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Le pape Benoît XVI célèbre la plus ancienne fête mariale

 

Cité du Vatican, le 16 août 2008  - (E.S.M.) - La Messe de l’Assomption célébrée à Castel Gandolfo a été, comme d’habitude, un rite riche de significations et de spiritualité. Le pape Benoît XVI était accompagné de son Secrétaire d'État, le Cardinal Tarcisio Bertone, et précédé de quelques pas par son frère Georg, qui poursuit ses vacances auprès du Saint-Père.

Le pape Benoît XVI - Pour agrandir l'image Cliquer

Le pape Benoît XVI célèbre la plus ancienne fête mariale : l'Assomption

Synthèse de l'homélie du Saint-Père

La Messe de l’Assomption célébrée à Castel Gandolfo a été, comme d’habitude, un rite riche de significations et de spiritualité. Accompagné de son Secrétaire d'État, le Cardinal Tarcisio Bertone, et précédé de quelques pas par son frère Georg, qui poursuit ses vacances auprès du Saint-Père, le pape Benoît XVI a traversé la petite place, où on aperçoit tant le palais apostolique que l'Église paroissiale. Les premières à sortir du palais apostolique ont été les « memores », les femmes qui s'occupent de l'appartement Pontifical. Puis Georg Ratzinger, accompagné de la fidèle sœur Cristina. Enfin le pape, en mozette rouge, accompagné de sa suite dont faisaient partie, outre le Cardinal Bertone, le Préfet de la Maison Pontificale, Mgr James Harvey, et l'évêque d'Albano, Mgr Marcello Semeraro. En saluant la foule, Benoît XVI s'est approché de quelques enfants ; ensuite, arrivé à la porte de l'Église, il a salué le curé et a accompli le rite de l’aspersion comme tout évêque qui se rend dans une paroisse. Une fois entré dans l’Église, avant de revêtir ses ornements, le pape s'est arrêté quelques instants pour se recueillir devant le Tabernacle.

« Devant le triste spectacle de tant de fausse joie et en même temps de beaucoup de douleur angoissante qui envahit le monde, nous devons apprendre de Marie à devenir des signes d'espérance et de consolation, nous devons annoncer par notre vie la résurrection du Christ ». Ce sont les paroles que le pape Benoît XVI a prononcées ce matin alors qu’il présidait, comme c’est la tradition, la messe solennelle en la Solennité de l’Assomption de Marie, dans l'Église paroissiale de Saint Thomas de Villanova à Castel Gandolfo.

« Aujourd'hui nous célébrons la plus ancienne fête mariale - a souligné Benoît XVI, qui ces derniers jours estivaux se trouve dans la résidence de Castel Gandolfo - on contemple la beauté la plus authentique : la sainteté ». Nous vivons dans un climat de « joie pascale ». « Marie - a-t-il ajouté - est le prémisse de l'humanité nouvelle, la créature dans laquelle le mystère du Christ a déjà eu un plein effet en la rachetant de la mort. Marie constitue le signe sûr de l’espérance et de la consolation ».

L'Assomption de Marie, âme et corps dans le ciel - a-t-il dit - est un événement unique et extraordinaire destiné à combler d'espérance et de bonheur le coeur de chaque être humain.

« Chaque homme veut devenir céleste, très heureux - a ajouté le pape - et un jour il n'y aura plus ni pleur, ni souffrance, ni mort. Aujourd'hui un grand mystère nous est proposé - a ajouté le Saint-Père – le Christ a vaincu la mort, seul l'Amour est tout-puissant. Seul l'Amour nous permet d’entrer dans le royaume de la vie. Marie y est entrée derrière son fils.

Demandons à Marie aujourd'hui le don de la foi, qui nous fait vivre dans cette dimension entre l’infini et le fini, qui transforme le perception du temps : notre vie - a-t-il expliqué - n'est pas engloutie dans le passé mais elle est attirée vers l'avenir, vers Dieu, où le Christ nous a précédés et derrière Lui, Marie. Notre vie de chaque jour,bien que marquée d'épreuves et de difficultés, s'écoule comme un fleuve vers l'océan divin, vers la plénitude de la joie et de la paix. Notre mort - a-t-il ajouté - n'est pas la fin mais l'entrée dans la vie qui ne connaît pas la mort. Marie - conclut le pape - conduis nous vers la patrie de la béatitude !  ».

Le frère du Pape, monsignor Georg Ratzinger, qui jeudi prochain recevra la citoyenneté d'honneur de Castel Gandolfo suivait la messe, au premier rang de l'Église.

Après la célébration, Benoît XVI a retraversé la place en s'arrêtant pour saluer des enfants en costume traditionnel et est revenu au palais apostolique à pied et a récité a prière de l'Angélus à midi depuis le balcon du palais apostolique Angélus de Benoît XVI en ce 15 août 2008.

Texte intégral de l'homélie du Saint-Père   Benoît XVI : Marie source d'amour, signe d'espérance et de réconfort

Vendredi 15 août 2008 : Assomption de la Vierge Marie (synthèse des lectures)

MARIE, NOTRE ESPÉRANCE

"Aujourd'hui, Marie, la Mère de Dieu est élevée dans la gloire du ciel : parfaite image de l'Église à venir..." (Préface de la prière eucharistique). Si, en cette fête de l'Assomption nous contemplons le mystère de Marie élevée dans la gloire de son Fils, nous ne perdons pas de vue que l'Église, elle aussi, est promise au même salut.

L'accueil de Marie à la Parole qui lui est adressée et la réponse qu'elle lui donne révèlent des attitudes spirituelles que nous devons faire nôtres. Il en est de même de la rencontre entre Marie et Elisabeth et le dialogue qui en découle (évangile). Le récit évangélique est composé soigneusement, car la scène rapportée est déjà plus grande importance et les mots pour la dire sont pétris de l'Écriture.

« Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ? » Elisabeth est dans le même étonnement que David accueillant l'arche d'alliance : « Comment l'arche du Seigneur pourrait-elle venir chez moi (2 S 6, 9). Marie porte en elle celui qui vient de Dieu. Elle porte la Parole, car elle l'a accueillie sans la moindre réserve ; elle est modèle pour notre foi. « Heureuse celle qui a cru en l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » Cette béatitude résonne pour elle, comme pour nous. C'est à la fois dans l'humilité et l'action de grâce que Marie reprend ces paroles à son compte. Son cantique de louange ne dit pas un seul mot de ce qu'elle a fait pour Dieu. Elle chante ce qu'il a fait pour elle, ce qu'il continue de faire pour tout homme qui le craint. Elle est bienheureuse maintenant et elle le sera pour toujours. Dieu n'oublie jamais ses promesses : il a fait entrer Marie dans la plénitude du salut réalisé en Jésus son Fils. Aujourd'hui Marie, première des croyants dans la gloire, soutient la foi et l'espérance de l'Église.

L'Église fête : L'Assomption de la Vierge Marie

Texte original de l'homélie du Saint Père Italien

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Italien

Sources : www.vatican.va -  E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 16.08.2008 - T/Benoît XVI

 

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