Les Français ont découvert Benoît XVI |
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Le 15 septembre 2008 -
(E.S.M.)
- « Benoît XVI a fait un magnifique cadeau à l’Église de France
», estime ce matin le cardinal Vingt-Trois à Radio Notre-Dame.
La séance de travail du Saint-Père avec les évêques, dimanche
après-midi, était l’un des principaux rendez-vous de ce voyage.
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Les Français ont découvert Benoît XVI
Un « déclic » vient d’avoir lieu :
Le 15 septembre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
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« Benoît XVI a fait un magnifique cadeau à l’Église de France », estime ce
matin le cardinal Vingt-Trois (à Radio Notre-Dame).
C’est un « déclic », ajoute-t-il : « Sa visite est perçue comme un événement
positif par beaucoup de Français. » Interrogé sur les messes de Paris et de
Lourdes, le président des évêques de France constate « l’implication
personnelle des gens », la « qualité des silences de plusieurs
minutes » observés par ces immenses assemblées. Et la proportion de
jeunes, très élevée alors qu’il ne s’agissait pas d’une JMJ : « ils étaient
40 000 autour de Notre-Dame de Paris le jeudi soir, autant que pour
Jean-Paul II au Parc des Princes » : une « mobilisation considérable » qui
oblige à nuancer ce qu’on dit habituellement sur l’Église dans ce pays.
(Quels autres événements réunissent-ils autant de jeunes Français ?).
Les Français découvrent aussi que Benoît XVI a un sens profond de la France
des sanctuaires, et qu’il est réellement venu comme pèlerin, en nous
remerciant de l’accueillir et de l’accompagner. Les Français, dit le
cardinal, ont découvert chez le pape « sa disponibilité et sa capacité
d’adaptation ». Simple et affectueux (combien de bébés lui aura-t-on donné à
embrasser en quatre jours ?), spirituellement incandescent, direct et
puissamment pédagogue : la personnalité de Josef Ratzinger vient de faire
naître quelque chose chez les Français.
Le discours aux évêques
La séance de travail de Benoît XVI avec les
évêques, dimanche après-midi,
était l’un des principaux rendez-vous de ce voyage. Le pape leur a tenu deux
séries de propos : l’une à huis clos, l’autre en public sous la forme d’un
discours diffusé en partie (ou en totalité) par des médias. Benoît XVI
tenait à ce que les Français sachent de quoi il avait parlé aux évêques.
Par exemple, le rôle irremplaçable du prêtre : sujet sur lequel certaines
théories françaises des années 1990 n’étaient pas celles de l’Église
universelle.
Par exemple aussi, la « douloureuse question » des divorcés remariés. Benoît
XVI l’a mentionnée parmi d’autres, pour dire que l’Église est fidèle à la
parole indiscutable du Christ fondant l’indissolubilité du mariage. Et pour
répéter que cette règle, intangible, s’accompagne d’une attention aimante
envers les personnes.
Le pape exprime ainsi la pensée du catholicisme depuis les origines… Ce qui
n’empêche pas des agences de titrer sur les divorcés remariés
(ou sur la
liturgie, comme si elles en savaient quelque chose), en accusant les
opinions personnelles de Benoît XVI.
Notre société a du mal à admettre que l’Église n’est pas un parti, et que la
foi n’est pas un programme. La foi fait confiance à Dieu, qui ne change pas.
A l’inverse, les programmes sont indexés sur les variations de l’opinion
publique. Dans une démocratie d’opinion, c’est-à-dire une médiacratie, toute
invariance est un scandale. Benoît XVI félicite les évêques français de
maintenir le cap. Mais la plupart des médias s’en indignent.
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Benoît XVI à Lourdes
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Sources : plunkett.hautetfort
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M. sur Google actualité) - 15.09.2008 -
T/Lourdes |