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Le card. Bertone, "Premier collaborateur" de Benoît XVI

Castel Gandolfo, le 15.09.2006 - Le cardinal Tarcisio Bertone, nouveau secrétaire d’Etat du Saint-Siège, a affirmé être conscient de la "lourde responsabilité" qui est désormais la sienne, ce matin, jour de sa nomination officielle. Au cours d’une rencontre de Benoît XVI avec le personnel de la Secrétairerie d’Etat, le nouveau "numéro deux" du Saint-Siège a déclaré que son expérience passée serait bénéfique.

Le pape Benoît XVI et le cardinal bertone

Le cardinal Bertone, "Premier collaborateur" de Benoît XVI

Le nouveau secrétaire d’Etat du Saint-Siège

Il se veut rassurant et se dit conscient de sa lourde responsabilité

Le cardinal Tarcisio Bertone, nouveau secrétaire d’Etat du Saint-Siège, a affirmé être conscient de la "lourde responsabilité" qui est désormais la sienne, le 15 septembre 2006, jour de sa nomination officielle. Au cours d’une rencontre de Benoît XVI avec le personnel de la Secrétairerie d’Etat, à Castel Gandolfo, le nouveau "numéro deux" du Saint-Siège a aussi déclaré que son expérience passée serait bénéfique. Le cardinal Bertone, 71 ans, remplace à ce poste stratégique son compatriote Angelo Sodano, bientôt 79 ans, qui fut le bras droit de Jean Paul II à partir de 1990 avant d'accompagner les premiers mois du pontificat de Benoît XVI.

Devant de nombreux membres de la Secrétairerie d’Etat, rassemblés en fin de matinée dans le palais d’été des papes, l’ancien archevêque de Gênes a reconnu qu’il entreprenait une mission particulière et différente de celles qu’il avait assumées jusque-là. "Je suis conscient de la lourde responsabilité que cela comporte, tout autant que de la gravité et de la complexité des questions que je devrai affronter quotidiennement", a encore affirmé le cardinal Bertone.

Le tout nouveau secrétaire d’Etat du Saint-Siège s’est dit heureux que la nature - dont on ne peut nier le caractère pastoral - de sa nouvelle charge offre ainsi une continuité à ses précédentes missions. Théologien et canoniste, enseignant puis recteur d’université, membre de la Congrégation pour la doctrine de la foi et archevêque, le cardinal Bertone s’est vu discrètement reprocher par certains membres de la curie de ne posséder aucune expérience diplomatique.

"Premier collaborateur" du pape

A Castel Gandolfo, devant ses nouveaux collaborateurs, le cardinal a aussi confié ses sentiments “filiaux et fidèles“ à Benoît XVI au moment de recevoir le “flambeau“ de “premier collaborateur“ du pape. Il a aussi déclaré compter sur “la conduite sage et incomparable“ du souverain pontife, sur “l’expérience et l’ardeur“ des responsables de la Secrétairerie d’Etat, mais aussi sur “le travail irremplaçable et souvent caché“ du personnel de cette institution et des représentations pontificales dans le monde. Le cardinal Bertone a enfin confié avoir écrit le matin même à “plusieurs monastères contemplatifs“ pour leur demander leur “aide permanente dans la prière“.

Dans son discours, le cardinal Bertone a aussi mentionné le fait qu’il portait la croix du cardinal Agostino Casaroli, secrétaire d’Etat du Saint-Siège 1979 à 1990, qu’un “illustre prélat“ lui avait remise. L’annonce de la nomination en date du 15 septembre 2006 du cardinal Tarcisio Bertone comme secrétaire d’Etat du Saint-Siège avait été publiée par le Bureau de presse du Saint-Siège dès le 22 juin. Agé de 71 ans, Tarcisio Bertone était jusque-là archevêque de Gênes.

Dans une accolade fraternelle, le pape et son proche collaborateur, ému, se sont embrassés. Benoît XVI a finalement lu à haute voix en latin le décret de nomination officielle du cardinal Bertone comme secrétaire d’Etat du Saint-Siège.

Contrairement à Angelo Sodano, qui avait été durant onze ans nonce apostolique au Chili de 1977 à 1988, le cardinal Bertone, qui sera au Vatican le principal interlocuteur des grands de la planète, n'a aucune expérience diplomatique.

Le cardinal Bertone s'est voulu rassurant: "J'ai visité de nombreux pays, je suis ouvert sur le monde", a-t-il déclaré mardi.

Sur le terrain diplomatique, "l'Eglise a un rôle de médiation et de recherche de la paix, elle oeuvre pour renouer les liens brisés par la violence", a-t-il ajouté, citant également "la rencontre" nécessaire "avec les autres religions".

Fidèle d'entre les fidèles, le cardinal Bertone a défini son rôle comme celui d'un "porte-parole des messages du pape", d'un collaborateur qui "doit l'aider à réaliser ses projets".

A la tête de la Curie, le nouveau secrétaire d'Etat cherchera à "adapter les structures existantes à la mission de l'Eglise et éventuellement vérifier si tout ce qui existe doit être maintenu", a-t-il annoncé, laissant prévoir une vaste réforme de l'appareil du Vatican, devenu pléthorique sous Jean Paul II.

RENCONTRE AVEC LES COLLABORATEURS DE LA SECRÉTAIRERIE D'ÉTAT
À L'OCCASION DE LA CÉRÉMONIE DE CONGE DE LA CHARGE
DU SECRÉTAIRE D'ÉTAT DU CARDINAL ANGELO SODANO
ET DE LA NOMINATION COMME SECRÉTAIRE D'ÉTAT DU
CARDINAL TARCISIO BERTONE

Texte intégral des paroles du pape Benoît XVI

Salle des Suisses, Palais pontifical de Castelgandolfo
Vendredi 15 septembre 2006

Eminences,
Excellences,
Chers collaborateurs et collaboratrices,

Je ne peux pas terminer cette rencontre sans ajouter encore une fois une parole qui, en cet instant, me vient du coeur. C'est un moment, dans un certain sens, de tristesse; mais c'est surtout un moment de profonde gratitude. Eminence, vous avez travaillé avec de nombreux Papes, puis avec moi, en tant que Secrétaire d'Etat, avec le dévouement, la compétence, la volonté de servir dont j'ai déjà parlé. En m'associant à votre discours, je voudrais étendre ces remerciements à tous les collaborateurs et collaboratrices, et aux Représentations pontificales dans le monde. Je comprends toujours mieux que seul ce grand réseau de collaboration rend possible de répondre au mandat du Seigneur: "Confirma fratres tuos in fide". Ce n'est qu'en vertu de l'union de toutes ces compétences, ce n'est qu'en vertu de l'humilité d'un engagement appliqué et très compétent de nombreuses personnes, que peut naître à la fin cette "confirmation des frères", dans laquelle le Pape obéit au Seigneur. Il peut accomplir de manière appropriée sa mission grâce à cette vaste collaboration.

Ce n'est que ces dernières années, en tant que Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, que j'ai toujours mieux compris combien de compétences, combien de dévouement, combien d'humilité et combien de volonté de servir réellement le Seigneur dans son Eglise sont ici présents. Ce travail de Curie est, en réalité, un travail pastoral dans un sens éminent, parce qu'il aide réellement à guider le peuple de Dieu sur les verts pâturages - comme le dit le Psaume - où la Parole de Dieu est présente et nous nourrit pour toute notre vie.

Eminence, j'ai réfléchi ces dernières semaines sur quel signe de ma gratitude j'aurais pu vous donner en ce moment. J'ai eu la joie que vous m'accompagniez au cours de mon Voyage en Bavière. Nous avons visité des Sièges épiscopaux importants - Munich, Ratisbonne et l'ancien Siège de Freising - et nous avons visité notre Sanctuaire national, pour ainsi dire, Altötting, qui est appelé depuis des siècles le "coeur" de la Bavière. Il est le véritable "coeur" de ce pays, car là, en trouvant la Mère, nous trouvons le Seigneur. Là, dans toutes les vicissitudes de l'histoire, ainsi que dans toutes les difficultés du présent, nous retrouvons à nouveau, en même temps que la protection de la Mère, la joie de la foi. Là se renouvelle notre peuple.

Monsieur le Cardinal, vous avez été témoin du fait que l'Evêque de Passau m'a remis en éternel souvenir une copie du tableau du XV siècle de la Vierge, qui attire toujours à nouveau les pèlerins qui désirent partager l'amour de notre Mère à tous. J'ai pu obtenir une copie fidèle - il existe des copies moins précieuses - de la Vierge d'Altötting. Et je pense que cette Vierge d'Altötting pourrait être non seulement le signe de mon éternelle reconnaissance, mais également le signe de notre dialogue dans la prière. Que la Vierge soit toujours à vos côtés, qu'Elle vous protège toujours, qu'Elle vous guide. Telle est l'expression de ma sincère gratitude.
 

Benoît XVI: Le travail de la Secrétairerie d’Etat est un travail pastoral: Benoît XVI

Sources: © Ctb/apic/imedia/ami/be

Eucharistie sacrement de la miséricorde - 15.09.2006 - BENOÎT XVI

 

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