Benoît XVI : c'est en Marie que Dieu
imprime son image |
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ROME, le 16 Mai 2007 -
(E.S.M.) - Nous poursuivons le récit des
apparitions de Marie à Lourdes et en parallèle l'homélie du pape Benoît
XVI en la fête de l’Immaculée Conception.
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L’Immaculée
Conception -
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Benoît XVI: c'est en Marie que Dieu imprime son image
LE MOIS DE MARIE - "QUÉ SOY ERA IMMACULADA COUNCEPCIOU"
Les 18
Apparitions de la Sainte Vierge à Lourdes en 1858 (12)
LUNDI 1er MARS 1858 : PREMIER
MIRACLE, 12° APPARITION
Pour la première fois le père de Bernadette l'accompagne à la Grotte, où
2600 personnes l'attendent de bonne heure. Elles éprouveront le bonheur de
vivre pendant trois quarts d'heure en présence de cette Apparition céleste
dont la beauté se reflète sur le visage de Bernadette. En ce jour, la Dame a
donné à Bernadette et à toute la foule une leçon inoubliable: celle d'aimer
son chapelet, si pauvre soit-il, et de le porter
toujours avec soi. La voyante s'étant servie du chapelet d'une autre
personne, la Dame lui demanda: "Qu'est devenu votre chapelet ?" Bernadette
tira le sien de sa poche et le montra à la Dame. Et la Vierge en souriant
ajouta: "Servez-vous de celui-là. " Dans la foule, pour la première fois, il
y a un prêtre.
Dans la nuit, après l’apparition de la "Dame", Catherine LATAPIE, une amie
lourdaise, se rend à la Grotte, elle trempe son bras déboîté dans l'eau de
la source : son bras et sa main retrouvent leur souplesse. Elle sera la
première "miraculée". Les miracles, depuis, n’ont jamais cessé à Lourdes.
Le venin du péché originel
Voici quelques extraits de l’importante homélie
prononcée par le pape Benoît XVI l, en la fête de l’Immaculée
Conception, le 08.12.05. Nous avions reproduit une première partie de cette
homélie le 11 mai :
Marie et l'Eglise sont inséparables
voici la suite :
"La deuxième image, nous explique Benoît XVI, est beaucoup plus difficile et
obscure. Cette métaphore, tirée du Livre de la Genèse, nous parle à partir
d'une grande distance historique, et ne peut être éclaircie qu'avec beaucoup
de peine; ce n'est qu'au cours de l'histoire qu'il a été possible de
développer une compréhension plus profonde de ce qui y est référé.
Il est prédit qu'au cours de toute l'histoire la
lutte entre l'homme et le serpent se poursuivra, c'est-à-dire entre
l'homme et les puissances du mal et de la mort. Cependant, il est
également pré-annoncé que « la lignée » de la femme
vaincra un jour et écrasera la tête du serpent, de la mort; il
est pré-annoncé que la lignée de la femme – et en elle la femme et la mère
elle-même – vaincra et qu'ainsi, à travers l'homme, Dieu vaincra. Si nous
nous mettons à l'écoute de ce texte avec l'Église croyante et en prière,
alors nous pouvons commencer à comprendre ce qu'est le péché originel, le
péché héréditaire, et aussi ce que signifie être sauvegardé de ce péché
héréditaire, ce qu'est la rédemption".
"Quelle est la situation qui nous est présentée dans cette page [de
l’Écriture] ? L'homme n'a pas confiance en Dieu. Tenté par les paroles du
serpent, il nourrit le soupçon que Dieu, en fin de compte, ôte quelque chose
à sa vie, que Dieu est un concurrent qui limite notre liberté et que nous ne
serons pleinement des êtres humains que lorsque nous l'aurons mis de côté ;
en somme, que ce n'est que de cette façon que nous pouvons réaliser en
plénitude notre liberté. L'homme vit avec le
soupçon que l'amour de Dieu crée une dépendance et qu'il lui est nécessaire
de se débarrasser de cette dépendance pour être pleinement lui-même.
L'homme ne veut pas recevoir de Dieu son existence et la plénitude de sa
vie. Il veut puiser lui-même à l'arbre de la connaissance le pouvoir de
façonner le monde, de se transformer en un dieu en s'élevant à Son niveau,
et de vaincre avec ses propres forces la mort et les ténèbres. Il ne veut
pas compter sur l'Amour qui ne lui semble pas fiable ; il compte uniquement
sur la connaissance, dans la mesure où celle-ci confère le pouvoir. Plutôt
que sur l'Amour, il mise sur le pouvoir, avec lequel il veut prendre en main
de manière autonome sa propre vie. Et en agissant
ainsi, précise Benoît XVI, il se fie au mensonge plutôt qu'à la vérité et
cela fait sombrer sa vie dans le vide, dans la mort (…)".
"Chers frères et soeurs! Si nous réfléchissons sincèrement sur nous et sur
notre histoire, nous constatons qu'à travers ce récit est non seulement
décrite l'histoire du début, mais l'histoire de tous les temps, et que
nous portons tous en nous une goutte du venin
de cette façon de penser illustrée par les images du Livre de la Genèse.
Cette goutte de venin, nous l'appelons péché originel. Précisément en la
fête de l'Immaculée Conception apparaît
en nous le soupçon qu'une personne qui ne pèche pas du tout est au fond
ennuyeuse ; que quelque chose manque à sa vie : la dimension dramatique du
fait d'être autonomes ; qu'être véritablement hommes comprenne également la
liberté de dire non, de descendre au fond des ténèbres du péché et de
vouloir agir tout seuls ; que ce n'est qu'alors que l'on peut exploiter
totalement toute l'ampleur et la profondeur du fait d'être des hommes,
d'être véritablement nous-mêmes ; que nous devons mettre cette liberté à
l'épreuve, également contre Dieu, pour devenir en réalité pleinement
nous-mêmes. En un mot, nous pensons au fond que le mal
est bon, que nous avons au moins un peu besoin de celui-ci pour faire
l'expérience de la plénitude de l'être. Nous pensons que
Méphistophélès - le tentateur - a raison lorsqu'il dit être la force "qui
veut toujours le mal et qui accomplit toujours le bien"
(J.W. v. Goethe, Faust I, 3). Nous
pensons que traiter un peu avec le mal, se réserver un peu de liberté contre
Dieu est au fond un bien, et peut-être même nécessaire".
"Cependant, en regardant le monde autour de nous, nous pouvons voir qu'il
n'en est pas ainsi, c'est-à-dire que le mal empoisonne toujours, il n'élève
pas l'homme, mais l'abaisse et l'humilie, il ne le rend pas plus grand, plus
pur et plus riche, mais il lui cause du mal et le fait devenir plus petit.
C'est plutôt cela que nous devons apprendre le jour de
l'Immaculée : l'homme qui s'abandonne
totalement entre les mains de Dieu ne devient pas une marionnette de Dieu,
une personne consentante ennuyeuse ; il ne perd pas sa liberté. Seul l'homme
qui se remet totalement à Dieu trouve la liberté véritable, l'ampleur vaste
et créative de la liberté du bien. L'homme qui se tourne vers Dieu ne
devient pas plus petit, mais plus grand, car grâce à Dieu et avec Lui, il
devient grand, il devient divin, il devient vraiment lui-même. L'homme qui
se remet entre les mains de Dieu ne s'éloigne pas des autres en se retirant
dans sa rédemption en privé ; au contraire, ce n'est qu'alors que son coeur
s'éveille vraiment et qu'il devient une personne sensible et donc
bienveillante et ouverte".
"Plus l'homme est proche de Dieu et plus il est proche des hommes.
Nous le voyons en Marie. Le fait qu'elle soit
totalement auprès de Dieu est la raison pour laquelle elle est également si
proche de tous les hommes. C'est pourquoi elle peut être la Mère de
toute consolation et de toute aide, une Mère à laquelle devant chaque
nécessité quiconque peut oser s'adresser dans sa propre faiblesse et dans
son propre péché, car elle comprend tout et elle est pour tous
la force ouverte de la bonté créative. C'est en Elle que Dieu
imprime son image, l'image de Celui qui suit la brebis égarée jusque dans
les montagnes et parmi les épines et les ronces des péchés de ce monde, se
laissant blesser par la couronne d'épine de ces péchés, pour prendre la
brebis sur ses épaules et la ramener à la maison. En tant que Mère
compatissante, Marie est la figure anticipée et le portrait permanent de son
Fils. Nous voyons ainsi que même l'image de la Vierge des Douleurs, de la
Mère qui partage la souffrance et l'amour, est une véritable image de
l'Immaculée. Son cœur, grâce au fait d'être et de se sentir avec Dieu, s'est
agrandi. En Elle la bonté de Dieu s'est beaucoup approchée et s'approche de
nous. Ainsi Marie se trouve devant nous comme signe de réconfort,
d'encouragement, d'espérance. Elle s'adresse à nous en disant: «Aie le
courage d'oser avec Dieu! Essaye! N'aie pas peur de Lui! Aie le courage de
risquer avec la foi! Aie le courage de risquer avec la bonté! Aie le courage
de risquer avec le cœur pur! Engage-toi avec Dieu, tu
verras alors que c'est précisément grâce à cela que ta vie deviendra vaste
et lumineuse, non pas ennuyeuse, mais pleine de surprises infinies,
car la bonté infinie de Dieu ne se tarit jamais !"
"En ce jour de fête, a conclu le pape Benoît XVI, nous voulons rendre grâce
au Seigneur pour le grand signe de sa bonté qu'il nous a donné en Marie, sa
Mère et Mère de l'Eglise. Nous voulons le prier de placer Marie sur notre
chemin comme une lumière qui nous aide à devenir nous aussi lumière et à
porter cette lumière dans les nuits de l'histoire. Amen".
Lire le texte intégral de l'homélie
du Pape Benoît XVI prononcée en la fête de l'Immaculée Conception, le 8
décembre 2005:►
Benoît XVI et Entrer
en profondeur dans le mystère de l’Incarnation:
►
Benoît XVI
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Les 18 Apparitions de la Sainte
Vierge à Lourdes en 1858: ►
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Les Apparitions de la
Sainte Vierge à Lourdes ►
( 3 et 4)
Dans le silence, 5e apparition
►
(5)
Les Apparitions de la
Sainte Vierge à Lourdes ►
(6 et 7) PENITENCE, 8° APPARITION:
►
(8)
L’EAU DE LA SOURCE, "POUR LES PECHEURS"
(9, 10, 11)
Sources:
www.vatican.va
-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 16.05.2007 - BENOÎT XVI -
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