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19 Avril 2005
 

 Appel de Benoît XVI à devenir tous des ouvriers pour la moisson

 

Rome, le 15 Juin 2008 - (E.S.M.) - Ce matin dans son homélie, le pape Benoît XVI, a lancé un appel à être témoin de la miséricorde, un appel à devenir tous des ouvriers pour la moisson. L’Église est l’espace d’accueil de la miséricorde et de l’amour de Dieu.

Le pape Benoît XVI lors de l'homélie

Appel de Benoît XVI à devenir tous des ouvriers pour la moisson

Synthèse de l'homélie du Saint-Père

Le voyage du Pape dans les Pouilles - Homélie de la Messe à Brindisi célébré devant 70.000 fidèles : « Jésus nous appelle à nous sanctifier malgré nos péchés et nos imperfections »

« L'Église est une communauté de pécheurs qui croient en l'Amour de Dieu et se laissent transformer par Lui, et ainsi deviennent Saint ». Benoît XVI a décrit ainsi la situation des disciples de l'Évangile, qui à chaque époque, ont pu constater la distance entre son vécu et les idéaux du christianisme. Même les douze apôtres, a en effet rappelé le Pape pendant l'Homélie de la Messe célébrée à Brindisi, « n'étaient pas des hommes parfaits, choisis pour leur irréprochabilité morale et religieuse. Ils étaient sûrement des croyants pleins d'enthousiasme et de zèle, mais marqués par leurs limites humaines, parfois même graves. Donc - a fait remarqué le Saint-Père -, Jésus ne les appelle pas parce qu'ils sont déjà Saints mais pour qu'ils le deviennent : comme nous, comme tous les chrétiens ».

Les Évangiles, d'autre part, racontent des « gestes humbles et discrets, qui contiennent une énorme potentialité de renouvellement ». Pour Benoît XVI, « c'est la logique du Royaume de Dieu, qui n'est pas représentée par hasard par la petite graine qui devient un grand arbre ». « Le style de Jésus - a poursuivi le successeur de Pierre devant plus de 70.000 fidèles - est unique : c'est le style caractéristique de Dieu, qui aime accomplir les choses les plus grandes de manière pauvre et humble ».

« Le dessein de Dieu - a souligné le pape - est de répandre sur l'humanité et sur le cosmos entier son Amour générateur de vie. Un projet que toutefois le Seigneur veut réaliser seulement dans le respect de notre liberté, parce que l'Amour de sa nature peut ne pas s'imposer. L'Église est alors, dans le Christ, la place d'accueil et de médiation de l'Amour de Dieu. Dans cette perspective, il apparaît clairement comment la sainteté et la missionarité de l'Église constituent deux faces d'une même médaille : c'est seulement parce qu'elle est Sainte, c'est à dire remplie de l'Amour divin, que l'Église peut accomplir sa mission, et est vraiment telle que Dieu l'a choisie et sanctifiée ».

Sur le binôme « sainteté  - mission », a fait remarquer le Saint-Père, se mesure la crédibilité de l'Église : « Dans la lumière de cette parole de Dieu providentielle - a dit le pape - j'ai la joie de confirmer le chemin de votre Église. C'est un chemin de sainteté et de mission, et l'Evangile d'aujourd'hui nous suggère le style de la mission, c'est à dire l'attitude intérieure qui se traduit en vie vécue. Cela ne peut pas être seulement celui de Jésus : le style de la compassion envers les foules fatiguées et éreintées, comme des brebis sans pasteur ». Dans cette optique, a poursuivi Benoît XVI, « la compassion chrétienne n'a rien à voir avec le piétisme, avec l'assistancialisme. Elle est plutôt synonyme de solidarité et de partage, et est animée par l'espérance qui se fonde sur la venue du Christ, et qui en dernières analyses, coïncide avec sa Personne et avec son mystère de salut, comme cela a bien été rappelé dans le titre de la quatrième Rencontre ecclésiale italienne, célébrée à Vérone : le Christ ressuscité est l'espérance du monde ».

« L'action de la communauté internationale et de ses institutions, supposé le respect des principes qui sont à la base de l’ordre international, ne doit jamais être interprétée comme une imposition non désirée et une limitation de la souveraineté », a ensuite réaffirmé le Saint Père en citant son intervention d'avril passé à l'ONU « Au contraire - a-t-il souligné - c'est l'indifférence ou le manque d'intervention qui apportent de réels dommages ». Pour le pape, en outre, dans le monde d'aujourd'hui « on a besoin d'une recherche plus profonde des moyens de prévenir et de contrôler les conflits, en explorant chaque voie diplomatique possible et en prêtant attention et en encourageant aussi les plus petits signes de dialogue ou de désir de réconciliation ».

Un prie Dieu a été ensuite placé aux pieds du Pape pour permettre aux fidèles de s'agenouiller et recevoir l'Eucharistie, selon l'usage de l'ancienne liturgie qui avait été maintenue comme possibilité dans le missel de Paul VI. Le Saint Père avait déjà donné la communion aux fidèles agenouillés devant lui le 22 mai dernier, lors de la Messe célébrée Place Saint Jean de Latran à Rome en la Solennité du Corpus Domini et à Santa Maria de Leuca.

Dimanche 15 juin 2008, 11ème dimanche du Temps de l'Année liturgique

Jésus a pitié de la foule qui le suivait… (Méditation des lectures de ce jour)
(Évangile – Matthieu 9,36)

Nous voyons le Christ plein de bonté, de tendresse, de miséricorde pour tous ces gens qui le suivaient et qui le suivaient parce qu'elles avaient trouvé en Lui le guide, le pasteur, qu'elles attendaient… Elles étaient fatiguées et abattues comme des brebis sans berger. C'est alors que Jésus prononce cette phrase, souvent reprise pour prier pour les vocations sacerdotales : La moisson est abondante et les ouvriers peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson (vv. 37 et 38). C'est alors qu'il appelle douze disciples – auxquels Il transmettra son sacerdoce le Jeudi-saint - pour Le suivre et, en Son nom et par Sa puissance, pour expulser les esprits mauvais et guérir toute maladie et toute infirmité (10,1).

Rien n'est pire que de ne pas avoir (ou de ne pas en vouloir!) de berger, de pasteur, de prêtre pour être guidé en toute sécurité vers Dieu, vers le Ciel; pour être protégé contre Satan; pour être guéri de toute infirmité par les sacrements…

Le sang du Christ nous a sauvés de la colère de Dieu, nous a donnés la vie du Christ ressuscité, nous a réconciliés avec Dieu écrit Saint Paul aux chrétiens de Rome (5,10-11 – 2ème lecture). Et qui peut répandre sur nos âmes la vertu bienfaisante du sang du Christ, qui peut nous réconcilier avec Lui, qui peut nous donner la vie du Christ ressuscité, sinon les prêtres ?

Quelques versets précédents, Saint Paul parle d'Espérance. "En supportant les tribulations, nous acquérons la constance et la constance produit l'espérance". Une espérance qui ne déçoit point. Pourquoi ? Entendons ce merveilleux motif d'espérance: Parce que l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par le Saint Esprit qui nous fut donné (vv. 3 à 5).

Reconnaissez que le Seigneur est Dieu : il nous a créés et nous sommes à Lui, nous son peuple, son troupeau (Psaume 99, 2ème strophe).

J'ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie (antienne de communion).
Tous les jours de ma vie…

abbé Christian LAFFARGUE


Onzième dimanche

CHARGÉS DE MISSION  (synthèse des lectures)

Un flot incessant d'informations nous donnent en spectacle la souffrance et le désarroi de milliards d'hommes. Que faire ? Saisi de compassion pour les foules, Jésus va mettre en place de nouveaux pasteurs : « La moisson est abondante, et les ouvriers peu nombreux » (Évangile). En situation de crise, Jésus appelle ses douze disciples pour les nommer Apôtres, c'est-à-dire envoyés. Jésus, lui-même envoyé de son Père, donne aux Douze qu'il a choisis, une nouvelle fonction ; tel l'intendant que le maître a établi sur son domaine, l'Apôtre reçoit les pleins pouvoirs dans la mission qui lui est confiée. Cette mission, comme celle de Jésus qui obéit à la volonté de son Père, reste limitée au peuple d'Israël : Dieu a fait de lui son « domaine particulier » pour être le témoin parmi les peuples de son action salvifique (première lecture). Les miracles que les Douze accompliront sont, comme les miracles de Jésus lui-même, une révélation de ce salut donné gratuitement par Dieu. D'où cette consigne qui leur est transmise : « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » C'est sur cette mission des Douze, témoins privilégiés du salut à l'œuvre, que demeure fondé à jamais dans l'Église, tout apostolat. Aujourd'hui, le Christ, par sa victoire sur le mal et la mort, nous a définitivement sauvés ; par lui, nous sommes réconciliés avec Dieu (deuxième lecture).

Après la résurrection du Christ, l'évangile de Matthieu présente un autre envoi en mission qui prend une dimension universelle. Il revient maintenant à l'Église d'aller enseigner toutes les nations (Mt 28, 20) et de manifester dans la vie sacramentelle l'action efficace du Christ ressuscité. Aujourd'hui, nous pouvons faire nôtres les paroles du psalmiste :
« Oui, le Seigneur est bon ; éternel est son amour, sa fidélité demeure d'âge en âge. » (Ps 99, 5)
 

Sources :  E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 15.06.08 - T/Méditations

 

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