Aujourd'hui, 29è anniversaire de l'élection de
Jean Paul II
Rome, le 16 octobre 2007 -
(E.S.M.) -
Le 16 octobre 1978, il y a donc 29 ans, une fumée blanche s'élève
au-dessus des toits du Vatican. Le nouveau pape est l'archevêque de
Cracovie, Karol Wojtyla qui prendra le nom de Jean-Paul II.
Le pape Jean-Paul II,
le 16 octobre 1978 - Pour agrandir l'image:
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Aujourd'hui, 29è anniversaire de l'élection de Jean Paul II
Le Saint-Père Benoît XVI s'est associé spirituellement dimanche dernier, à
la "Journée du Pape", célébrée par le peuple polonais pour obtenir la
béatification de leur pape. Aujourd'hui, en cette journée du 29è
anniversaire de son élection, ayons une pensée particulière pour le pape
Jean Paul II qui a magnifié en lui la gloire de la Croix du Christ.
Toute une vie de foi
Les premières années de la vie de Karol Wojtyla sont celles de tout jeune
enfant polonais de son époque, au sein d'une famille aimante et profondément
chrétienne, et avec ses camarades d'école. Mais la tragédie fit irruption
dans sa vie : il avait huit ans lorsque sa mère mourut au terme d'une brève
maladie. La mort de son frère aîné, Edmund, à peine quatre ans plus tard,
puis celle de son père, la première année de la Seconde Guerre mondiale,
laissèrent Karol Wojtyla sans aucune famille proche alors qu'il n'avait pas
vingt et un ans. Malgré la disparition de ces êtres chers, c'était un garçon
affable, aimant les plaisirs de l'enfance et de la jeunesse. Il avait
beaucoup de bons amis avec lesquels il partageait la passion du sport, et
particulièrement du football. Pendant son adolescence, il développa sa
passion pour la littérature et le théâtre, et fut considéré comme un
excellent acteur. Il nourrissait aussi une passion de la nature, et aimait
partir en randonnée et pratiquer le canoë et le ski, autant que possible.
Les racines spirituelles de Jean-Paul II plongent dans la pratique polonaise
du catholicisme : sa piété profonde et sa dévotion sans faille pour Marie
lui ont été inculquées par ses parents, par son pays où Marie est « reine ».
Cette foi et cette piété, nées au sein de cette famille, seront soumises à
l'épreuve et renforcées par les horreurs dont il fut témoin dans son pays,
sous l'occupation nazie, et plus tard sous la domination communiste.
Dès son plus jeune âge, Jean-Paul II montra un vif intérêt pour le monde, à
l'extérieur des frontières polonaises. Il étudia - d'autres peuples,
d'autres langues, d'autres pays - ce que l'un de ses collaborateurs appelle
sa « géographie humaine ». Jeune prêtre, il perfectionna son français, son
latin et son grec, plus tard, il apprit l'italien, l'allemand et l'anglais.
Il se mit à l'espagnol pour lire dans le texte original les œuvres de l'un
de ses mystiques préférés, saint Jean de la Croix. Quand il devint évêque,
il voyagea beaucoup, une expérience qui lui sera utile quand il deviendra
pasteur de l'Eglise universelle.
Le 16 octobre 1978, deux jours seulement après l'ouverture du conclave dans
la chapelle Sixtine, la fumée blanche annonça l'élection d'un nouveau pape.
Une heure plus tard, Jean-Paul II apparut au balcon de Saint-Pierre
(ci-dessus). Le premier pape non italien depuis quatre siècles et demi
prononça ses premiers mots dans un excellent italien : « Sia lodato Gesù
Cristo » (Que Jésus-Christ soit loué).
Jean-Paul II est l'un des chefs religieux le plus apprécié du XXe siècle. Sa
force et sa stabilité ont profondément changé la vie de l'Église catholique
et son image à travers le monde. C'est un ardent défenseur des droits de
l'homme, un signe d'espoir à l'aube du XXIe siècle.
Le lendemain de son élection, le pape Jean-Paul II déclarait : "Nous
voulons tout d’abord souligner l’importance permanente du IIe Concile
oecuménique du Vatican, et ceci signifie pour nous l’engagement formel de
l’appliquer soigneusement."
Le Rosaire, précisait Jean-Paul II dans sa lettre apostolique
Rosarium Virginis
Mariae, m'a accompagné dans les temps de joie et dans les temps
d'épreuve. Je lui ai confié de nombreuses préoccupations. En lui, j'ai
toujours trouvé le réconfort. Il y a vingt-quatre ans, le 29 octobre 1978,
deux semaines à peine après mon élection au Siège de Pierre
(16.10.78),
laissant entrevoir quelque chose de mon âme, je m'exprimais ainsi: «
Le
Rosaire est ma prière préférée. C'est une prière merveilleuse. Merveilleuse
de simplicité et de profondeur. [...] (Rosarium
Virginis Mariae)