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19 Avril 2005
 

Laissons-nous guider par Benoît XVI, humble serviteur des serviteurs de Dieu

 

Le 16 juillet 2008 - (E.S.M.) - Demain, le pape Benoît s'adressera aux jeunes et les aidera à  reconnaître la véritable identité de l'Esprit à travers la Parole de Dieu. Dans son Message initial le Saint-Père soulignait qu'il est important que chacun de nous Le connaisse, qu’il entre en relation avec Lui et qu’il se laisse guider par Lui. En attendant voici quelques réflexions :

Benoît XVI le jour de son élection

Laissons-nous guider par Benoît XVI, humble serviteur des serviteurs de Dieu

Le Conclave d'avril 2005 qui devait désigner celui que le Christ avait choisi pour succéder à Pierre fut un jour de Pentecôte ! Et quelle Pentecôte ! Quel coup de vent imprévu a envahi la Chapelle Sixtine en se jouant des prévisions ! Grâce à la prière fervente de l'Église, l'issue du Conclave ne tarda pas et le monde rassemblé sur la place Saint Pierre répondit avec enthousiasme au salut et à la bénédiction de Benoît XVI, évêque de Rome et pasteur de l'Église universelle.

Quelle que soit notre sensibilité personnelle et peut-être nos questions face à la figure de Benoît XVI, remercions le Saint Esprit de conduire l'Église à sa manière vers la plénitude du Royaume.  Que l'Esprit Saint qui a présidé au choix de Benoît XVI agisse puissamment dans les cœurs et facilite l'adhésion respectueuse et aimante du peuple de Dieu à son  Pasteur.

Pierre et ses successeurs sont chargés de veiller à l'unité visible de l'Église en confirmant les frères et les sœurs dans la foi. C'est la mission que le pape reçoit du Christ avec un don personnel d'assistance de la part du Saint Esprit. Benoît XVI se donne à cette mission dans le même Esprit qui a suscité le Concile Vatican II et le grand pontificat de Jean Paul II. II confirmera aussi les grands mouvements de renouveau spirituel et de nouvelle évangélisation qui réactualisent en profondeur, dans la vie quotidienne, la grande tradition de l'Église.

Laissons-nous soulever et peut-être même déranger par le vent de l'Esprit. Laissons-nous pénétrer par le feu de l'Esprit. Faisons corps avec le Christ eucharistique, animés par la foi de Marie et guidés par Benoît XVI, humble serviteur des serviteurs de Dieu, donné à notre temps par l'Esprit Saint pour le ministère de l'unité dans l'Église et le service de la paix du monde.

L'ESPRIT SAINT (dans le quatrième Évangile, notes de cours)

Du fait de l'Incarnation, le Verbe est au premier plan de la Révélation. S'étant fait chair, ayant habité parmi les hommes (1.14), ce qu'il est en lui-même : la Vie, la Lumière, la Vérité, leur a été révélé.

Le Père est l'objet de la Révélation qu'il nous apporte « Nul n'a jamais vu Dieu. Le Fils unique qui est dans le sein du Père, lui, l'a fait connaître » (1.18) , et le but du Christ est de faire de nous des « enfants de Dieu (1.12)».

Cependant, son œuvre resterait inachevée s'il ne nous avait également révélé et envoyé l'Esprit, sans lequel il n'est pas de connaissance véritable du Père et du Fils dont il est le lien (16.13); et pas non plus de véritable vie d'enfant de Dieu (Cf. Rm 8.14,16 : « Tous ceux qu'anime l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu... L'Esprit en personne se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu ».) Mais comment parvenir à révéler cet Esprit aux hommes ?

Du Père, nous pouvons nous faire une idée grâce au Nom qu'il porte. Les analogies humaines, la paternité et la filiation, sont là pour nous y aider.

Du Fils, nous nous approchons par tous les chemins que sa vie et sa parole ont tracés jusqu'à nous. Le Verbe fait chair est le pont grâce auquel nous pouvons nous avancer jusqu'à Dieu. Chacun peut continuer à voir, à entendre, et pour ainsi dire à toucher le Médiateur, à travers les témoignages qui nous ont été donnés sur lui (Cf. 1 Jn 1. 1).

L'Esprit demeure plus mystérieux. Non qu'il soit plus « spirituel » que le Père ou le Fils, car « Dieu est Esprit (4.24) », mais nous ne pouvons l'approcher que par un chemin tout spirituel, et souvent obscur. Cependant, cela même qui le cache et le rend lointain aux esprits charnels le révèle aux véritables enfants de Dieu, à ceux qui sont nés de lui (3.5,7), en qui il habite, et qui sont mus par lui.

Dans tout le quatrième Évangile, l'Esprit, loin d'être une réalité abstraite, est présenté comme une Personne. Elle est clairement désignée en différents passages où il est question du « Paraclet (14.16,26 ; 15.26 ; 16.7) ». Celui-ci est le « défenseur », l'« avocat », il rend témoignage du Christ (15.26) », il « confondra le monde (16.8) », il « mènera » les disciples du Christ « à la vérité tout entière (16.13) », II « ne parlera pas de lui-même, mais tout ce qu'il entendra il le dira, il annoncera les choses à venir (16.13) », « Il glorifiera le Christ » et « prendra de son bien pour en faire part (16.14)» aux disciples.

De toute évidence, ces expressions se réfèrent à une Personne. Elles soulignent son activité auprès des hommes. A considérer l'activité des trois Personnes, il apparaît que si le Père est premier, puisqu'il a envoyé son Fils unique pour sauver le monde (3-17), le Fils lui-même, son œuvre accomplie, nous envoie d'auprès du Père une troisième Personne qui, ayant préparé l'œuvre du Christ dès les origines, est chargée de la poursuivre et de la parachever dans les âmes.

Cette succession est indiquée à maintes reprises : Ainsi, lorsque le Christ s'écrie dans le Temple, au « grand jour » de la fête des Tabernacles (7.37) :

"Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive, celui qui croit en moi.
Selon le mot de l'Écriture :..
de son sein couleront des fleuves d'eau vive.
Il parlait de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croient en lui ; car il n'y avait pas encore d'Esprit, parce que Jésus n'avait pas encore été glorifié"
(7.37.39).

Ainsi encore, chaque fois que Jésus parle de l'Esprit comme de celui qu'il enverra une fois retourné auprès de son Père [« Je vais au Père et je prierai le Père, et il vous donnera un autre Paraclet, l'Esprit de vérité » (14.12,16,17).], ou que le Père enverra en son Nom à lui, le Christ [« Je vous ai dit ces choses alors que je demeurais avec vous. Mais le Paraclet, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (14.25,26).], ou enfin qu'il enverra lui-même, bien que cet Esprit provienne aussi du Père [« Quand viendra le Paraclet que je vous enverrai d'auprès du Père, l'Esprit de Vérité qui provient du Père » (15.26).].

Cette succession ressort plus clairement encore du texte suivant :

"Il vaut mieux pour vous que je parte ; car si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas à vous ; mais si je pars je vous l'enverrai... Quand il viendra, lui, l'Esprit de vérité, il vous conduira vers la vérité tout entière" (16.7,13).

Ces passages nous décrivent l'Esprit comme celui qui poursuit le travail du Christ, et qui, pour inscrire son action dans le prolongement de celle du Christ, n'en accomplit pas moins une œuvre personnelle distincte.

Elle prolonge l'action du Christ, tout d'abord dans la scène du baptême. Le Précurseur voit alors l'Esprit descendre sur le Messie, « tel une colombe, et demeurer sur lui (1.32) », selon le signe qui lui avait été donné pour le reconnaître [« Celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau m'avait dit : 'Celui sur lequel tu verras descendre l'Esprit et demeurer, c'est lui qui baptise dans l'Esprit Saint' Oui j'ai vu et j'atteste que c'est lui, l'élu de Dieu » (1. 33,34)]. Puis dans une affirmation de l'apôtre Jean qui semble bien se rattacher étroitement à cette scène du Jourdain :

Celui que Dieu a envoyé prononce les paroles de Dieu, qui lui donne l'Esprit sans mesure (3-34).

C'est d'ailleurs en vertu de cette plénitude de possession que le Christ, au terme de sa mission, et une fois ressuscité, communiquera l'Esprit à ses apôtres :

Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie. Cela dit, il souffla sur eux et leur dit : « Recevez l'Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leurs seront remis (20.21,22). »

L'action de l'Esprit n'en est pas moins distincte de celle du Christ. L'Esprit apparaît au principe de la vie nouvelle, sans laquelle « nul ne peut entrer au royaume de Dieu (3-5) ». Cette vie exige en effet que l'on soit né « de l'eau et de l'Esprit (3-5) ». Car seul « ce qui est né de l'Esprit (3-6) » participe à cette « naissance d'en haut (3-3)», que nous devons au «Fils de l'homme qui est au ciel et qui est descendu du ciel (3-13) ».

Il y a plus. Non seulement l'Esprit est nécessaire à notre naissance d'en haut, mais la permanence de son action en ceux qui participent de cette génération spirituelle est indispensable (« Nous savons qu'il demeure en nous à l'Esprit qu'il nous a donné ») (1 Jn 3.24), bien qu'elle demeure invisible et mystérieuse pour l'homme. Aussi est-elle comparée à celle du vent :

Il souffle où il veut, tu entends sa voix,
mais tu ne sais ni d'où il vient, ni où il va.
Ainsi en est-il de quiconque est né de l'Esprit (3-8).

Journées Mondiales de la Jeunesse à Sydney en 2008, sur le thème « Vous aurez la force de l’Esprit-Saint qui descendra sur vous, et vous serez mes témoins » (Act 1,8) ►  Message du Saint-Père adressé aux jeunes du monde entier

Le voyage du pape à Sydney ► Cliquez ici

 

Sources :  E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 16.07.08 - T/Méditations

 

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