Le pape Benoît XVI nous parle du
sourire de Marie |
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Le 16 septembre 2008 -
(E.S.M.)
- Tout comme Jean-Paul II, Benoît XVI n’a nulle crainte
d’exprimer ses sentiments filiaux les plus délicats envers la mère de
Dieu. Ainsi, il nous offre la clef de l’étonnant succès de sa visite en
France. Éditorial de Gérard Leclerc.
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Le pape Benoît XVI
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Le pape Benoît XVI nous parle du sourire de Marie
Éditorial de Gérard Leclerc
Le 16 septembre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- Dans sa dernière
Homélie, prononcée sur l’esplanade du Rosaire lors de la messe avec les
malades, Benoît XVI a parlé longuement du sourire de Marie : « Les
larmes qui étaient les siennes au pied de la Croix se sont transformées en
un sourire que rien n’effacera tandis que sa compassion maternelle envers
nous demeure intacte ». Le théologien chez le Pape accompagne sans cesse
le mystique, et nous rappelle que la théologie est d’abord la science des
saints, qu’elle consiste en une méditation agenouillée de la parole de Dieu
et de ses mystères. Tout comme Jean-Paul II, Benoît XVI n’a nulle crainte
d’exprimer ses sentiments filiaux les plus délicats envers la mère de Dieu.
Ainsi, il nous offre la clef de l’étonnant succès de sa visite en France.
Nos compatriotes ont, en effet, pu découvrir la présence d’un homme de Dieu,
sa simplicité, sa cordialité, son intelligence éminente qui, loin d’écraser
ses auditoires, leur ouvre la connaissance de la Révélation.
Le conférencier qui a entraîné le public choisi des
Bernardins dans une
réflexion d’une densité remarquable est aussi un prédicateur qui sait
commenter l’Écriture avec une profondeur qui est perceptible à tous. Avec le
Pape tout le monde comprend à la messe ! Lorsqu’il se lance dans une haute
leçon d’Histoire pour rappeler les fondements de la culture médiévale, il
séduit les esprits les plus cultivés, mais ceux qui estiment ne pas avoir
les moyens de le suivre sur ce terrain le retrouveront dans le commentaire
naturel de la liturgie. Au surplus, avec un peu de temps, il pourront être
aussi aidés à se saisir de la substance de la conférence des Bernardins, où
ils trouveront un éclairage supérieur sur la vocation humaine. Car la
science de Joseph Ratzinger n’est en rien élitiste, au mauvais sens du
terme. Au contraire, la recherche la plus exigeante de la pensée est chez
lui toujours au service de la communication véritable, celle qui permet
d’accéder aux secrets de l’existence. Il sait merveilleusement tirer toute
sa signification du message de Lourdes, à partir d’un récit des apparitions
et de la réception des paroles de Marie dans l’âme de Bernadette.
C’est parce que l’intelligence n’est jamais chez lui désaccordée de l’appel
du cœur. En Marie, il saisit le sourire au-delà des larmes et le confie aux
malades de l’esplanade, comme le don le plus précieux de la Tendresse de
Dieu même. Le propre sourire du Pape, constant de son arrivée à son départ,
n’était-il pas un reflet du sourire de la Vierge Sainte ? Aussi nous ne
l’oublierons pas et, au terme de ces journées merveilleuses,
c’est un
immense merci qui retentit du sein du peuple chrétien. Merci, Très
Saint-Père ! Et puisque vous l’avez vous-même souhaité, à une prochaine
visite dans notre pays !
Gérard Leclerc
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Sources : francecatholique.info
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Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M. sur Google actualité) - 16.09.2008 -
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