Synode des évêques : Quinzième
Congrégation Générale après-midi |
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Cité du Vatican, le 15 octobre 2008 -
(E.S.M.)
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Nombreux sont les évêques qui
déplorent une certaine insuffisance au sujet de la formation donnée aux
séminaires. Il y a donc nécessité d’une préparation très sérieuse, tant
académique, scientifique que spirituelle des futurs prêtres déclare Mgr
Jean Gaspard MUDISO MUND'LA (RDC)
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Synode des évêques : Quinzième
Congrégation Générale après-midi
Quinzième CONGRÉGATION GÉNÉRALE (MARDI 14
OCTOBRE 2008, après midi )
Le 15 octobre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- Nombreux sont les évêques qui déplorent une
certaine insuffisance au sujet de la formation donnée aux séminaires. Il y a
donc nécessité d’une préparation très sérieuse, tant académique,
scientifique que spirituelle des futurs prêtres déclare Mgr Jean Gaspard
MUDISO MUND'LA (RDC)
À cette Quinzième Congrégation générale sont intervenus les
Pères synodaux suivants:
- S.Exc. Mgr Peter MARZINKOWSKI, C.S.Sp., Évêque d'Alindao (RÉPUBLIQUE
CENTRAFRICAINE)
- S.Exc. Mgr José Sotero VALERO RUZ, Évêque de Guanare (VENEZUELA)
- S.Exc. Mgr Peter Antony MORAN, Évêque d'Aberdeen (ÉCOSSE)
- S.Exc. Mgr António Maria BESSA TAIPA, Évêque titulaire de Tabbora, Évêque
auxiliaire de Porto (PORTUGAL)
- S.Em. le Card. Antonio María ROUCO VARELA, Archevêque de Madrid, Président
de la Conférence Épiscopale (ESPAGNE)
- S.Exc. Mgr Phillip PÖLLITZER, O.M.I., Évêque de Keetmanshoop (NAMIBIE)
- S.Exc. Mgr Rimantas NORVILA, Évêque de Vilkaviškis (LITUANIE)
- S.Exc. Mgr Velasio DE PAOLIS, Archevêque titulaire Telepte, Président de
la Préfecture pour les Affaires Économiques du Saint-Siège (CITÉ DU VATICAN)
- S.Exc. Mgr Jean Gaspard MUDISO MUND'LA, S.V.D., Évêque de Kenge
(RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO)
- S.Exc. Mgr Johannes Harmannes Jozefus VAN DEN HENDE, Évêque de Breda
(PAYS-BAS)
Quinzième Congrégation générale sont
intervenus les Pères suivants :
- S.Exc. Mgr Peter MARZINKOWSKI, C.S.Sp., Évêque d'Alindao
(RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE)
Nous avons constaté que la Parole de Dieu, bien qu’au centre de la
Catéchèse, n’est pas connue des catéchumènes. Il y aurait de ce fait une
urgence à repenser la relation entre catéchèse et apostolat biblique.
La situation socio-économique et politique de la RCA est catastrophique et
se dégrade de plus en plus. La population n’a plus d’espoir et s’enfonce
dans la léthargie et la peur. Les gens retombent dans des pratiques de la
religion traditionnelle, puisque le christianisme ne
semble plus répondre à leurs attentes. Bon nombre de jeunes n’ont
plus d’avenir et s’orientent vers les sectes fondamentalistes et les groupes
charismatiques qui supplantent et font oublier la situation de misère dans
laquelle on se trouve.
La Conférence Épiscopale voit qu’il faudrait remettre en pratique une
pastorale biblique. Seulement une foi enracinée dans la Parole de Dieu peut
sortir le peuple centrafricain de son marasme pour donner l’espérance dans
un avenir plus humain et proposer des valeurs évangéliques pour construire
une société nouvelle.
Nous voulons devenir une Église solidaire des pauvres à l’image de Dieu qui
aime les exclus.
- S.Exc. Mgr José Sotero VALERO RUZ, Évêque de Guanare
(VENEZUELA)
Dans le
Document
de travail, au n. 39: “Les trois éléments constituant la
nature profonde de l'Église : la proclamation de la Parole de Dieu
(kerygma-martyria), la célébration des
sacrements (leitourgia) et l'exercice du
ministère de la charité (diakonia)”.
Aux quatre termes grecs: kerygma-martyria, leitourgia et diakonia, il
en manque un : categen. Cinq termes
grecs importants dans le Nouveau Testament et dans l’histoire de l’Église.
Dans le projet pastoral de la Nouvelle Évangélisation, ces cinq termes grecs
sont des mots-clés.
Dans le Synode de l’Évangélisation, les termes kerygma-martyria sont
mis en évidence. Tout comme dans le document
Evangelii
Nuntiandi de Paul VI.
Le terme categen ressort dans le Synode de la Catéchèse et dans le
document
Catechesi Tradendae de Jean-Paul II, ainsi que dans le
Catéchisme de l'Eglise catholique et dans le Directoire Général pour la
Catéchèse.
Le terme leitourgia ressort dans le Synode sur l’Eucharistie et dans
le document synodal
Sacramentum Caritatis.
Le terme diakonia se manifeste d’une manière particulière dans l’Encyclique
Deus Caritas est.
Avec ces cinq termes grecs (kerygma-martyria, categen, leitourgia et
diakonia), l’Esprit Saint avec la Parole de Dieu a construit et continue
à construire l’Église dans le monde.
- S.Exc. Mgr Peter Antony MORAN, Évêque d'Aberdeen
(ÉCOSSE)
La Parole de Dieu se renouvelle sans cesse
Les intervenants précédents ont mis l’accent :
1. Sur les aspects christologiques profonds de la Parole de Dieu ;
2. La préservation de la Parole de Dieu dans des situations de persécution
ou de pauvreté ;
3. La formation pratique des lecteurs et des autres personnes.
J’aimerais parler de la Parole de Dieu qui se renouvelle sans cesse.
Je donne un exemple d’exégèse (Jn 2: Cana) et
un exemple du rôle de lecteur liturgique.
- S.Exc. Mgr António Maria BESSA TAIPA, Évêque
titulaire de Tabbora, Évêque auxiliaire de Porto
(PORTUGAL)
1 - Au chapitre 1 concernant la Parole de Dieu, il serait bon, à mon avis,
de relier le Mystère de la Parole de Dieu également au Mystère de l’Eucharistie.
C’est, en effet, dans l’Eucharistie que la Parole de Dieu, le Verbe fait
Parole, s’exprime dans toute sa force significative et performative.
Ce serait un moyen d’aider à comprendre la Liturgie de la Parole et la
Liturgie Eucharistique comme une seule action liturgique.
2 - Au chapitre II, on parle des Saintes Écritures. Ici aussi, on pourrait
établir le rapport entre les Saintes Écritures, le Mystère de la Bible et le
Mystère Eucharistique. Si dans l’Eucharistie nous avons le pain consacré,
nous pouvons aussi dire que la Bible est Parole humaine consacrée.
Cela aiderait à voir les Saintes Écritures également comme un livre spécial,
saint, humano-divin. À les considérer et à les vénérer dans leur
Mystère.
3 - En dernier, et en ce qui concerne maintenant le chapitre V, au n. 41, je
proposerais, comme étant déterminant pour l’écoute de la Parole de Dieu, de
rechercher dans la Bible, outre la foi, la lecture assidue, l’étude
exigeante, l’obéissance, la pauvreté et la liberté, dont on parle au n. 41,
également l’attention au monde et à l’histoire. Au monde des hommes.
Écoutons, voyons, et lisons ce qui se passe. Nous le savons. Je pense même
qu’il sera nécessaire d’aimer ce monde, notre monde, que Dieu a aimé et
aime. L’aimer dans ses douleurs, et ses souffrances, dans ses désillusions
et ses angoisses, dans ses recherches de paix, de vie digne, ce monde qui,
tant de fois, s’engage sur des voies erronées. L’aimer dans les réalisations
en faveur de l’homme et de sa dignité de personne.
Cela aidera à ouvrir à la parole la voie de sa mise à jour et permettrait de
pénétrer dans l’inépuisabilité de sa nouveauté, provoquée par la nouveauté
de chaque temps.
- S.Em. le Card. Antonio María ROUCO VARELA,
Archevêque de Madrid, Président de la Conférence Épiscopale
(ESPAGNE)
Faire en sorte que la Parole de Dieu soit ferment de la culture moderne
suppose qu’un de ses principaux traits caractéristiques soit pris en
considération, spécialement dans le contexte euroaméricain, à savoir : la
conception immanentiste de l’homme et du monde, sans aucune référence, ni
explicite ni implicite, à Dieu Créateur et Rédempteur de l’homme. Une
caractéristique que l’on remarque particulièrement dans la culture
socio-politique et juridique. L’État moderne, dans sa version laïciste
radicale, a, au XX siècle, abouti aux formes totalitaires du communisme
soviétique et du national-socialisme. Naturellement, la vision chrétienne de
la vie a continué à être vive et à tenir un rôle socio-juridique dans la
culture de la modernité. Y compris, un retour du droit naturel, partant du “Ius
Gentium” de l’École de Salamanque. La post-modernité a aggravé la
conception moderne de l’homme, de la société et de l’ordre
politico-juridique dans ses aspects les plus négatifs, ouvrant la voie au
nihilisme existentiel et à la “dictature” du relativisme éthique. Le
traitement légal réservé au droit à la vie, comme si l’État pouvait en
disposer d’une manière illimitée, en constitue une preuve éloquente. Une
réponse culturelle de l’Évangile s’avère donc urgente, qui, dans un dialogue
sincère entre foi et raison, manifeste dans la vie publique la vérité de
Dieu Créateur et Rédempteur de l’homme: du “Dieu qui est amour”.
Les laïcs doivent en être les protagonistes les plus
actifs.
- S.Exc. Mgr Phillip PÖLLITZER, O.M.I., Évêque de
Keetmanshoop (NAMIBIE)
Je regrette le manque de visibilité dans le
Document
de travail
de deux thèmes fondamentaux : l’Esprit Saint et la missio ad extra.
Ces deux aspects disparaissent presque sous le langage technique
théologique. Il est vrai qu’ils sont souvent mentionnés mais de manière
implicite ; toutefois, j’aimerais bien les voir utilisés et illustrés de
manière plus explicite.
1. L’Esprit Saint :
Où se trouve l’Esprit Saint dans le
Document
de travail
? Caché entre les lignes des affirmations fortuites ? Si, alors comme
aujourd’hui, la Parole de Dieu s’est faite et se fait présente de manière
totale et sous tous les aspects à travers l’Esprit Saint, nous devrions
alors l’affirmer de manière claire. Les stratégies de l’annonce doivent être
mises en place sans équivoque dans la perspective de l’Esprit Saint.
2. La missio ad extra :
Je ne me réfère pas aux “territoires de mission”, mais bien au devoir
missionnaire devant chez soi ! Le bon exemple ne suffit pas. La parole
directe est aussi nécessaire pour ceux qui sont loins que pour les millions
de non-chrétiens qui, aujourd’hui en Occident, se précipitent, pour ainsi
dire, directement dans les bras de notre mère l’Église. Que fait notre mère
l’Église ? Elle tremble, découragée. Disons-le clairement : faisons-nous
assez, de manière directe et consciente, pour les personnes lointaines et
pour les immigrés ? L’Esprit Saint, à travers nous, peut également parler à
ceux qui s’abreuvent au sein de l’esprit malin séculier, ethnique ou
traditionnel !
- S.Exc. Mgr Rimantas NORVILA, Évêque de Vilkaviškis
(LITUANIE)
Je voudrais souligner ce qui est dit au numéro 57 du
Document
de travail
qui concerne la recherche de l’“histoire des effets” de la Bible dans la
culture et dans l’ethos commun. Nous ne pouvons pas oublier les
fruits que la Parole de Dieu, semence tombée du ciel, produit et continue de
produire dans les coeurs des fidèles et de tous hommes de bonne volonté, et
par conséquent, dans toute l’histoire. Ce fruit abondant – “trente,
soixante, cent pour un” (Mc 4, 20) – ne
peut être oublié, caché sous l’“ivraie”. Il conviendrait de montrer
l’“histoire de la grâce et de la vérité” qui ne peut être réduite à
l’“histoire du péché”.
Dans son expérience millénaire, l’Église du Christ a affronté divers défis,
et en comparaison le moment que nous vivons actuellement ne semble pas
manquer de voie de sortie. Aujourd’hui également, en demeurant dans la foi
et en ne perdant pas l’espérance, nous découvrons des expériences
encourageantes, qui répètent – pour nous-mêmes en premier lieu – que la
mission de l’Église est possible en tous temps et en tous lieux, notamment
dans le monde d’aujourd’hui. Nous ne devons pas nous décourager, même si
nous percevons la peine que nous inflige le manque de collaborateurs, les
limites de nos ressources, les réponses pas toujours encourageantes aux
initiatives mises en oeuvre. Les paroles de Jésus mêmes n’était pas toujours
bien accueillies.
En se rappelant la parabole du “propriétaire qui tire de son trésor du
neuf et du vieux” (Mt 13, 52), on attend de
nous tous – ministres sacrés – évêques, prêtres – fidèles appartenant à la
vie consacrée et tous nos frères laïcs – que nous cherchions les anciennes
et les nouvelles voies pour proclamer la Bonne Nouvelle.
Je voudrais également faire référence au n. 27 du Document de travail, sur
les pèlerinages en Terre Sainte. La Terre Sainte
est très justement appelée “le cinquième Évangile”.
Par ses évocations de la vie de Jésus, elle représente une occasion
privilégiée pour la pastorale de la Parole de Dieu et sa connaissance plus
profonde et authentique, et est également un vrai signe de solidarité
chrétienne à l’égard de nos frères et soeurs qui vivent en Terre Sainte.
- S.Exc. Mgr Velasio DE PAOLIS, Archevêque
titulaire Telepte, Président de la Préfecture pour les Affaires Économiques
du Saint-Siège (CITÉ DU VATICAN)
La parole est le moyen par lequel Dieu se donne dans l’histoire aux
différentes étapes de l’histoire du salut. Chaque don que Dieu fait à
l’homme lui offre la possibilité d’y répondre et lui donne l’indication de
la route à suivre. L’action morale du chrétien ne tire pas ses origines de
l’obligation d’observer des règles, mais d’être une nouvelle créature en
Jésus Christ, et consiste en une réponse d’amour à Dieu. L’origine et la
destination de l’action morale du chrétien est l’amour, qui passe
nécessairement par l’observance de la Parole de Dieu ; le fidèle est appelé
à accomplir, par l’amour, les oeuvres de la loi. L’action morale chrétienne
est une morale pascale ; une morale qui consiste à bâtir sa demeure en Jésus
Christ, dans le témoignage d’amour envers Dieu le Père et envers son
prochain, dans l’Esprit Saint.
Le Concile Vatican II a souligné par le décret
Ad Gentes la
nécessité d’une mission spécifique, qui consiste à porter la première
annonce à ceux qui n’ont pas la foi chrétienne (Missio
ad gentes). Avec le temps, de nombreux facteurs ont contribué
à affaiblir l’engagement dans cette mission. La nécessité de la Missio ad
gentes est liée aux vérités fondamentales de la foi chrétienne,
particulièrement soulignée par la déclaration
Dominus Jesus (Unicité et universalité du mystère
salvifique de Jésus Christ ; unicité et unité dans l’Église).
L’encyclique
Redemptoris Missio de 1990 répète la nécessité de la Missio ad gentes.
La confusion entre mission comme soin des âmes ou comme nouvelle
évangélisation d’une part et la Missio ad gentes demeure toujours présente.
Je pense qu’il est nécessaire que ce Synode, en s’inspirant de la
Redemptoris Missio, répète l’engagement de l’Église dans la Missio ad
gentes. La vitalité nouvelle de l’Église s’est surtout manifestée, au
cours de l’histoire, dans le nouvel engagement missionnaire ad gentes.
Il faut rappeler que de nouveaux horizons s’ouvrent aujourd’hui avec les
migrations. La plupart des migrants qui viennent parmi nous ne sont pas
chrétiens. Les Églises particulières, en plus d’être sensibles à leur
accueil selon les principes de l’amour chrétien, doivent savoir trouver
également les voies pour annoncer le mystère de Jésus Christ, Sauveur de
tous les hommes. C’est dans cette oeuvre d’évangélisation qu’il faut voir
l’avenir de l’Église.
- S.E.R. Mons. Jean Gaspard MUDISO
MUND'LA, S.V.D., Vescovo di Kenge
(REPUBBLICA DEMOCRATICA DEL CONGO)
Mon intervention concerne l’Apostolat biblique, précisément la préparation
ou formation des futurs prêtres à l’Apostolat Biblique comme discipline
académique dans les séminaires et maisons de formation religieuse. Je me
réfère à l’Intrumentum Laboris,
n. 49, § 4;
Sacramentum Caritatis, n.46.
Si la Parole de Dieu doit inspirer toute la pastorale de l’Église
(Intrumentum Laboris,
n. 48 ;
DV, n.24), il nous faut repenser ou revoir
la formation aux grands séminaires et dans les maisons religieuses. Car
la Parole de Dieu n’est pas et ne peut pas être une matière d’enseignement
comme une autre, au même titre que les autres.
Il y a donc nécessité d’une préparation très sérieuse, tant académique,
scientifique que spirituelle des futurs prêtres. Cependant, nous
déplorons une certaine insuffisance à ce sujet dans la formation donnée aux
séminaires. L’étude de la Bible tend à privilégier la lectio
scholastica la lecture académique de la Bible qui transmet
principalement des connaissances intellectuelles, lesquelles sont, certes,
nécessaires, mais laissent un vide quant à la lecture spirituelle,
c’est-à-dire à la dimension pastorale de la Parole de
Dieu.
Justement l’Apostolat Biblique comme discipline académique veut combler ce
vide. Il veut aider le croyant à rencontrer son
Seigneur qui s’adresse à lui et l’interpelle dans le concret de sa
vie. Ce cours pourrait avoir cette double finalité :
a) Éveiller chez le séminariste une prise de conscience aiguë des Écritures
comme Parole de Dieu, source de la vie chrétienne et instrument du ministère
pastoral ; b) Aider le séminariste à traduire ses connaissances des
Écritures dans sa situation quotidienne de vie
(Cfr BICAM : Syllabus, Accra 2008, p. 21).
►
Quinzième Congrégation générale : audition des délégués fraternels
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Sources : www.vatican.va
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E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 15.10.2008 -
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