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19 Avril 2005
 

Solennité de l'Assomption de la Vierge Marie, patronne principale de la France

 

Le 14 août 2007 - (E.S.M.) - Nous voici à la veille de la si belle fête de l'Assomption de Notre-Dame: Marie, élevée dans la gloire du Ciel, nous attire et, dans la solennité de cette fête, Elle nous donne un avant-goût de cette consolation et de cette joie éternelles promises par Dieu à ceux qui luttent et qui souffrent ici bas - "in hac lacrymarum valle" (dans cette vallée de larmes), ainsi que nous le chantons dans le "Salve Regina"...

L’Assomption de Marie au Ciel  -  Pour agrandir l'image: C'est ici

Solennité de l'Assomption de la Vierge Marie, patronne principale de la France

Demain, Mercredi 15 août, le Saint Père Benoît XVI, présidera à 8 h, dans l'église paroissiale St. Thomas de Castelgandolfo, la Messe en la Solennité de l'Assomption, a annoncé le bureau de presse du Vatican.

La messe du pape Benoît XVI en direct sur TV Vatican C'est ici

Il y a cinquante-sept ans, en l'année 1950 après l'Incarnation du Fils de Dieu, le Pape Pie XII proclamait dogme de foi l'Assomption de Marie au Ciel. Cela veut dire que tous les Catholiques doivent tenir pour une vérité certaine et immuable que, en plus du Corps de Jésus, il y a, dans le Ciel, parmi l'assemblée des Saints, au moins un autre Corps : celui de Marie, la Mère du Fils de Dieu selon la chair. A la fin de sa vie terrestre, Marie a été élevée par Dieu dans le Ciel avec son corps et avec son âme, afin que la créature que l'Esprit-Saint s'est choisie pour Épouse mystique soit pleinement glorifiée dans l'assemblée des Saints, tant avec son corps qu'avec son âme.

Époux mystiques, l'Esprit-Saint et Marie se sont unis en vue de donner naissance au Fils de Dieu fait homme : le Verbe incarné. Comme tous les époux, et davantage encore que tous les époux de la terre, l'Esprit-Saint et Marie ne font plus qu'une seule chair depuis l'Incarnation du Verbe dans le sein de la Vierge Immaculée : "Ils ne sont plus deux, mais une seule chair." (Mt. 19, 6) Mystiquement, dans l'ordre de la grâce divine, cette unique chair n'est autre que le Corps du Christ lui-même, le Corps mystique du Christ, dont Marie est le premier et principal membre. Mais, précisément parce que Marie est le premier et le principal membre du Corps mystique du Christ, elle réalise aussi en elle la plénitude du Corps mystique du Christ. En effet, pour que cela ne soit pas ainsi, il faudrait que l'Esprit-Saint, après avoir épousé Marie, aurait pu encore épouser chacun des membres du Corps mystique du Christ. Or, cela est impossible, étant donné que l'Esprit-Saint, en tant qu'Époux de Marie, s'est entièrement et complètement donné à Marie son Épouse.

Dans l'assemblée des Saints, le Corps de Marie est vraiment glorifié par Dieu, car, en ce Corps absolument unique, se réalise la plénitude du Corps mystique du Christ. Dans la mesure où le croyant fait partie de ce Corps mystique, il devient, par là même, c'est-à-dire par Marie, participant du Don de l'Esprit-Saint. En ce sens, chaque fidèle, chaque membre du Corps mystique du Christ, et donc l'Église toute entière peut être appelée Épouse de l'Esprit-Saint, ne faisant qu'un seul Corps avec lui dans le Christ. C'est pourquoi, tout au long des siècles, et jusqu'à la fin des temps, l'Esprit-Saint et l'Église appelle sans cesse le Christ pour qu'il revienne sur terre afin de sceller par son Corps ressuscité et glorieux cette Alliance déjà commencée et réalisée entre l'Esprit-Saint et Marie glorifiée éternellement dans le Ciel avec son âme et avec son corps : "L'Esprit et la Fiancée disent : «Viens !»" (Ap. 22, 17)

Homélie - Luc 1, 39-56

Chanoine Dr. Daniel Meynen
PELERINAGE NATIONAL A LOURDES - MESSE DE L’ONCTION DES MALADES LE MARDI 14 AOÛT

« La nouvelle se répandit qu’il était à la maison » Nous voici à Lourdes en ce pèlerinage national ; nous sommes à la maison : près de Marie et donc près de Jésus. Nous sommes bien, en confiance; nous sommes chez nous, ensemble, à tel point qu’il n’y a plus beaucoup de place, comme dans la page évangélique qui vient d’être lue en cette messe de l’onction des malades.

A la maison, on est en confiance, car le Seigneur est avec nous et nous entendons au fond de notre cœur la parole de Marie à Cana : « Faites ce qu’il vous dira ! » Jésus voit notre foi, comme celle de ceux qui descendent le brancard du paralysé de Capharnaüm. Rien ne touche Jésus comme notre foi, comme notre confiance en lui, à tel point qu’il semble impuissant à faire un miracle quand la foi n’est pas là. A Sœur Faustine, la première sainte canonisée du troisième millénaire, Jésus a révélé une nouvelle fois les secrets de son Cœur et la prière qu’il lui a apprise, parce qu’elle le touche particulièrement est la suivante : « Jésus, j’ai confiance en toi ! » A vrai dire, cette expression de la confiance, sous une forme ou sous une autre, se retrouve constamment dans la prière des Psaumes, comme par exemple les versets suivants : « L’homme de bien a pitié, il partage ; le cœur ferme, il s’appuie sur le Seigneur. Son cœur est confiant, il ne craint pas » (Ps..111, 5.7.8 ). (1)

Jésus, il faut le remarquer, ne guérit pas tout de suite le paralysé: il loue sa foi et celle de ceux qui l’accompagnent et il lui dit : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés » Ce n’est pas ce que ces gens demandaient, mais pour Jésus le pardon des péchés est plus important que la guérison corporelle. A Lourdes, nous le savons, des guérisons miraculeuses ont lieu régulièrement et il est normal qu’on l’espère pour soi ou pour les siens; mais nous savons surtout que d’innombrables guérisons spirituelles se passent ici, des conversions, des réconciliations, des gestes de paix qui semblaient impossibles. Il en va de même pour l’onction des malades que nous célébrons en ce moment : le fruit de ce sacrement, lié à celui de la réconciliation, est un pardon plus profond des péchés et de leurs conséquences, accompagné d’un réel soulagement de la maladie. Je l’ai souvent remarqué en administrant ce sacrement à des moines ou à des moniales malades, âgés ou mourants, quand j’étais Père Abbé de Kergonan; les aumôniers d’hôpitaux ou de cliniques peuvent le dire mieux que moi.

Jésus montre que sa toute-puissance divine est faite pour le pardon des péchés plu que pour la guérison des maladies. Il va guérir le paralysé, mais il insiste pour faire comprendre ce qui est le plus important. Une oraison des dimanches ordinaires (le 26e) exprime cette vérité : «Dieu qui donnes la preuve suprême de ta toute-puissance, lorsque tu patientes et prends pitié, sans te lasser, accorde-nous ta grâce » Et saint Thomas d’Aquin , dont le corps est à Toulouse dans l’église des Jacobins, va jusqu’à enseigner que la conversion d’un pécheur est une œuvre divine plus grande que celle de la création.

C’est donc notre cœur qu’il faut ouvrir avec confiance, frères et sœurs, vous tous spécialement qui portez le fardeau de vos maladies. Recevons de Jésus ces dispositions qui nous révèlent son âme: «Prenez sur vous mon joug – notre croix personnelle et quotidienne parfois -, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile et mon fardeau léger » (Mt. 11, 29-30). Non, Jésus ne se moque pas de nous – nous l’évoquions ce matin dans la catéchèse -, mais il donne son secret intime, lié à sa vie filiale dans l’amour du Père et la louange que l’Esprit lui inspire.

Nous pouvons porter bien des causes d’inquiétudes sur le passé, le présent et l’avenir. Peut-être même notre cœur nous accuse-t-il encore, et souvent nous n’avons pas de plus terrible juge que nous-mêmes. Ouvrons grand notre cœur à la grâce divine, qui est toute-puissante, elle qui nous apporte la paix, fruit du mystère pascal de la mort, de la sépulture et de la résurrection de Jésus. Saint Jean, le disciple que Jésus aimait, nous en a donné l’assurance tout à l’heure : « Devant Dieu nous aurons le cœur en paix : notre cœur aurait beau nous accuser, Dieu est plus grand que notre cœur et il connaît toutes choses » (1 Jn 3,19-20).

Dieu ne veut pas nous condamner. Dieu nous aime, Dieu est Amour, dit encore saint Jean à deux reprises dans cette même lettre qui vient d’affirmer : « Voici à quoi nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères» (3,16). Notre cœur est bien petit, mais Dieu est plus grand que lui, et c’est lui qui dilate en chacun de nous, comme l’écrit si bien saint..Augustin, les espaces de l’amour. Recevons en nos cœurs et jusque dans nos corps, cette paix de Dieu qui, en toute circonstance, nous fait réaliser que nous sommes aimés infiniment, que nous pouvons aimer de même et que nous devons nous aimer les uns les autres au fil de nos jours, en cette même mesure sans mesure. Amen.

+ fr. Robert Le Gall
Archevêque de Toulouse

Le Christ Miséricordieux : La dévotion
Comment répandre la dévotion au Christ Miséricordieux

Repères:
L'an dernier, très précisément le 16 août, le pape Benoît XVI a centré sa catéchèse sur  la Liturgie de la Solennité de l’Assomption de Marie qui nous a fait contempler Marie triomphante avec le Christ au Ciel. En contemplant Marie dans la gloire céleste, nous comprenons que la terre n'est pas pour nous non plus la patrie définitive : Catéchèse du pape, texte intégral

La table du prochain Voyage Apostolique du Saint Père en Autriche (Mariazell)
 

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 14.08.2007 - BENOÎT XVI - Méditations

 

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