Benoît XVI, rappelant le message de
Fatima, appelle à la conversion |
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Cité du Vatican, le 14 octobre 2007 -
(E.S.M.) -
Le pape Benoît XVI a rappelé aujourd'hui les célébrations conclusives d'un
anniversaire si significatif : "nous pensons en particulier à Fatima
où, il y a précisément 90 ans, du 13 mai au 13 octobre 1917, la Vierge
apparut aux trois bergers : Lucie, Jacinthe et François". Le saint Père
a invité à la conversion, en soulignant que cet appel est au centre des
récents messages de la Vierge.
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Benoît XVI, rappelant le message de Fatima, appelle à la conversion
Il y a précisément 90 ans, du 13 mai au 13 octobre 1917, la Vierge apparut
aux trois bergers : Lucie, Jacinthe et François"
Le pape Benoît XVI a rappelé aujourd'hui les célébrations conclusives d'un
anniversaire si significatif : "nous pensons en particulier à Fatima
où, il y a précisément 90 ans, du 13 mai au 13 octobre 1917, la Vierge
apparut aux trois bergers : Lucie, Jacinthe et François".
"Je voudrais me rendre
spirituellement présent, grâce aux liaisons radio-télévisées, dans ce
Sanctuaire marial, où le Cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d'État, a
présidé en mon nom les célébrations conclusives d'un anniversaire si
significatif".
"Je le salue cordialement, ajoute Benoît XVI, ainsi que les autres Cardinaux et
les Évêques présents, les prêtres qui travaillent dans le Sanctuaire et les
pèlerins venus de chaque partie du monde pour l'occasion".
"Demandons à la
Vierge pour tous les chrétiens, le don d'une vraie conversion, pour qu'on
annonce et qu'on témoigne avec cohérence et fidélité de l'éternel message de
l'évangile, qui montre la voix d'une paix authentique à l'humanité", conclut
Benoît XVI.
Texte intégral des paroles du saint Père avant la prière de l'Angélus ►
Angélus de Benoît XVI : Ta foi t'a sauvé !
Texte original du discours du Saint Père ►PAROLE DEL PAPA ALLA RECITA DELL’ANGELUS
(traduction E.S.M.)
A Fatima, ce samedi, le cardinal Tarcisio Bertone, en
tant que légat spécial du pape Benoît XVI, a appelé les chrétiens à la
"rébellion" contre "les soi-disant seigneurs de ce temps (que l'on retrouve
dans le monde de la culture et de l'art, de l'économie et de la politique,
de la science et de l'information), qui exigent et sont prêts à acheter,
voire à imposer, le silence des chrétiens en invoquant les impératifs d'une
société ouverte".
Le cardinal Bertone a notamment fustigé ceux qui, "au nom d'une société
tolérante et respectueuse, imposent comme unique valeur commune la négation
de toute valeur réelle et permanente" : "Face à de telles prétentions, le
minimum que nous puissions faire est nous rebeller avec la même audace que
les Apôtres", a déclaré le secrétaire d'Etat du Vatican.
Il a mis en garde ceux qui imaginent que "la victoire dépend essentiellement
du talent, de l'habileté, de la valeur de ceux qui écrivent dans les
journaux, de ceux qui parlent dans les réunions, de ceux qui ont un rôle
visible, et qu'il serait suffisant d'encourager et d'applaudir ces chefs
comme on encourage et on applaudit les joueurs sur un stade". "Il n'existe
pas d'erreur plus redoutable et désastreuse", a affirmé le cardinal.
Patrice de Plunkett
Méditons l'appel de Tarcisio Bertone à la rébellion
sociale
Ne pas se méprendre, c'est explosif :
Article de
Patrice de Plunkett
Il appelle réellement à contester un système : une structure. C’est pourquoi
j’ai écrit (note précédente) qu’une nouvelle et authentique théologie de la
libération est en train de naître : libération par rapport à une « structure
de péché ».
On ne peut pas dévier les paroles du cardinal Bertone dans un sens «
conservateur » : il n’appelle pas à « conserver » tel ou tel aspect de la
société actuelle. Il critique le mode de fonctionnement de cette société. Il
appelle donc à un changement radical, même si cette perspective donne des
boutons aux « seigneurs de ce temps » (et aux señoritos qui aimeraient
devenir seigneurs à leur tour).
Il s’agit pour les catholiques d’oser imaginer autre chose que ce qui
existe.* L’évangile est une puissance de renouveau à chaque époque de
l’histoire. Les chrétiens ne sont pas toujours à la hauteur de cet enjeu,
quand ils connaissent insuffisamment leur propre foi ; c’est ce que leur
reproche l’universitaire (juif pratiquant) Joseph H. Weiler, dans un livre
extraordinaire que je viens de lire et dont nous parlerons.
(*) Un exemple ? La nullité des pseudo-affrontements
politiques dans nos post-démocraties, alors que le défi principal est
désormais la lutte contre la pauvreté, l'inégalité et la précarité. « Si on
ne chasse pas la pauvreté de la Terre il n'y aura pas de nouveaux marchés
solvables pour nous développer. On scie la branche sur laquelle on est assis
! Réguler l'immigration n'a de sens que si l'on est capable d'aider ces pays
à développer leur tissu économique de base ». (Disait le regretté Jacques
Baratier, qui n’était pas croyant mais parlait exactement comme Rome dans ce
domaine).
Patrice de Plunkett
►
Le souvenir de Jean Paul II très présent à Fatima
Sources: www.vatican.va -
E.S.M.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 14.10.2007 - BENOÎT XVI |