C'est la Miséricorde qui met une
limite au mal souligne Benoît XVI |
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ROME, le 16 avril 2007 -
(E.S.M.)
- Aujourd'hui, IIe Dimanche de Pâques "de
la Divine Miséricorde", le Saint Père Benoît XVI a présidé, sur le
parvis de la
Basilique Vaticane, la Célébration Eucharistique. Ont concélébré avec la
Pape soixante Cardinaux, Archevêques et Évêques. Les membres de la Curie
Romaine, les Évêques Auxiliaires et une représentation du clergé du
diocèse de Rome.
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Le Saint-Père Benoît XVI à
son arrivée Place saint-Pierre
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C'est la Miséricorde qui met une limite au mal souligne Benoît XVI
Synthèse de l'homélie du Saint
Père Benoît XVI - texte intégral en 2è partie
Le pape Benoît XVI qui célébrait aussi l'anniversaire de ses
deux premières années de pontificat, a évoqué devant une foule de plusieurs
dizaines de milliers de personnes la mémoire de son prédécesseur, le
bien-aimé Jean Paul II.
Le pape était entouré des cardinaux présents à Rome, des responsables des
différents dicastères romains, des évêques et des prêtres du diocèse et des
fidèles actuellement présents à Rome.
Une délégation du Patriarcat œcuménique de Constantinople était présente, guidée
par Son Éminence Ioannis Zizioulas, Métropolite de Pergame, envoyé personnel du S.S. Bartolomeo I.
Au cours de la Sainte Messe, le Doyen du Collège Cardinalice, le Card. Angelo Sodano, a adressé au Saint Père un vibrant hommage. Après la proclamation
du Saint Évangile, le pape a prononcé une homélie dont voici une courte
synthèse :
Le pape a tout d'abord rappelé que selon une vieille tradition, ce dimanche porte le nom de Dimanche "en Albis".
Il a poursuivi en expliquant que le Saint Père Jean-Paul II a voulu que ce
deuxième dimanche après Pâques soit célébré comme Fête de la Divine
Miséricorde : il trouvait le résumé et l'interprétation nouvelle pour notre temps,
de tout le mystère de la Rédemption dans le mot "Miséricorde".
Jean Paul II "a vécu sous deux régimes dictatoriaux et, en contact avec la
pauvreté, la nécessité et la violence, il a fait l'expérience profonde de la
puissance des ténèbres, qui menacent aussi le monde de notre temps", a
évoqué Benoît XVI. Jean Paul II a connu l'occupation nazie puis le régime
communiste en Pologne.
Mais il
expérimenta aussi, et pas moins fortement, la présence de Dieu qui s'oppose
à toutes ces forces avec son pouvoir totalement différent et divin : avec le
pouvoir de la Miséricorde. C'est la Miséricorde qui met une limite au mal.
En elle, s'exprime la nature toute particulière de Dieu - sa
sainteté, le pouvoir de la vérité et de l'amour.
Benoît XVI a aussi déclaré que seule la miséricorde est capable d'apporter
la paix, "non pas la paix selon la mentalité du "monde", comme équilibre des
forces, mais une réalité nouvelle, fruit de l'amour de Dieu".
Le pape Benoît XVI a évoqué dimanche les "ténèbres" qui menacent le monde et
affirmé qu'elles ne peuvent être vaincues que par "la puissance de la
miséricorde".
Exactement en ces jours spécialement illuminés par la lumière de la divine
Miséricorde, une coïncidence significative survient pour moi : je peux
porter un regard rétrospectif sur 80 ans de vie.
Évidemment, la liturgie ne doit pas servir pour parler de soi,
toutefois, notre vie peut servir à annoncer
la Miséricorde de Dieu. "Venez, écoutez, vous tous
qui craignez Dieu, et je raconterai ce qu'il a fait à mon âme.",
dit le Psaume (65,66, 16).
Oui, je remercie Dieu parce que j'ai pu faire l'expérience de ce que
signifie "famille" ; j'ai pu faire l'expérience de ce que veut dire la
paternité, de sorte que la parole sur Dieu comme Père m'a été rendue
compréhensible intérieurement ; sur la base de l'expérience humaine m'a été
ouvert l'accès au grand et miséricordieux Père qui est dans le ciel.
Devant Lui
nous portons une responsabilité, mais en même temps Il nous donne confiance, parce que dans sa justice transparaît toujours la Miséricorde et la
bonté avec laquelle il accepte notre faiblesse et Il nous soutient.
Je remercie Dieu
parce que j'ai pu faire l'expérience profonde de ce qu'il signifie bonté
maternelle, toujours ouverte à qui cherche refuge et précisément ainsi en
mesure de nous donner la liberté.
Je remercie Dieu pour ma soeur et mon
frère qui, avec leur aide, m'ont été fidèlement proches le long du cours de
la vie.
Je remercie Dieu pour les compagnons rencontrés sur mon chemin, pour
les amis qu'il m'a donnés. Je le remercie de façon particulière parce que
dès mon premier jour, j’ai pu entrer et grandir dans la grande communauté
des croyants, dans laquelle est ouverte la frontière entre la vie et la
mort. Je le remercie d’avoir pu apprendre tant de choses en puisant à la
sagesse de cette communauté, dans laquelle ne sont renfermées seulement les
expériences humaines, depuis les temps les plus reculés : la sagesse de
cette communauté n’est pas seulement sagesse humaine, mais en elle on
rejoint la sagesse même de Dieu, la Sagesse éternelle.
Dans le récit évangélique d'aujourd'hui nous avons écouté le récit de la
rencontre de l'apôtre Thomas avec le Seigneur ressuscité : à l'apôtre il est
permis de toucher ses blessures et ainsi il le reconnaît - il le reconnaît,
au-delà de l'identité humaine du Jésus de Nazareth, dans sa vraie et
profonde identité : "Mon Seigneur et mon Dieu !" (Jn 20,28).
Le Seigneur a
emporté avec lui ses blessures dans l'éternité. C'est un Dieu blessé ;
il s'est laissé blesser pour nous. Ses blessures sont pour nous le signe
qu'il nous comprend qu'il se laisse blesser par son amour pour nous. Ses
blessures - comme nous pouvons les toucher dans l'histoire de notre temps !
En effet, il se laisse toujours à nouveau blesser pour nous. Quelle
certitude de sa Miséricorde et quelle consolation cela signifie pour nous !
Et quelle sécurité ne nous donnent elles pas sur ce qu'il est : "Mon Seigneur et
mon Dieu!" Et comment ne constituent-elles pas pour nous un devoir de nous laisser
blesser à notre tour par Lui !
La Miséricorde de Dieu nous accompagne jour après jour. Si nous ouvrons notre coeur, alors nous
pourrons aussi plonger en elle, constater continuellement combien Dieu
est bon avec nous ; comme Il pense à nous vraiment dans les petites choses,
en nous aidant ainsi à rejoindre les plus grandes.
Benoît XVI, né le 16 avril 1927 et devenu pape le 19 avril 2005, a exprimé
sa "reconnaissance" envers tous ceux qui le soutiennent dans son ministère
et se montrent "indulgents" devant sa "faiblesse".
"Je vois avec une joie reconnaissante le grand nombre de ceux qui me
soutiennent par leur prière, qui m'aident de leur foi et de leur amour à
accomplir mon ministère, qui sont indulgents envers ma faiblesse", a déclaré
le pape durant son homélie.
Texte intégral de l'homélie du Pape Benoît XVI
Chers frères et sœurs,
Selon une tradition ancienne, ce dimanche s’appelle dimanche in Albis. En ce
jour, les néophytes de la veillée pascale revêtaient une fois encore leur
vêtement blanc, symbole de la lumière que le Seigneur leur avait donnée au
baptême. Ils déposaient ensuite leur vêtement blanc, mais la luminosité
nouvelle qui leur avait été communiquée, ils devaient la faire entrer dans
leur vie quotidienne. La flamme délicate de la vérité et du bien que le
Seigneur avait allumée en eux, il devaient la conserver avec diligence pour
apporter ainsi à notre monde quelque chose de la luminosité et de la bonté
de Dieu.
Le Saint-Père Jean-Paul II a voulu que soit célébrée en ce dimanche la fête
de la Miséricorde divine : dans le mot « miséricorde », il trouvait le
résumé et l’interprétation nouvelle pour notre temps de tout le mystère de
la Rédemption. Il a vécu sous deux régimes dictatoriaux, et, en contact avec
la pauvreté, le besoin, et la violence, il a fait l’expérience profonde de
la puissance des ténèbres, qui est installée dans le monde également à notre
époque. Mais il a aussi fait l’expérience, et pas moins fortement, de la
présence de Dieu qui s’oppose à toutes ces forces par son pouvoir totalement
différent et divin : le pouvoir de la miséricorde. C’est la miséricorde qui
met une limite au mal. En elle s’exprime la nature particulière de Dieu - sa
sainteté, le pouvoir de la vérité et de l’amour. Il y a maintenant deux ans,
après les premières vêpres de cette fête, Jean-Paul II achevait son
existence terrestre. En mourant, il est entré dans la lumière de la
Miséricorde divine, dont il nous parle maintenant, au-delà de la mort, et à
partir de Dieu, de façon tout à fait nouvelle. Ayez confiance, nous dit-il,
dans la Miséricorde divine ! Devenez jour après jour des hommes et des
femmes de la miséricorde de Dieu ! La miséricorde est le vêtement de lumière
que le Seigneur nous a donné au baptême. Nous ne devons pas laisser cette
lumière s’éteindre. Au contraire, elle doit grandir en nous chaque jour et
apporter ainsi au monde la joyeuse annonce de Dieu.
C’est précisément en ces jours particulièrement éclairés par la lumière de
la miséricorde divine que tombe une coïncidence significative pour moi : je
peux jeter un regard en arrière sur 80 ans de vie. Je salue ceux qui sont
venus célébrer avec moi cet anniversaire. Je salue avant tout Messieurs les
cardinaux, avec une pensée de gratitude particulière pour le doyen du
collège cardinalice, Monsieur le cardinal Angelo Sodano, qui s’est fait
l’interprète autorisé des sentiments de tous. Je salue les archevêques et
les évêques, dont les auxiliaires du diocèse de Rome, de mon diocèse. Je
salue les prélats et les autres membres du clergé, les religieux et les
religieuses, et tous les fidèles présents. J’adresse en outre une pensée
déférente et reconnaissante aux personnalités politiques et aux membres du
Corps diplomatique qui ont voulu m’honorer de leur présence. Je salue enfin,
avec une affection fraternelle, l’envoyé personnel du patriarche œcuménique
Bartholomaios Ier, Son Eminence Ioannis, métropolite de Pergame, en
exprimant combien j’apprécie cet aimable geste, et en souhaitant que le
dialogue théologique catholico-orthodoxe puisse continuer avec une ardeur
nouvelle.
Nous sommes réunis ici pour réfléchir sur l’accomplissement d’une période
peu brève de mon existence. Bien sûr, la liturgie ne doit pas servir à
parler de son propre moi, de soi-même. Cependant, la vie peut servir à
annoncer la miséricorde de Dieu. « Venez, écoutez, vous tous qui craignez
Dieu, et je vous raconterai ce qu’il a fait pour moi », dit un psaume
(65 [66], 16). J’ai toujours
considéré comme un grand don que la naissance et la reconnaissance m’aient
été accordée pour ainsi dire ensemble, le même jour, sous le signe du début
de la Pâque. Ainsi, en un seul jour, je suis né membre de ma famille et de
la grande famille de Dieu. Oui, je remercie Dieu parce que j’ai pu faire
l’expérience de ce que signifie la « famille ». J’ai pu faire l’expérience
de ce que signifie la paternité, si bien que la parole sur Dieu comme Père
m’a été rendue compréhensible de l’intérieur ; sur la base de l’expérience
humaine m’a été ouvert l’accès au Père, grand et bienveillant, qui est au
Ciel. Devant lui, nous portons une responsabilité, mais en même temps, il
nous donne la confiance, parce que dans sa justice transparaît toujours la
miséricorde, et la bonté avec laquelle il accepte aussi notre faiblesse, et
nous met debout, si bien que peu à peu nous pouvons apprendre à marcher
droit. Je remercie Dieu parce que j’ai pu faire l’expérience profonde de ce
que signifie la bonté maternelle, toujours ouverte à qui cherche refuge et
précisément ainsi, en mesure de me donner la liberté. Je remercie Dieu pour
ma sœur et pour mon frère, qui, par leur aide, ont été fidèlement proches de
moi tout au long de ma vie. Je remercie Dieu pour les compagnons rencontrés
sur mon chemin, et pour les amis qu’Il m’a donnés. Je le remercie de façon
particulière parce que dès mon premier jour, j’ai pu entrer et grandir dans
la grande communauté des croyants, dans laquelle est ouverte la frontière
entre la vie et la mort. Je le remercie d’avoir pu apprendre tant de choses
en puisant à la sagesse de cette communauté, dans laquelle ne sont
renfermées seulement les expériences humaines, depuis les temps les plus
reculés : la sagesse de cette communauté n’est pas seulement sagesse
humaine, mais en elle on rejoint la sagesse même de Dieu, la Sagesse
éternelle.
Dans la première lecture de ce dimanche, on nous dit qu’à l’aube de l’Eglise
naissante, les gens amenaient les malades sur les places afin que, lorsque
Pierre passerait, son ombre les recouvre : on attribuait à cette ombre une
force de guérison. Cette ombre, en effet, venait de la lumière du Christ, et
c’est pour cette raison qu’elle portait en elle quelque chose du pouvoir de
sa bonté divine. L’ombre de Pierre, moyennant la communauté de l’Eglise
catholique, a recouvert ma vie dès le début, et j’ai appris qu’elle est une
ombre bonne, une ombre qui guérit, parce que, justement, elle vient en
définitive du Christ lui-même. Pierre était un homme, avec toutes les
faiblesses d’un être humain, mais surtout, c’était un homme rempli d’une foi
passionnée dans le Christ, rempli d’amour pour Lui. Grâce à sa foi, et à son
amour, la force de guérison du Christ, sa force unificatrice, est parvenue
jusqu’aux hommes si mêlée à la faiblesse de Pierre qu’elle fût. Cherchons
aujourd’hui aussi l’ombre de Pierre pour être dans la lumière du Christ !
Naissance et renaissance ; famille terrestre et famille de Dieu - tel est le
grand don des multiples miséricordes de Dieu, la fondation sur laquelle nous
nous appuyons. En poursuivant le chemin de la vie, un don nouveau et
exigeant vint à ma rencontre : l’appel au ministère sacerdotal. En la fête
des saints Pierre et Paul 1951, lorsque nous - il y avait plus de quarante
compagnons – nous nous sommes trouvés dans la cathédrale de Freising,
prostrés sur le pavement, et que l’on invoqua sur nous, tous les saints, la
conscience de la pauvreté de mon existence devant cet engagement me pesait.
Oui, c’était une consolation, le fait que la protection de tous les saints
de Dieu, des vivants et des morts, fût invoquée sur nous. Je savais que je
ne serais pas resté seul. Et quelle confiance répandait en moi les paroles
de Jésus que nous avons pu entendre ensuite durant la liturgie de
l’ordination, des lèvres de l’évêque : « Je ne vous appelle plus serviteurs,
mais amis ». J’ai pu en faire l’expérience profonde : Lui, le Seigneur n’est
pas seulement Seigneur, mais aussi un ami. Il a posé sa main sur moi et il
ne m’abandonnera pas. Ces paroles étaient alors prononcées dans le contexte
de l’administration de la faculté de conférer le sacrement de la
réconciliation et ainsi, au nom du Christ de pardonner les péchés. C’est la
même chose que ce que nous avons entendu aujourd’hui dans l’Evangile : le
Seigneur souffle sur ses disciples. Il leur accorde son Esprit - l’Esprit
saint : « A qui vous remettrez les péchés, il leur seront remis… ». L’Esprit
de Jésus Christ est puissance de pardon. Il est puissance de la Miséricorde
divine. De là la possibilité de recommencer « da capo » – toujours de
nouveau. L’amitié de Jésus Christ est l’amitié de Celui qui fait de nous des
personnes qui pardonnent, de Celui qui nous pardonne aussi à nous, nous
relève continuellement de notre faiblesse et nous éduque ainsi, répand en
nous la conscience du devoir intérieur de l’amour, du devoir de correspondre
à sa confiance par notre fidélité.
Dans le passage évangélique d’aujourd’hui, nous avons aussi écouté le récit
de la rencontre de l’apôtre Thomas avec le Seigneur ressuscité : à l’apôtre
il est accordé de toucher ses blessures, et ainsi il le reconnaît – il le
reconnaît au-delà de l’identité humaine de Jésus de Nazareth, dans son
identité véritable, son identité la plus profonde : « Mon Seigneur et mon
Dieu ! » (Jn 20, 28). Le
Seigneur a emporté avec lui ses blessures dans l’éternité. Il est un Dieu
blessé ; il s’est laissé blesser par son amour pour nous. Ses blessures sont
pour nous le signe d’Il nous comprend et qu’Il se laisse blesser par son
amour pour nous. Ces blessures qui sont les siennes, comme nous pouvons les
toucher dans l’histoire de notre temps ! En effet, Il se laisse toujours de
nouveau blesser pour nous. Quelle certitude de sa miséricorde et quelle
consolation ne signifient-elles pas pour nous ! Et quelle sécurité ne nous
donnent-elles pas sur ce qu’Il est : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Et
combien ne constituent-elles pas pour nous un devoir de nous laisser blesser
à notre tour par Lui !
Les miséricordes de Dieu nous accompagnent jour après jour. Il suffit que
nous ayons le cœur vigilant pour pouvoir les percevoir. Nous sommes trop
enclins à ressentir seulement la fatigue quotidienne qui nous a été imposée
à nous, fils d’Adam. Mais si nous ouvrons notre cœur, alors nous pouvons,
tout plongés que nous soyons dans [cette fatigue], constater continuellement
aussi combien Dieu est bon pour nous ; combien Il pense à nous justement
dans les petites choses, en nous aidant ainsi à atteindre les grandes. Avec
le poids accru de la responsabilité, le Seigneur a apporté aussi une aide
nouvelle dans ma vie. De façon répétée, je vois avec une joie reconnaissante
combien la foule de ceux qui me soutiennent de leur prière est grande ; ceux
qui par leur foi et par leur amour m’aident à accomplir mon ministère ; qui
sont indulgents avec ma faiblesse, reconnaissent aussi dans l’ombre de
Pierre la lumière bienfaisante de Jésus Christ. Pour cela, je voudrais
maintenant remercier de tout cœur le Seigneur, et vous tous. Je voudrais
conclure cette homélie par la prière du saint pape Léon le Grand, prière
que, justement il y a trente ans, j’ai écrite sur l’image-souvenir de ma
consécration épiscopale : « Priez notre Dieu bon pour qu’il veuille de nos
jours fortifier la foi, multiplier l’amour, et augmenter la paix. Qu’il me
rende moi, son misérable serviteur, suffisant à ma tâche, et utile à votre
édification et qu’il m’accorde un accomplissement de mon service tel qu’avec
le temps donné grandisse aussi mon dévouement. Amen ».
Benoît XVI: Prière du Regina Caeli en ce dimanche
de la Miséricorde Divine
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Sources:
www.vatican.va
-
E.S.M.
© Copyright 2007 du texte original- Libreria Editrice Vatican
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 16.04.2007 -
BENOÎT XVI - MISERICORDE |