Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Clôture de l'Année sacerdotale, le sacrement et la soif du monde

 

Le 15 juin 2010 - (E.S.M.) - Ceux qui pensaient à l'Année sacerdotale qui vient de se conclure comme à une énième invention justifiant une célébration de peu d'importance, voire inutile, devront changer d'avis à la suite des deux interventions de Benoît XVI.

Le pape Benoît XVI - Pour agrandir l'image Cliquer

Clôture de l'Année sacerdotale, le sacrement et la soif du monde

Giovanni Maria Vian

Le 15 juin 2010 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Ceux qui pensaient à l'Année sacerdotale qui vient de se conclure comme à une énième invention justifiant une célébration de peu d'importance, voire inutile, devront changer d'avis à la suite des deux interventions de Benoît XVI qui, en la concluant, en a révélé le sens profond. Des textes véritablement importants, d'un Pape qui est théologien et pasteur comme peu de ses prédécesseurs ont su l'être, au point de rappeler à la mémoire de grands évêques de l'antiquité chrétienne, un intellectuel et un homme de foi, qui depuis plus de soixante ans, suit la théologie et sait parler le langage de notre temps.

Face à un nombre sans précédent de prêtres qui ont pu concélébrer avec le Successeur de Pierre, l'Evêque de Rome a parlé du sacerdoce catholique. Qui n'est pas une profession comme les autres, qui n'est pas une caste fermée, ni une réalité cléricale, mais un sacrement. C'est-à-dire le signe d'une réalité infiniment plus grande; c'est pour cette raison que le sacerdoce est ouvert au monde. Loin de tout cléricalisme, car il garde les yeux fixés sur le cœur de Jésus, transpercé par le coup de lance du soldat et d'où jaillissent eau et sang, symboles du baptême et de l'Eucharistie qui ouvrent les réalités de ce monde à Dieu.

L'année consacrée au sacerdoce, une occasion de réfléchir et de le faire à nouveau resplendir devant les hommes, n'a pas plu à l'"ennemi" - il fallait s'y attendre, a dit le Pape - et voilà alors que ressortent les scandales des péchés des prêtres, en particulier les horribles abus sur les petits. Pour ces délits, Benoît XVI a de nouveau demandé pardon avec humilité à Dieu et aux victimes, sans récriminations ni amertume, mais en soulignant le devoir de purification désormais engagé et qui sera long. Dans la conscience que ces scandales ont obscurci l'authentique visage de l'Eglise, une réalité dont le monde sécularisé lui-même a la nostalgie, comme l'indique en partie le scandale lui-même face à ces véritables crimes.

Les femmes et les hommes d'aujourd'hui ressentent eux aussi, de façon peut-être obscure, le besoin de quelqu'un qui puisse véritablement changer la situation de notre vie en prononçant au nom du Christ des paroles qui absolvent des péchés et qui ouvrent à Dieu. Tel est le sens du sacrement: de la pénitence, de l'Eucharistie, du sacerdoce lui-même, qui sont des signes visibles dans lesquels se cache l'audace d'un Dieu qui s'en remet à des mains humaines. Et ceux qui regardent le cœur de Jésus comprennent que ce Dieu n'est pas un Dieu lointain, mais qu'il est comme un pasteur qui peut enseigner - pour peu que l'on soit disposé à l'écouter - à être des personnes, pour ne pas dissiper sa vie dans le manque de sens.

En regardant avec lucidité mais sans pessimisme l'égarement contemporain et l'inexorable destin de toute créature - le "ravin obscur de la mort dans lequel personne ne peut nous accompagner" - Benoît XVI a une fois de plus élevé son regard vers le Christ: en répétant l'annonce joyeuse de l'Eglise que le Seigneur est remonté des enfers et là a vaincu le dernier ennemi et que lui, le vainqueur de la mort, est proche de chacun dans les "vallées ténébreuses" de la vie, même lorsque toute lumière semble s'éteindre.

Face à des comportements indignes du sacrement sacerdotal - comme devant l'hérésie et l'effondrement de la foi - l'"Eglise doit utiliser le bâton du pasteur" a dit le Pape avec force. En ajoutant que cela peut être un "service d'amour" et que le bâton est également "une houlette", un soutien face aux difficultés du chemin. Et qui indique surtout aux hommes le cœur du Christ, unique source d'eau vive qui puisse étancher la soif du monde.

Angelus de Benoît XVI : tous les bienfaits de cette Année Sacerdotale
Homélie de Benoît XVI, messe de clôture de l'Année sacerdotale
Benoît XVI répond aux questions de cinq prêtres - veillée de prière sacerdotale
 


 

Sources : www.vatican.va -  E.S.M.
(©L'Osservatore Romano - 15 juin 2010)
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 15.06.2010 - T/Benoît XVI

 

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante