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Synode des évêques : audition des délégués fraternels

 

Cité du Vatican, le 15 octobre 2008  - (E.S.M.) - À cette Quinzième Congrégation générale sont intervenus des Délégués fraternels, nous publions ci-dessous les résumés des interventions :

ARMASH Gagop Nalbandian, Évêque Primat de Damas

Synode des évêques : audition des délégués fraternels

Quinzième CONGRÉGATION GÉNÉRALE (MARDI 14 OCTOBRE 2008, après midi, audition des délégués fraternels)

Quinzième Congrégation Générale : Interventions précédentes

Audition des délégués fraternels

À cette Quinzième Congrégation générale sont intervenus les Délégués fraternels, nous publions ci-dessous les résumés des interventions :

- R.P. Archibald Miller MILLOY, Secrétaire Général des "United Bible Societes"
(ANGLETERRE)

La United Bible Societies (USB) – Alliance biblique universelle (ABU) – considère comme un grand honneur d’avoir été invitée à assister à ce Synode en tant qu’Invité spécial. L’ABU fait remonter son étroite collaboration avec l’Église catholique, au niveau paroissial, national et mondial, à la promulgation de la Constitution sur la Révélation Divine, Dei Verbum, fruit du Concile Vatican II. La Constitution Dei Verbum a donné aux Chrétiens catholiques la charge explicite de travailler à la traduction de la Bible et de le faire en collaboration avec leurs frères et soeurs des autres dénominations. Plus spécifiquement, l’exhortation de la Dei Verbum, soulignant qu’“il faut que l’accès à la Sainte Écriture soit largement ouvert aux chrétiens”, a permis à l’ABU de réaliser, au cours de ces 40 dernières années, 134 traductions en collaboration avec l’Église catholique. Le Document de travail affirme à juste titre qu’un telle “large ouverture” représente une condition préalable pour la mission d’aujourd’hui. Il est donc regrettable qu’il n’existe de traduction complète de la Bible que pour seulement 438 des 7 000 langues du monde. L’ABU participe actuellement à 646 projets de traduction dans le monde entier. Durant le Synode, l’ABU signera un nouvel accord de partenariat avec la Fédération Biblique catholique afin de témoigner de l’actuel développement de la croissante collaboration entre les deux organisations. En effet, de nombreux catholiques sont aujourd’hui des membres actifs de l’Alliance Biblique dans le monde entier. Durant le Synode, un nouveau projet a vue le jour : “Pour qu’ils soient un”, est le nom du projet qui a récemment été lancé par la Commission épiscopale pour l’Apostolat biblique (ECBA) de la Conférence des Évêques des Philippines et de la Société biblique de ce même pays.

- S. Exc. MARK [Sergej Golovkov], Évêque de Yegorievsk, Vice-Président du Département pour les Relations Écclésiastiques Étrangères du Patriarcat de Moscou (FÉDÉRATION RUSSE)

En tant que représentant de l’Église orthodoxe russe, je voudrais vous faire le récit de notre expérience historique liée au thème des Saintes Écritures.

Depuis le début de sa conversion au christianisme, au Xe siècle, la Russie a reçu les Saintes Écritures dans sa langue. Depuis lors, la foi dans le Christ est indissolublement liée à l’étude de la Bible. Le premier livre imprimé en Russie fut l’“Apôtre” – un livre liturgique contenant le livre des Actes et des Lettres des Saints Apôtres. Avec l’évolution de la langue parlée, la traduction slave changea progressivement. L’Église orthodoxe considère qu’il est important que les Saintes Écritures soient accessibles à tous. La lecture de la Bible à l’Église pendant les fonctions liturgiques, cependant, représente le mode d’écoute le plus valable. Facilité d’accès des textes bibliques et respect de la tradition sont deux piliers pour la compréhension des Saintes Écritures. La théologie orthodoxe ne renonce pas à de nouvelles études sur les textes sacrés. Nous considérons toutefois que l’interprétation des textes bibliques est strictement liée aux explications que les Pères de l’Église nous ont laissées. La fidélité à la tradition est la voie la plus sûre qui nous aide à ne pas nous perdre dans la multiplicité des opinions. Notre Église n’exclut pas d’autres voies pour permettre à l’homme contemporain de rencontrer le Livre des Livres. En particulier, ces dernières années, des disques ont été produits avec les lectures de l’Évangile et du Psautier. Ainsi que des documents pour les enfants, tels que des textes évangéliques adaptés à la compréhension des enfants et des récits sur les événements de l’histoire sacrée

- S. Exc. SILUAN [Ciprian Şpam], Évêque du Diocèse Orthodoxe Roumain en Italie (ITALIE)

Je voudrais avant tout transmettre notre salut le plus chaleureux à tous les Évêques et Délégués présents à la XIIe session du Synode des Évêques de l’Église catholique, qui sont venus de toutes les régions du monde et qui sont réunis à Rome ces jours-ci.

Le thème de ce Synode, “La Parole de Dieu dans la vie et la mission de l’Église” se retrouve dans la préoccupation commune à nos Églises de souligner et réaffirmer le rôle que joue la Parole divine dans la dynamique missionnaire en ce début du XXIe siècle. En ce sens, nous portons à votre connaissance avec joie que notre Église orthodoxe roumaine, par la voix unanime de ses Évêques, a déclaré l’année 2008 : “Année jubilaire des Saintes Écritures et de la Sainte Liturgie”. Ce fait souligne le lien organique et inséparable entre les Saintes Écritures et la Sainte Liturgie, entre la Parole de Dieu et la Sainte Eucharistie. Tout le trésor linguistique de l’Église orthodoxe est profondément marqué par les paroles des Saintes Écritures qui imprègnent à la fois les prières et les hymnes que les fidèles écoutent pendant les différentes célébrations qu’ils fréquentent. Même les lectures qui se font durant les différents offices reprennent un nombre considérable de Paroles de Dieu inspirées à travers la bouche des prophètes et des Apôtres, ainsi que des Livres sapientiaux ou des Psaumes. Les épisodes tirés des Lettres de saint Paul Apôtre occupent la première place parmi les livres des Saintes Écritures les plus utilisés dans notre culte traditionnel. Nous considérons que le zèle missionnaire de saint Paul peut nous inspirer dans le contexte européen sécularisé d’aujourd’hui, et sa prière nous sera d’une grande aide dans notre activité missionnaire. En conclusion, nous vous remercions d’avoir choisi de débattre cette année sur un thème aussi inspiré, et nous souhaitons que les travaux de la XIIe session du Synode des Évêques portent en abondance des fruits spirituels et pastoraux pour tous ceux qui y participent.

- S. Exc. ARMASH [Hagop Nalbandian], Évêque Primat de Damas, Syrie (SYRIE)

La Parole de Dieu, en Arménie, a déjà été proclamée au cours du 1er siècle par les apôtres Thaddée et Bartholomé qui, après leur action missionnaire, sont morts martyrs. L’annonce de la Parole de Dieu au cours des trois siècles qui ont suivi, a donné des résultats fructueux, étant donné qu’en 301, l’Arménie a été le premier état au monde à proclamer le christianisme comme religion d’état.

Au cours des siècles, la Sainte Écriture et l’exégèse de la Parole ont caractérisé la doctrine et la théologie de l’Église arménienne. La Parole de Dieu est également devenue le vrai contenu de vie des arméniens, les accompagnant durant les persécutions. Je voudrais citer seulement un exemple du passé plus récent. Comment aurions-nous pu survivre au génocide si nous n’avions pas cru en la force de la Parole qui donne la vie ? La foi dans la Parole faite chair, dans sa crucifixion et surtout dans sa résurrection qui donne la vie nous a donné la force pour survivre au génocide. Le peuple arménien, à travers son martyre, a donné un témoignage qui, encore aujourd’hui, forge l’identité chrétienne de chaque Arménien. La Parole de Dieu a été, et est, source de l’espérance et de la survie.

Comment se présente, aujourd’hui, la situation de l’annonce de la Parole en Arménie ?

L’Arménie est un pays post-soviétique. On sait déjà quelle fut sa situation à l’époque soviétique. Après l’écroulement de l’Union Soviétique, nous faisons aujourd’hui, en Arménie, l’expérience d’un réveil spirituel et d’un intérêt profond pour l’écoute de la Parole de Dieu. Le nombre des cercles bibliques et des personnes qui fréquentent l’église est en augmentation. Ce nouvel attrait de l’écoute de la Parole peut, selon moi, être expliqué en trois points :

1. En apprenant à connaître la Bible et en participant à l’eucharistie et à la prière, on retrouve ses propres racines. C’est la foi de nos ancêtres, des grands-parents et des parents.
2. En professant le christianisme, on se sent comme faisant partie du vaste monde, membre de la grande communauté de l’Église du Christ.
3. On veut lire la Bible, la comprendre, l’étudier... car pendant 70 ans on nous a raconté des mensonges et maintenant on veut enfin connaître la vérité.

Les situations quotidiennes nous incitent à l’écoute de la Parole. La disponibilité à l’écoute de la Parole a de nombreuses formes et modes. La Parole de Dieu peut être expérimentée et écoutée également en dehors de la Messe. L’annonce de la Parole doit être ciblée, afin de pouvoir pénétrer dans le coeur et dans l’âme des personnes. La Parole doit avoir, pour le chrétien, une signification qui soit d’orientation. Les situations de vie nous aident à chercher la Parole, aussi en tant que serviteurs de l’Église et annonciateurs de la Parole, nous devons nous tourner vers les auditeurs et les fidèles, apprendre à connaître leurs situations et leurs expériences de vie. Leurs situations de vie et leurs attentes peuvent nous fournir la clé pour ouvrir leur coeur. Le message de salut doit être une réponse à leurs besoins et à leurs afflictions.

C’est cela, aujourd’hui, l’invitation à l’écoute de la Parole de Dieu.

- S. Exc. Rev. Nicholas Thomas WRIGHT, Évêque de Durham, Communion Anglicane (ANGLETERRE)

1. Nous sommes confrontés aux mêmes défis que vous: non seulement la sécularisation et le relativisme, mais aussi la post-modernité. Ici, l’incertitude produit l’anxiété : (a) la Bible pourrait nous dire des choses fâcheuses; (b) son message pourrait être étouffé.

2. Quatre types de lecture de l’Écriture comprise comme amour de Dieu : le coeur (Lectio Divina, lecture liturgique), l’esprit (étude historique/critique), l’âme (vie de l’Église, tradition, enseignement) et la force (mission, Royaume de Dieu). Ces quatre types de lecture doivent être équilibrés.

3. En particulier, nous avons besoin d’un engagement missionnaire nouveau envers notre propre culture. Le paragraphe 57 du Document de travail suggère que l’engagement de Paul purifie et élève simplement ce qui existe déjà dans la culture. Mais Paul affronte aussi l’idolâtrie païenne, et c’est ce que nous devons faire nous aussi. En particulier, nous devons nous attaquer aux outils et aux méthodes d’étude historique/critique.

4. Le point culminant du Canon est Jésus Christ, en particulier sa croix et résurrection. Ces événements ne sont pas seulement salvifiques, ils offrent un principe herméneutique, lié à la tradition juive de la “critique de l’intérieur”.

5. Marie comme modèle: Fiat (esprit), Magnificat (force), Conservabat (coeur), mais également Stabat, attendant patiemment dans l’âme, la tradition et l’attente de l’Église, d’une nouvelle révélation – inattendue et peut-être fâcheuse – mais néanmoins salvifique.
 

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Sources :  www.vatican.va -  E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 15.10.2008 - T/Synode

 

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