jésuites ont été moins touchées que d’autres, et tous les Jésuites qui se trouvent à Haïti ont survécu au séisme et sont sains et saufs, excepté le P. Dérino Sainfriste qui a été blessé lors de l’écroulement d’un bâtiment. A Ouanaminthe la résidence Pedro Arrupe et les œuvres (Solidarité Fwontalyé et Fe y Alegria) n’ont pas subi de dommages, et les jésuites autant que les collaborateurs laïcs vont bien. A Biassou la résidence Karl Lévêque est intacte et les jésuites vont bien. A Canapé-Vert la résidence Ignace de Loyola est légèrement endommagée mais les jésuites vont bien, même s’ils sont sous le choc. Le noviciat de Tabarre est en partie endommagé. Le réservoir d’eau inst allé sur le toit s’est écroulé provoquant quelques dommages. Les Pères, les novices de première année et les autres vont bien. Le GADRU (Groupe d’Appui au Développement Rural) a sa maison détruite, mais tous ont réussi à abandonner l’édifice au moment des secousses. (SL)

Sources : www.vatican.va -  E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 16.01.2010 - T/International

 

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante