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19 Avril 2005
 

Homélie en cette fête de l'Assomption

 

Rome, le 15 août 2008  - (E.S.M.) -  Marie a été la première à prendre Jésus dans ses bras quand il était encore enfant, maintenant elle est la première à être prise dans les bras du Fils pour être admise au ciel.

L'Immaculée Conception - Pour agrandir l'image Cliquer

Ce matin, le pape Benoît a célébré la Messe dans l'église San Tommaso de Castel Gandolfo et à midi le Saint-Père a récité l'Angélus depuis le balcon de sa résidence estivale.

Homélie en cette fête de l'Assomption (Communauté de Sant’Egidio)

Nous avons entendu dans l’Évangile selon Luc que Marie « ces jours-là, se mit en voyage vers la montagne et rejoignit rapidement une ville de Judée ». En ces jours-là, Marie courait de la Galilée vers une petite ville près de Jérusalem, pour aller trouver sa cousine Élisabeth.

Aujourd’hui, nous la voyons courir vers la montagne de la Jérusalem céleste pour rencontrer, enfin, le visage du Père et son Fils. Il faut dire que jamais Marie, durant le voyage qu’est la vie, ne s’est détachée de son Fils. Nous l’avons vue fuir en Égypte avec le petit Jésus, puis le conduire à Jérusalem une fois adolescent, et elle l’a contemplé chaque jour pendant trente ans à Nazareth en conservant tout cela dans son cœur. Elle l’a ensuite suivi lorsqu’il a quitté la Galilée pour prêcher dans chaque ville et chaque village. Elle a été avec lui jusque sous la croix. Aujourd’hui nous la voyons arriver à la montagne de Dieu, « vêtue de soleil, avec la lune sous les pieds et avec une couronne de douze étoiles sur la tête » (Ap 12,1), et entrer dans le ciel, dans la Jérusalem céleste.

Elle a été la première des croyants à accueillir la Parole de Dieu, elle est la première à être admise au ciel. Elle a été la première à prendre Jésus dans ses bras quand il était encore enfant, maintenant elle est la première à être prise dans les bras du Fils pour être admise au ciel.

Elle, humble jeune fille d’un village périphérique de l’empire, devient, puisqu’elle a accueilli l’Évangile, la première citoyenne du ciel, admise par Dieu à côté du trône du Fils. Le Seigneur renverse véritablement les puissants de leurs trônes et il y élève les humbles. C’est un grand mystère, celui que nous célébrons aujourd’hui. C’est le mystère de Marie, mais aussi le mystère de nous tous, et même le mystère de l’histoire même. En effet, sur la voie de l’assomption ouverte à Marie s’acheminent aussi tous ceux qui lient leur vie au Fils comme Marie lia à lui la sienne.

Les pages bibliques de cette liturgie nous immergent dans ce mystère de salut. L’Apocalypse déchire le ciel de l’histoire où s’affrontent le bien et le mal : d’un côté la femme et le fils, de l’autre le dragon couronné. La lecture chrétienne a vu dans cette page la figure de Marie (image de l’Église) et du Christ. Marie et le Christ, intimement liés, sont le signe éminent du bien et du salut. Sur l’autre rive le dragon, symbole monstrueux de la violence, est rouge comme le sang qu’il verse, ivre de pouvoir (les têtes couronnées). Marie, avec Jésus, forme le nouveau « couple » qui sauve le monde.

L’Assomption physique de Marie au ciel nous parle de notre futur : nous aussi nous serons avec notre corps à côté du Seigneur. On pourrait dire qu’avec la fête d’aujourd’hui commence la victoire pleine de la résurrection ; commencent les cieux nouveaux et la terre nouvelle annoncés par l’Apocalypse. Et la Jérusalem céleste commence à se peupler et à vivre sa vie de paix, de justice et d’amour. Le Magnificat de Marie peut pour cela devenir notre chant, le chant de l’humanité entière qui voit le Seigneur se pencher sur tous les hommes et sur toutes les femmes, humbles créatures, et les prendre avec lui au ciel.

Aujourd’hui, unis à l’humble femme de Galilée, nous ressentons comme particulièrement festif le Magnificat de toutes ces femmes sans nom, celles dont personne ne se souvient, les pauvres femmes écrasées par le poids de la vie et par le drame de la violence, qui finalement se sentent enlacées par des mains fortes et affectueuses qui les soulèvent et les conduisent jusqu’au ciel. Oui, ce jour est aussi l’assomption des pauvres femmes de la part de Dieu. C’est l’assomption des esclaves, des femmes du Sud de la planète contraintes à se plier jusqu’au sol ; c’est l’assomption des petites filles obligées à accomplir un travail inhumain et frappées prématurément par la mort ; c’est l’assomption des femmes contraintes à succomber dans l’âme et dans le corps à la violence aveugle des hommes ; c’est l’assomption des femmes qui travaillent cachées sans que personne ne se souvienne d’elles. Aujourd’hui, le Seigneur a renversé les puissants de leurs trônes et il a élevé les femmes humbles et inconnues, il a renvoyé les forts et les riches les mains vides et il a rempli de biens les femmes affamées de pain et d’amour, d’amitié et de tendresse.

Communiqué (témoignage de la solidarité chrétienne) :

15 août de solidarité à Rome : grande fête avec « cocomerata » à la mensa pour les pauvres de la Communauté

Ils seront plus de 1500, pauvres de la rue, amis de la Communauté, groupes de volontaires venus de toute l’Italie et de France pour passer à Rome un été de solidarité, à faire la fête ensemble avec la traditionnelle

« cocomerata » (platée de pastèques)
le 15 août, à la mensa au 10 Via Dandolo à Rome.


L’adjoint au maire, Mauro Cutrufo, sera présent.

« Ouvert pour congés » : en effet, « l’amitié avec les pauvres » de la Communauté de Sant’Egidio ne s’arrête pas pendant l’été. La mensa Via Dandolo à Rome est ouverte ; les « dîners itinérants » se poursuivent sans relâche dans les gares et dans tous ces endroits, au centre et dans la périphérie de la ville, où vivent les personnes sans domicile. Au contraire, en cette période estivale, le service aux « amis de la rue » s’enrichit de nouvelles présences : tout l’été des centaines de jeunes sont en effet venus passer à Rome un temps de vacances avec la Communauté pour rencontrer et servir les pauvres.

Et, le 15 août, on fait la fête tous ensemble : près de 1500 personnes, pour la « cocomerata », la fête de l’été selon les meilleures traditions de la capitale. Ils y sont tous : les « amis pour la rue » de Sant’Egidio, les personnes sans domicile, les personnes âgées restées seules, les bénévoles des groupes venant d’Italie et de France, les personnes immigrées du mouvement « Gens de Paix ».
 

Sources : Communauté Sant Egidio-  E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 15.08.2008 - T/Méditations

 

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