Angélus de Benoît XVI : Ta foi t'a
sauvé ! |
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Cité du Vatican, le 14 octobre 2007 -
(E.S.M.) - A 12h aujourd'hui, le
Saint Père Benoît XVI a récité la prière de l'Angélus depuis la fenêtre
de son bureau du Palais Apostolique du Vatican devant de très nombreux fidèles et pèlerins
rassemblés place saint Pierre. Le Pape a souligné que dans
l'enseignement du Christ, c'est la foi qui sauve l'homme et la foi
s'exprime dans la reconnaissance.
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Le pape Benoît XVI -
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Angélus de Benoît XVI : Ta foi t'a sauvé !
A 12h aujourd'hui, le Saint Père Benoît XVI a récité la prière de l'Angélus
depuis la fenêtre de son bureau du Palais Apostolique du Vatican devant de
très nombreux fidèles et pèlerins rassemblés place saint Pierre.
En citant le passage de l'Évangile qui présente Jésus guérissant dix
lépreux, dont un « est un samaritain, et donc étranger, qui revient le
remercier », le Pape a souligné, avant la prière dominicale de l'Angélus,
que dans l'enseignement du Christ, c'est la foi qui sauve l'homme et la foi
s'exprime dans la reconnaissance, dans la considération pas du tout comme un
dû mais comme un don « Tout est don et grâce », a ajouté Benoît XVI.
Paroles du pape Benoît XVI avant la prière de
l'Angélus
Chers frères et sœurs !
L'Évangile de ce
dimanche présente Jésus qui
guérit dix lépreux, dont seulement un d'entre eux, samaritain et donc étranger, revient
vers
lui le remercier (cfr Lc 17.11-19).
Le Seigneur lui dit : « Lève-toi, va ; ta
foi t'a sauvé ! » (Lc 17.19). Cette page
de l'évangile nous invite à une
double réflexion. Il faut penser avant tout à deux degrés de guérison : l'un, plus superficiel,
concerne le corps ; l'autre, plus profond, touche
l'intimité de la personne, ce que la Bible appelle le « cœur », et qui
à partir de là, rayonne dans l'existence tout entière. La guérison complète et radicale est le «
salut ». Le même langage commun, en distinguant entre la « santé » et le «
salut », nous aide à comprendre que le salut vaut bien plus que la santé :
c'est en effet une vie nouvelle, remplie, définitive. De plus, Jésus
ici,
comme en d'autres circonstances, prononce l'expression : «
Ta foi t'a sauvé
». C'est la foi qui sauve l'homme, en le rétablissant dans sa relation
profonde avec Dieu, avec lui-même et avec les autres ; et la foi s'exprime
dans la reconnaissance. Celui qui, comme le samaritain guéri, sait remercier,
montre qu'il ne considère pas tout comme un dû, mais comme un don qui, même
lorsqu'il arrive par les hommes ou la nature, provient en fait de Dieu. La
foi demande à l'homme alors de s'ouvrir à la grâce du Seigneur;
reconnaître que tout est don, tout est grâce. Quel trésor est caché dans un
petit mot : « merci » !
Jésus guérit dix malades de la lèpre, maladie alors considérée comme une «
plaie contagieuse » qui exigeait une purification
rituelle (cfr Lv
14.1-37). En vérité, la lèpre qui défigure réellement l'homme et la
société,
est le péché ; ce sont l'orgueil et l'égoïsme qui engendrent dans l'esprit
humain, l'indifférence, la haine et la violence. Cette lèpre de l'esprit,
qui défigure le visage de l'humanité, personne ne peut la guérir si ce n'est Dieu, qui
est Amour. En ouvrant son cœur à Dieu, la personne qui se convertit est
guérie du mal intérieurement.
« Convertissez-vous et croyez à l'Évangile »
(cfr Mc 1.15). C'est ce que Jésus
dit au début de sa vie publique avec cette invitation, qui continue à
retentir dans l'Église, et la Vierge Très Sainte elle-même,
particulièrement dans ses dernières apparitions, a toujours renouvelé cet
appel. Aujourd'hui, nous pensons en particulier à Fatima où, il y a
précisément 90 ans, du 13 mai au 13 octobre 1917, la Vierge apparut aux
trois bergers : Lucie, Jacinthe et François. Je voudrais me rendre
spirituellement présent, grâce aux liaisons radio-télévisées, dans ce
Sanctuaire marial, où le Cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d'État, a
présidé en mon nom les célébrations conclusives d'un anniversaire si
significatif. Je le salue cordialement, ainsi que les autres Cardinaux et
les Évêques présents, les prêtres qui travaillent dans le Sanctuaire et les
pèlerins venus de chaque partie du monde pour l'occasion. Demandons à la
Vierge pour tous les chrétiens, le don d'une véritable conversion, pour qu'on
annonce et qu'on témoigne avec cohérence et fidélité de l'éternel message de
l'évangile, qui montre la voix d'une paix authentique à l'humanité.
Le pape Benoît XVI s'adresse aux pèlerins
francophones
Je salue cordialement les pèlerins de langue française présents à cette
prière mariale, en particulier les membres de la Famille missionnaire de
Notre-Dame. Comme le souligne la liturgie de ce dimanche, Jésus manifeste la
volonté de salut de Dieu en nous guérissant de toutes nos misères, de notre
péché. N’oublions jamais de revenir vers lui et de lui exprimer notre action
de grâces pour les merveilles qu’il ne cesse d’accomplir en nous. Que Dieu
vous bénisse !
Texte original du discours du Saint Père ►PAROLE DEL PAPA ALLA RECITA DELL’ANGELUS
(traduction E.S.M.)
►Benoît XVI, rappelant le message de Fatima, en appelle à la conversion
►Appel
de Benoît XVI pour la libération des prêtres enlevés à Mossoul
Sources: www.vatican.va -
E.S.M.
© Copyright 2007 du texte original - Libreria Editrice Vatican
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 14.10.2007 - BENOÎT XVI |