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19 Avril 2005
 

Benoît XVI : c'est en Marie que Dieu imprime son image

 

ROME, le 16 Mai 2007 - (E.S.M.) - Nous poursuivons le récit des apparitions de Marie à Lourdes et en parallèle l'homélie du pape Benoît XVI en la fête de l’Immaculée Conception.

L’Immaculée Conception -  Pour agrandir l'image: C'est ici

Benoît XVI: c'est en Marie que Dieu imprime son image

LE MOIS DE MARIE - "QUÉ SOY ERA IMMACULADA COUNCEPCIOU" Les 18 Apparitions de la Sainte Vierge à Lourdes en 1858 (12)

LUNDI 1er MARS 1858 : PREMIER MIRACLE, 12° APPARITION

Pour la première fois le père de Bernadette l'accompagne à la Grotte, où 2600 personnes l'attendent de bonne heure. Elles éprouveront le bonheur de vivre pendant trois quarts d'heure en présence de cette Apparition céleste dont la beauté se reflète sur le visage de Bernadette. En ce jour, la Dame a donné à Bernadette et à toute la foule une leçon inoubliable: celle d'aimer son chapelet, si pauvre soit-il, et de le porter toujours avec soi. La voyante s'étant servie du chapelet d'une autre personne, la Dame lui demanda: "Qu'est devenu votre chapelet ?" Bernadette tira le sien de sa poche et le montra à la Dame. Et la Vierge en souriant ajouta: "Servez-vous de celui-là. " Dans la foule, pour la première fois, il y a un prêtre.

Dans la nuit, après l’apparition de la "Dame", Catherine LATAPIE, une amie lourdaise, se rend à la Grotte, elle trempe son bras déboîté dans l'eau de la source : son bras et sa main retrouvent leur souplesse. Elle sera la première "miraculée". Les miracles, depuis, n’ont jamais cessé à Lourdes.

Le venin du péché originel

Voici quelques extraits de l’importante homélie prononcée par le pape Benoît XVI l,  en la fête de l’Immaculée Conception, le 08.12.05. Nous avions reproduit une première partie de cette homélie le 11 mai : Marie et l'Eglise sont inséparables

voici la suite :

"La deuxième image, nous explique Benoît XVI, est beaucoup plus difficile et obscure. Cette métaphore, tirée du Livre de la Genèse, nous parle à partir d'une grande distance historique, et ne peut être éclaircie qu'avec beaucoup de peine; ce n'est qu'au cours de l'histoire qu'il a été possible de développer une compréhension plus profonde de ce qui y est référé. Il est prédit qu'au cours de toute l'histoire la lutte entre l'homme et le serpent se poursuivra, c'est-à-dire entre l'homme et les puissances du mal et de la mort. Cependant, il est également pré-annoncé que « la lignée » de la femme vaincra un jour et écrasera la tête du serpent, de la mort; il est pré-annoncé que la lignée de la femme – et en elle la femme et la mère elle-même – vaincra et qu'ainsi, à travers l'homme, Dieu vaincra. Si nous nous mettons à l'écoute de ce texte avec l'Église croyante et en prière, alors nous pouvons commencer à comprendre ce qu'est le péché originel, le péché héréditaire, et aussi ce que signifie être sauvegardé de ce péché héréditaire, ce qu'est la rédemption".

"Quelle est la situation qui nous est présentée dans cette page [de l’Écriture] ? L'homme n'a pas confiance en Dieu. Tenté par les paroles du serpent, il nourrit le soupçon que Dieu, en fin de compte, ôte quelque chose à sa vie, que Dieu est un concurrent qui limite notre liberté et que nous ne serons pleinement des êtres humains que lorsque nous l'aurons mis de côté ; en somme, que ce n'est que de cette façon que nous pouvons réaliser en plénitude notre liberté. L'homme vit avec le soupçon que l'amour de Dieu crée une dépendance et qu'il lui est nécessaire de se débarrasser de cette dépendance pour être pleinement lui-même. L'homme ne veut pas recevoir de Dieu son existence et la plénitude de sa vie. Il veut puiser lui-même à l'arbre de la connaissance le pouvoir de façonner le monde, de se transformer en un dieu en s'élevant à Son niveau, et de vaincre avec ses propres forces la mort et les ténèbres. Il ne veut pas compter sur l'Amour qui ne lui semble pas fiable ; il compte uniquement sur la connaissance, dans la mesure où celle-ci confère le pouvoir. Plutôt que sur l'Amour, il mise sur le pouvoir, avec lequel il veut prendre en main de manière autonome sa propre vie. Et en agissant ainsi, précise Benoît XVI, il se fie au mensonge plutôt qu'à la vérité et cela fait sombrer sa vie dans le vide, dans la mort (…)".

"Chers frères et soeurs! Si nous réfléchissons sincèrement sur nous et sur notre histoire, nous constatons qu'à travers ce récit est non seulement décrite l'histoire du début, mais l'histoire de tous les temps, et que nous portons tous en nous une goutte du venin de cette façon de penser illustrée par les images du Livre de la Genèse. Cette goutte de venin, nous l'appelons péché originel. Précisément en la fête de l'Immaculée Conception apparaît en nous le soupçon qu'une personne qui ne pèche pas du tout est au fond ennuyeuse ; que quelque chose manque à sa vie : la dimension dramatique du fait d'être autonomes ; qu'être véritablement hommes comprenne également la liberté de dire non, de descendre au fond des ténèbres du péché et de vouloir agir tout seuls ; que ce n'est qu'alors que l'on peut exploiter totalement toute l'ampleur et la profondeur du fait d'être des hommes, d'être véritablement nous-mêmes ; que nous devons mettre cette liberté à l'épreuve, également contre Dieu, pour devenir en réalité pleinement nous-mêmes. En un mot, nous pensons au fond que le mal est bon, que nous avons au moins un peu besoin de celui-ci pour faire l'expérience de la plénitude de l'être. Nous pensons que Méphistophélès - le tentateur - a raison lorsqu'il dit être la force "qui veut toujours le mal et qui accomplit toujours le bien" (J.W. v. Goethe, Faust I, 3). Nous pensons que traiter un peu avec le mal, se réserver un peu de liberté contre Dieu est au fond un bien, et peut-être même nécessaire".

"Cependant, en regardant le monde autour de nous, nous pouvons voir qu'il n'en est pas ainsi, c'est-à-dire que le mal empoisonne toujours, il n'élève pas l'homme, mais l'abaisse et l'humilie, il ne le rend pas plus grand, plus pur et plus riche, mais il lui cause du mal et le fait devenir plus petit. C'est plutôt cela que nous devons apprendre le jour de l'Immaculée : l'homme qui s'abandonne totalement entre les mains de Dieu ne devient pas une marionnette de Dieu, une personne consentante ennuyeuse ; il ne perd pas sa liberté. Seul l'homme qui se remet totalement à Dieu trouve la liberté véritable, l'ampleur vaste et créative de la liberté du bien. L'homme qui se tourne vers Dieu ne devient pas plus petit, mais plus grand, car grâce à Dieu et avec Lui, il devient grand, il devient divin, il devient vraiment lui-même. L'homme qui se remet entre les mains de Dieu ne s'éloigne pas des autres en se retirant dans sa rédemption en privé ; au contraire, ce n'est qu'alors que son coeur s'éveille vraiment et qu'il devient une personne sensible et donc bienveillante et ouverte".

"Plus l'homme est proche de Dieu et plus il est proche des hommes. Nous le voyons en Marie. Le fait qu'elle soit totalement auprès de Dieu est la raison pour laquelle elle est également si proche de tous les hommes. C'est pourquoi elle peut être la Mère de toute consolation et de toute aide, une Mère à laquelle devant chaque nécessité quiconque peut oser s'adresser dans sa propre faiblesse et dans son propre péché, car elle comprend tout et elle est pour tous la force ouverte de la bonté créative. C'est en Elle que Dieu imprime son image, l'image de Celui qui suit la brebis égarée jusque dans les montagnes et parmi les épines et les ronces des péchés de ce monde, se laissant blesser par la couronne d'épine de ces péchés, pour prendre la brebis sur ses épaules et la ramener à la maison. En tant que Mère compatissante, Marie est la figure anticipée et le portrait permanent de son Fils. Nous voyons ainsi que même l'image de la Vierge des Douleurs, de la Mère qui partage la souffrance et l'amour, est une véritable image de l'Immaculée. Son cœur, grâce au fait d'être et de se sentir avec Dieu, s'est agrandi. En Elle la bonté de Dieu s'est beaucoup approchée et s'approche de nous. Ainsi Marie se trouve devant nous comme signe de réconfort, d'encouragement, d'espérance. Elle s'adresse à nous en disant: «Aie le courage d'oser avec Dieu! Essaye! N'aie pas peur de Lui! Aie le courage de risquer avec la foi! Aie le courage de risquer avec la bonté! Aie le courage de risquer avec le cœur pur! Engage-toi avec Dieu, tu verras alors que c'est précisément grâce à cela que ta vie deviendra vaste et lumineuse, non pas ennuyeuse, mais pleine de surprises infinies, car la bonté infinie de Dieu ne se tarit jamais !"

"En ce jour de fête, a conclu le pape Benoît XVI, nous voulons rendre grâce au Seigneur pour le grand signe de sa bonté qu'il nous a donné en Marie, sa Mère et Mère de l'Eglise. Nous voulons le prier de placer Marie sur notre chemin comme une lumière qui nous aide à devenir nous aussi lumière et à porter cette lumière dans les nuits de l'histoire. Amen".

Lire le texte intégral de l'homélie du Pape Benoît XVI prononcée en la fête de l'Immaculée Conception, le 8 décembre 2005: Benoît XVI et Entrer en profondeur dans le mystère de l’Incarnation:  Benoît XVI

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Les 18 Apparitions de la Sainte Vierge à Lourdes en 1858: (1 et 2)
Les Apparitions de la Sainte Vierge à Lourdes ( 3 et 4)
Dans le silence, 5e apparition (5)
Les Apparitions de la Sainte Vierge à Lourdes (6 et 7)
PENITENCE, 8° APPARITION: (8)
L’EAU DE LA SOURCE, "POUR LES PECHEURS" (9, 10, 11)
 

Sources:  www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 16.05.2007 - BENOÎT XVI - Méditations

 

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