Le pape Benoît XVI préside la messe
des malades |
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Lourdes, le 15 septembre 2008 -
(E.S.M.)
- Le pape Benoît XVI a commencé sa dernière journée de son voyage
en France par une visite à l'oratoire de l'hôpital de Lourdes. Puis Mgr
Perrier a introduit la messe qui a suivi par des mots d'accueil.
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Le pape Benoît XVI préside la messe des malades
Le 15 septembre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- Le pape Benoît XVI a commencé sa dernière journée de son voyage en France
par une visite à l'oratoire de l'hôpital de Lourdes où il s'est longuement
recueilli. C'est un grand bâtiment
du XIXe siècle qui accueille les pèlerins. A part la chapelle de style
néo-gothique construite plus récemment, sa façade a gardé l'aspect de
l'ancien hospice, qui a été fondé en 1834 par les sœurs de la charité de
Nevers. Bernadette y vit là comme externe dans la classe des « indigentes »
de janvier 1858 à juillet 1860 puis comme pensionnaire jusqu'en juillet
1866, date de son départ définitif de Lourdes pour Nevers. C'est à l'hospice
que Bernadette fait sa Première communion le 3 juin 1858.
Après avoir visité cette quatrième étape du chemin du jubilé, le pape Benoît
XVI s'est dirigé vers la Basilique du Rosaire où il a présidé la Sainte
Messe en la fête de Notre Dame des Douleurs sur le parvis de la basilique.
Après l'Homélie, il a donné l'onction des malades
qui est un sacrement sur l'Esplanade.
Aujourd'hui, l'hospice est devenu l'un des bâtiments du centre hospitalier
de Lourdes. Deux pièces, dont l'ancienne chapelle et le grand couloir du
rez-de-chaussée, ont été conservées et aident les pèlerins à entrer dans
cette période de la vie de Bernadette. De plus, dans l'ancien parloir sont
exposés des souvenirs de Bernadette.
En 2005, l'Oratoire a été rénové par David Pons. La pièce a été agrandie, un
nouveau parquet a été posé, un éclairage discret mettant en valeur la Croix
a été installé. L'autel est la pièce maîtresse de cette rénovation. En
marbre bleu, il supporte un épais plateau de verre soufflé. Les quatre coins
sont marqués d'une croix argentée, au centre une croix dorée, sertie, elle
aussi dans le verre, renferme les reliques.
Peintre et sculpteur d'art sacré, David Pons réalise l'aménagement
liturgique des lieux de culte moderne ou historique. Il emploie ses
connaissances académiques, développées durant cinq ans au Vatican, dans les
domaines religieux épousant la peinture à l'huile, les fresques (a fresco),
les autels, tabernacles ou sculptures suivant l'objet de la commande. Ainsi,
ces dernières années, il a œuvré dans les domaines du vitrail et de
l'architecture.
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la vidéo:
Oratoire
Patrick Theillier, « Docteur Miracle » Responsable du bureau médical de
Lourdes
Patrick Theillier, « Docteur Miracle » Responsable du bureau médical de
Lourdes, ce médecin reçoit toutes les personnes qui pensent avoir été
guéries par l'intercession de Marie. Rappelons que lundi matin, le pape
Benoît XVI qui sera à Lourdes, célèbrera à 9 h 30 la messe pour la fête de
Notre-Dame des Douleurs et donnera l'onction aux malades sur l'esplanade de
la basilique Notre-Dame du Rosaire.
Patrick Theillier ne fait pas de miracles, il les enregistre. Le Dr Patrick
Theillier, 64 ans, responsable depuis 1998 du Bureau médical de Lourdes,
reçoit les personnes qui souhaitent témoigner d'une guérison. «
J'aimerais parfois m'agenouiller devant elles tant leur humilité est grande,
tant leur récit est beau! », assure-t-il.
Ce père de six enfants vit dans l'admiration. Dans « admirer » il y a «
miracle », qui vient du latin mirari, «s'étonner ». Les cheveux blancs
lissés, le collier de barbe poivre et sel, l'élégant toubib confie, placide,
dans le bureau clair du sanctuaire qui surplombe la litanie des pèlerins: «
Tous nous avons un miracle à vivre, à voir : c'est le passage de Dieu
dans notre vie. C'est plus ou moins fort et plus ou moins discret selon les
personnes ». Et le médecin d'évoquer, par exemple, la poignante action
de grâce d'Ingrid Betancourt devant la Grotte pour le « miracle » de sa
libération.
Parfois, certains passages de Dieu font des étincelles et se manifestent par
une guérison. « Pour qu'une guérison soit reconnue comme miracle par
l'Église, explique le Dr Theillier, elle doit être instantanée,
parfaite et définitive ; et la maladie doit être connue, organique,
grave. » Les critères actuels sont impitoyables. Cela explique que
depuis cent cinquante ans, soixante-sept guérisons seulement ont été
reconnues miraculeuses sur les sept mille déclarations reçues, parmi
lesquelles deux mille cinq cent guérisons remarquables. « En outre,
ajoute le spécialiste, il y a de plus en plus de guérisons
psycho-spirituelles, impossibles à "labelliser". »
Patrick Theillier a commencé ce travail de VRP (vérificateur des religieux
prodiges) le 1er avril 1998. Dix ans plus tard, ce poisson d'avril dure
encore. Le « docteur miracle », comme l'a surnommé son évêque, diagnostique
les signes de Dieu:
« Un miracle, ce n'est pas seulement un fait extraordinaire, c'est un
signe pour qui veut bien voir. Dieu a tellement soif de notre amour qu'il
essaie de se faire remarquer en faisant des miracles ».
Le Dr Theillier en témoigne dans le monde entier par ses conférences et ses
livres (1). Il aime démarrer son propos par une boutade inspirée de sa
sainte préférée, Bernadette Soubirous, la voyante de Lourdes - « née comme
moi en janvier 44 » -, qui répondait à ses détracteurs : « Je ne suis pas
chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire ».
Sur ce, avant de se plonger dans l'examen d'un nouveau dossier, l'homme
rectifie son nœud de cravate et vous salue bien bas en disant bien haut avec
une distinction très british: « Surtout, n'oubliez pas: vous avez un miracle
à vivre ! » L. A.
( 1 ) Dernier livre paru :
Lourdes, des miracles pour notre guérison,
Presses de la Renaissance.
Le Bureau médical de Lourdes a été fondé en 1883. Sa première tâche est de
recevoir les déclarations de guérisons, et de les authentifier, c'est-à-dire
de garantir que la guérison est réelle, avec toutes les preuves accumulées
par les documents médicaux, avant et après l'événement. Une longue enquête
se met en place. Elle dure le temps d'arriver à la conclusion médicale émise
par
le Cmil, le Comité médical international, composé d'une vingtaine de
médecins experts de divers pays: «guérison inexpliquée ». La science ne peut
aller plus loin. La reconnaissance d'un miracle appartient à l'Église en la
personne de l'évêque de la personne guérie, qui s'appuie à la fois sur
l'enquête médicale et sur le contexte de prière et de foi qui donne sens à
la guérison anormale.
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Benoît XVI à Lourdes
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Sources : www.vatican.va
(S.L.)-
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M. sur Google actualité) - 15.09.2008 -
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