Le pape Benoît XVI et la symphonie de
l'Église |
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Cité du Vatican, le 14 octobre 2008 -
(E.S.M.)
- Parmi les réalités qui indiquent avec une clarté évidente le
caractère catholique de l'Église - c'est-à-dire son universalité
multiforme, celle que l'on peut définir par un terme oriental de
"symphonie" - se trouvent les canonisations. Comme l'a très bien montré
la dernière, célébrée par Benoît XVI sur la place Saint-Pierre inondée
par le soleil d'octobre.
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Le pape Benoît XVI -
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Benoît XVI et la symphonie de l'Église
Le 14 octobre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
- Parmi les réalités qui indiquent avec une clarté évidente le caractère
catholique de l'Église - c'est-à-dire son universalité multiforme, celle que
l'on peut définir par un terme oriental de "symphonie" - se trouvent
les canonisations. Comme l'a très bien montré la dernière,
célébrée par Benoît XVI sur la place Saint-Pierre inondée par le soleil
d'octobre et colorée par mille drapeaux. Les nouvelles figures exemplaires à
présent proposées à la vénération des fidèles du monde entier sont trois
femmes et un homme: la première sainte de l'Inde, une jeune laïque
équatorienne, une soeur suisse missionnaire en Équateur et en Colombie, un
religieux napolitain.
Quatre modèles différents dans des pays très différents entre eux, mais
rassemblés par le fil chronologique de leurs vies, se déroulant entre la
Révolution française et la deuxième guerre mondiale. Surtout unis par la
réponse religieuse à la modernité qui, en particulier au cours du XIX
siècle, s'affirme presque comme une nouvelle religion avec l'intention de
remplacer la tradition chrétienne.
Il s'est agi de réponses traditionnelles, si l'on veut, que celles des
figures à présent canonisées par l'évêque de Rome, et qui ont toutefois su
témoigner de manière visible la perspective catholique - la tradition,
précisément - à l'époque nouvelle. Ainsi, ce n'est pas un hasard si le Pape
Benoît XVI a défini saint Gaetano un scientifique du
pardon au siècle de la science, alors que de sainte Maria Bernarda,
sainte Narcisa et sainte Alfonsa il a révélé la
capacité simple d'être proches de leurs peuples dans le choix du Christ.
La proclamation de l'Évangile, selon l'habitude liturgique des
canonisations, dans les deux principales langues antiques de l'Église de
Rome, le grec et le latin, et le mélange des chants grégoriens,
polyphoniques et populaires ont contribué à souligner la solennité et
l'universalité de la célébration. Mais ce qui a frappé ce sont les couleurs
des drapeaux agités par les fidèles, parmi lesquels se détachaient ceux de
l'Inde, le pays dont proviennent - presque chaque jour et désormais depuis
trop longtemps - des nouvelles terribles de persécutions des chrétiens.
Aux chrétiens indiens - pour lesquels "les voix en Occident devraient
s'élever avec plus de force", comme l'a déclaré à notre journal le
président de la République italienne M. Giorgio Napolitano - et à ceux qui
cherchent la paix, Benoît XVI a reconfirmé son soutien, adressant un nouvel
appel aux persécuteurs pour qu'ils renoncent à la violence. Une violence
intolérable qui a créé une situation, comme l'a souligné le premier ministre
de l'Inde M. Manmohan Singh, dangereuse pour les institutions de la plus
grande démocratie du monde et qu'il est urgent de dépasser pour le bien de
tous.
Giovanni Maria Vian
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Sources : www.vatican.va
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E.S.M.
(©L'Osservatore Romano - 14 octobre 2008)
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 14.10.2008 -
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