Benoît XVI lance un appel à
la solidarité en faveur des monastères de clôtures |
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Cité du Vatican, le 16 novembre 2008 -
(E.S.M.)
- Le pape Benoît XVI a lancé un appel à la solidarité en
faveur des monastères de clôtures, qu'on trouve, souvent, dans de graves
difficultés économiques.
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Le pape Benoît XVI lance un appel à
la solidarité en faveur des monastères de clôtures
Journée pro Orantibus
Le 16 novembre - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- Tout de suite après l’Angélus, le pape Benoît XVI a lancé un appel à la
solidarité en faveur des monastères de clôtures, qu'on trouve, souvent, dans
de graves difficultés économiques (surtout à cause des coûts élevés pour se
chauffer et maintenir les édifices souvent anciens et nécessiteux de
restaurations continues), mais dont la présence dans l'Église et dans le
monde est indispensable ''.
''Vendredi prochain, 21 novembre, en la mémoire liturgique de la
Présentation de Marie Très sainte au Temple, sera - a rappelé Benoît XVI - «
la Journée pro Orantibus pour les communautés » religieuses de
clôture. Remercions le Seigneur pour nos soeurs et frères qui ont embrassé
cette mission en se consacrant totalement à la prière et vivent de ce qu'ils
reçoivent de la Providence. Prions à notre tour - a demandé le Saint-Père -
pour eux et pour les nouvelles vocations, et engageons-nous à soutenir les
monastères dans leurs nécessités matérielles''.
Le pape Benoît XVI s'est également adressé directement à des moines et à soeurs
cloîtrées : ''je suis proche de vous - les a-t-il assurés - et vous
bénis avec grande affection ''.
***
Le Pape Pie XII a institué, pour le 21 novembre 1953, fête liturgique de la
Présentation de la Vierge Marie au Temple, la « Journée Pro Orantibus
». A cette occasion, tous les fidèles sont invités à rendre grâce au
Seigneur pour le don de la vie cloîtrée, et en particulier pour tous nos
frères et sœurs qui, dans les couvents de clôture du monde entier,
contribuent à l’édification du Royaume de Dieu, en élevant vers le Seigneur
une prière incessante et continue. La Journée invite à nous tourner vers les
monastères, pour les aider par notre aide spirituelle et matérielle, et
rappelle à l’homme contemporain, souvent plongé dans les rythmes convulsifs
et frénétiques de la vie moderne, l’importance de mettre au centre de leur
propre existence Jésus-Christ et la prière. A cette occasion, l’agence Fide
publie des réflexions faites par les Bénédictines de Santa Maria di
Rosano, qui a pour thème : « Vie contemplative, richesse et don »
« La Journée ‘pro Orantibus’, née comme une occasion d’aide matérielle pour
les Communautés de vie contemplative cloîtrée, s’est développée au cours des
ans comme une occasion pour proposer à nouveau aux chrétiens de toutes les
latitudes, le mystère de la contemplation, cette composante essentielle de
la vie de tous ceux qui croient dans le Christ, à laquelle, par une vocation
de consécration spéciale, sont appelés de manière plénière et permanente,
les hommes et les femmes qui, en se donnant exclusivement et entièrement à
Dieu, dans la pénitence, dans la prière et dans la louange, offrent à
l’Église leur propre service pour le bien commun.
La science biologique, avec ses études toujours plus approfondies, et la
science sociale, qui ont montré dans les temps modernes et classifié les
mécanismes de la vie de relation, ont bien souligné que chaque organisme
existe et se développe grâce à la contribution de toutes ses composantes
qui, selon une manière qui leur est propre, collaborent et interviennent par
leur action pour parvenir à la plénitude de sa réalisation.
Saint Paul a déjà comparé l’Église à un Corps dont la Tête est le Christ, et
dont les membres sont tous les baptisés unis par la charité et engagés à
parvenir à la pleine maturité en Lui. Le Peuple de Dieu, guidé par les
riches contenus montrés par le Concile Vatican II et par les Pontifes qui se
sont succédés pour guider l’Église, a fait de grands progrès dans la
conscience du devoir de tous, de se charger de l’annonce de l’Évangile, et
de la réalisation concrète du bien de ses frères ; mais, assez souvent, la
sphère qui ressent l’urgence et la nécessité d’un service, est liée à la
partie matérielle de l’homme. Tous sont disposés à reconnaître l’utilité de
ceux qui s’occupent des malades, des enfants, des pauvres ou de ceux qui
cherchent des solutions concrètes pour les drames de la drogue, du refus de
la vie, de « l’usage » des personnes pour des fins exclusivement hédonistes
et égoïstes.
Mais elle est moins claire, la conscience que l’homme est composé aussi
d’une partie spirituelle et que, tout en parvenant à éliminer touts les
causes de souffrance matérielle et de malaise social, l’homme ne trouve pas
sa pleine réalisation si ce n’est dans la rencontre individuelle, concrète
et vitale avec Dieu. Dans ce domaine, tout être humain doit faire sien le
chemin strictement personnel qui se développe dans la partie la plus secrète
de son âme, là où Dieu seul entre, et où le don inconditionné de l’Amour
frappe pour demander à la créature son accord actif pour la rendre
pleinement et éternellement heureuse.
Personne ne peut percevoir les cimes de sainteté et les abîmes de misère qui
peuvent se cacher au plus intime d’une conscience ; seul le Seigneur peut
connaître et intervenir avec une aide efficace mais, selon le plan vraiment
mystérieux selon lequel Dieu veut avoir besoin de l’homme, même dans cette
œuvre, qui est Sienne en réalité, Il cherche notre collaboration.
C’est là la grande mission des âmes contemplatives : donner toute leur
propre vie à Dieu pour qu’Il puisse s’en servir comme et là où Il veut,
qu’il puisse s’en servir comme d’une réserve inépuisable d’amour, de force,
de dépassement de soi, de générosité, d’espérance et de pardon, pour
fortifier et presque catalyser l’engagement de l’homme seul qui reste de
toute façon nécessaire. A nous, moniales, qui, jour après jour, alimentons
ce trésor, il n’importe pas de savoir qui sont les destinataires de notre
prière, du sacrifice et de l’offrande, parce que nous avons la certitude que
le Seigneur les fera certainement parvenir à ceux qui en ont véritablement
besoin, même si personne d’autre, de l’extérieur, ne pourra même pas le
supposer.
Aujourd’hui, et surtout dans les sociétés occidentales toujours plus riches
de choses mais toujours plus pauvres de valeurs, la vie contemplative est
appelée à donner le grand témoignage de l’amour. Du contact avec un
Monastère, les hommes d’aujourd’hui peuvent apprendre à découvrir ce que la
personne réalise vraiment, ils peuvent comprendre que la source du sourire
serein et joyeux qu’ils rencontrent dans la clôture vient de la certitude
que Dieu est Amour, et que, en conséquence, tous les événements de
l’existence que nous, avec un mètre humain, nous divisons en bons et
mauvais, sont les véhicules d’une grâce qui nous aide à croître et avancer
vers la plénitude de la vie, de cette vie qui a déjà commencé ici-bas dans
le temps, mais qui trouvera son plein accomplissement en Dieu pour
l’éternité.
Chaque créature naît avec sa vocation voulue par le Seigneur pour ces
personnes, en ce moment historique donné, en cet endroit précis de la terre
; c’est Lui qui sait de quelle chose on a vraiment besoin et, sans oublier
l’œuvre précieuse et irremplaçable de tous les religieux engagés dans
l’apostolat direct et dans les différentes œuvres au service des petits, des
faibles, de ceux qui souffrent, on doit dire que, précisément, le grand vide
qui, à notre époque semble vouloir engloutir les âmes, L’amène à multiplier
les vocations à la vie contemplative, pour que leur présence aide l’humanité
à retrouver la voie du Paradis, la seule voie où tous les hommes peuvent
marcher ensemble dans le respect réciproque, dans l’aide mutuelle, dans la
paix profonde que construit l’amour.
Et les jeunes d’aujourd’hui, qui font l’expérience de la fausse liberté de
l’indépendance de toute imposition extérieure et de toute valeur qui ne
trouve pas en eux-mêmes le mobile et la fin, mais l’ensemble de ses
inévitables débouchés, c’est-à-dire des plaisirs éphémères qui se tournent
rapidement en dépression et en manque de sens de la vie, pour ces motifs
précisément, ces jeunes, s’ils trouvent peut-être des adultes capables de
les aider et de les encourager, acceptent plus facilement l’attirance d’un
appel au don total, gratuit de soi, pour secourir l’humanité dans ses
besoins les plus réels et les plus profonds : retrouver la foi en Dieu
Créateur et Père, Vérité et Vie, et, en Lui, retrouver la Vie, et se
redécouvrir frères dans la paix et dans la vraie joie ».
(Les Bénédictines de Santa Maria di Rosano).
DECOUVRIR LA VIE MONASTIQUE
Dans le but de faire découvrir la vie monastique à des jeunes gens de 18 à
35 ans, les moines bénédictins de Solesmes (Sarthe) organisent, comme les
années précédentes, une session en fin d'année. Elle aura lieu du 26 au 31
décembre 2008.
Dans la lumière des fêtes de Noël, il s'agira de découvrir les différents
aspects de la vie monastique en partageant avec les moines leurs temps de
prière et de travail.
Sont prévus également, une initiation à la vie liturgique et à la prière
personnelle, ainsi que des temps d'échange fraternel et de détente.
Pour tous renseignements et inscriptions, veuillez vous adresser directement
au Père Hôtelier.
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Angélus de Benoît XVI, soyons vigilants et actifs, dans l'attente de son retour
Texte original du
discours du Saint Père
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ANGELUS
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Sources : www.vatican.va -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 16.11.2008 -
T/Vie consacrée |