Ci-dessus moteur de recherche


ACCUEIL

BENOÎT XVI

LÉON XIV

CHRIST MISERICORDIEUX

L'EVANGILE DU JOUR

LA FAMILLE

TEXTES DU VATICAN

JEAN PAUL II

FARNESE LOUIS-CHARLES

ACTUALITE DE L'EGLISE

CATECHESES

LITURGIE

LES JEUNES

FIDELES LAICS

JOUR DU SEIGNEUR

SERVANTS DE MESSE

SPIRITUALITE

THEOLOGIE

VOCATIONS

VOYAGE APOSTOLIQUE

GALERIE PHOTOS

TV VATICAN

MEDITATIONS

QUI SOMMES NOUS

NOUS CONTACTER
 
BIBLIOTHEQUE
.
STATISTIQUES
 
Ouverture du site
19 Avril 2005
 

Discours de Benoît XVI lors de la clôture des Exercices Spirituels

 

 Benoît XVI

Rome, Mardi 14 MARS 2006. Lors des conclusions des exercices spirituels de Carême pour le Pape et la Curie Romaine,  Benoît XVI s'est adressé aux participants, remerciant tout particulièrement le Prédicateur, le Cardinal Marco Cé, Patriarche émérite de Venise (Italie)

 


Lors des conclusions des Exercices Spirituels, le Saint-Père Benoît XVI s'est adressé au cardinal Marco Cé et à ses confrères.

VIVRE LA PAROLE ET LA FAIRE CONNAITRE .

Rome, Mardi 14 MARS 2006. Lors des conclusions des exercices spirituels de Carême pour le Pape et la Curie Romaine, et Benoît XVI s'est adressé aux participants, remerciant tout particulièrement le Prédicateur, le Cardinal Marco Cé, Patriarche émérite de Venise.

Le Saint-Père a rappelé qu'il les avait d'abord conduits sur les "traces de Marc, en chemin vers Jérusalem aux côtés de Jésus", avant de leur faire éprouver le caractère profondément ecclésial des exercices spirituels.

"Nous ne saurions porter au monde la Bonne Nouvelle qu'est le Christ lui-même - a ajouté le Pape Benoît XVI - sans lui être totalement unis, sans le connaître vraiment et personnellement, sans vivre de sa parole".

Puis Benoît XVI a rappelé que le Cardinal Cé avait aussi souligné "le caractère christologique" de cette retraite de Carême, qui "nous a aidée à écouter le Maître qui nous parle et parle en nous, qui nous aide à répondre, à parler avec lui par l'écoute de sa parole".

Enfin, Benoît XVI a dit que le Prédicateur les avait "guidés dans un chemin marial qui nous appelle à entrer dans la Parole de Dieu, à placer notre vie au cour de cette parole, de la laisser imprégner notre être, afin que nous puissions témoigner du Christ vivant dans notre temps".

"C'est ainsi qu'avec un courage et une joie rénovés - a conclu Benoît XVI - nous allons vers Pâques, vers la célébration du Mystère du Christ, qui est toujours plus qu'une célébration ou qu'un rite : elle est Présence et Vérité. Et nous prions le Seigneur pour qu'Il nous aide à marcher à sa suite et à être ainsi les guides et les bergers du troupeau qu'Il nous a confié."

Pour lire la 1ère méditation :   Le cardinal Cè reprend le message de carême de Benoît XVI.

 

Suite des méditations adressées par le cardinal Cé au pape Benoît XVI et aux membres de la Curie Romaine.

 

Avec Jésus, le pardon des péchés est venu sur la terre, explique le cardinal Marco Cè
Retraite au Vatican (2)

ROME, Mardi 7 mars 2006 – Avec Jésus, le pardon des péchés qui était « au ciel » est venu sur la terre, explique le cardinal Cè, prédicateur de la retraite annuelle au Vatican.

Le pape est en effet en retraite avec la curie romaine depuis dimanche soir, et jusqu’à samedi matin 11 mars. La retraite est prêchée par le cardinal Marco Cè, patriarche émérite de Venise, à partir de l’Evangile selon saint Marc, l’évangile que la liturgie fait lire en entier cette année aux fidèles.

Au cours des méditations de ce jour, le cardinal Cè a abordé le thème de l’appel des disciples puis celui du pardon des péchés, comme deux aspects spécifiques du carême.

L’appel des disciples
L’appel de ses disciples par Jésus, disait en substance le prédicateur, est une des images-symboles de la vie de foi dans la mesure où il montre comment un chrétien devient disciple du Christ : la conversion « radicale », le « détachement », « l’initiative absolue de Jésus », au moment de l’appel, et la « seigneurie » du Christ sur les hommes auxquels il adresse un message jamais entendu auparavant .

Le cardinal Cé est donc parti, lors de la première méditation du matin, de l’appel des Douze, soulignant particulièrement le cadre concret de la scène : la Galilée, une terre où les habitants sont pauvres, et pas très « appréciée » des Judéens, mais que Jésus choisit justement comme « théâtre de son ministère ».

L’humilité en opposition à la sagesse dont les hommes se vantent, est une constante de la vie du Christ , faisait remarquer le prédicateur. Ceux qu’il choisit sont des pécheurs qui voient leur vie ordinaire et simple bouleversée par trois paroles, « les trois paroles : " convertissez-vous ", " croyez " et " bonne nouvelle ", sont étroitement liées entre elles. Le sens le plus radical de la conversion à laquelle le carême nous invite est la « sequela Christi » (la « suite du Christ ») … Se convertir n’est pas avant tout une inversion morale de la vie : c’est une réorientation de la vie vers l’adorable personne du Seigneur Jésus, c’est une ouverture radicale de la vie au Christ, une remise de notre vie à lui ».

Jésus, qui s’approche tout d’abord de Pierre et de ses futurs compagnons de voyage, bouleverse les conventions de l’époque, faisait observer le prédicateur. Les rabbins ne faisaient pas ainsi avec leurs disciples. Mais ce style est rendu nécessaire par l’annonce totalement « nouvelle » que le Christ s’apprête à établir le Royaume de Dieu. Il soulignait ainsi également le caractère totalement nouveau de la « seigneurie » de Jésus sur ses disciples : un acte qui n’opprime pas, mais libère, qui sollicite une réponse rapide et entière, qui invite à le suivre.

Lors de la deuxième méditation, le prédicateur est passé de la Mer de Galilée, et de la scène de la vocation, à Capharnaüm, dans la maison de Pierre, où se situe le miracle du paralytique.

Le cardinal Cè a attiré l’attention de ses retraitants sur les personnages et sur l’action qui se déroule. Le paralytique ne parle pas : tout son être se confie au Maître qui peut le guérir, et ses quatre porteurs découvrent le toit de la maison, pour approcher le malade de Jésus. C’est leur foi qui frappe Jésus. C’est leur solidarité, a affirmé le cardinal Cè qui est l’emblème de la miséricorde qui revit dans l’Eglise et dans ses consacrés.

« Parfois, il nous arrive de penser que notre rôle dans l’Eglise est plutôt lointain de ce que nous avions pensé le jour où nous sommes devenus prêtres. Il peut arriver que l’âge ou la maladie nous éloignent de la pastorale active. C’est le moment de penser à la communion qui nous relie à tous, dans l’Eglise, et qui fait que nous sommes tous des porteurs nécessaires au salut de nos frères. Alors notre travail a du sens, même s’il est caché et donne peu de satisfaction, elles ont du sens la fatigue et parfois la dureté des situations auxquelles faire face, elles ont du sens – et combien ! – la maladie, la vieillesse, avec sa plus grande fragilité, la diminution des forces. Mais dans certaines de ces situations, s’ouvrent aussi des espaces pour la liberté intérieure, lorsque notre faiblesse devient force pour qui travaille à l’annonce de l’Evangile dans des milieux difficiles ».

Le miracle du Christ, continuait le prédicateur, mûrit dans un contexte d’hostilité. Les pharisiens qui y assistent jugent Jésus - qui a remis les péchés du paralytique - en silence comme un blasphémateur.

« Guérison de la maladie et pardon des péchés sont en relation. Le péché est la racine de tout mal humain ».

Et le pardon et la réconciliation racontés dans ce passage de l’Evangile, sont aussi deux piliers du carême : « Le pardon des péchés est un don de la Pâque de Jésus, et de façon réelle une participation à sa résurrection. C’est le seul pouvoir que revendique Jésus, celui de remettre les péchés (…). Ce pouvoir était au ciel, maintenant, avec Jésus, il est aussi sur la terre », concluait le prédicateur, toujours selon la même source.

ZF06030705
 

Retraite au Vatican : Le Christ ressuscité conduit la barque de l’Eglise
Prédication du cardinal Marco Cè (3)

ROME, Mercredi 8 mars 2006 – Le Christ ressuscité conduit la barque de l’Eglise, même lors des difficultés dans l’annonce de l’Evangile et à l’heure de l’épreuve, faisait observer le cardinal Marco Cè dans ses méditations sur l’Evangile de saint Marc (cf. Zenit, 7 et 8 mars pour les premières méditations). Radio Vatican révèle l’essentiel des méditations de ce matin.

Les paraboles de la semence
Le cardinal Cè a abordé mercredi matin les thèmes des difficultés que comporte l’annonce de l’Evangile, et le courage de la foi en Dieu dans les épreuves que l’Eglise et ses ministres doivent traverser.

Il évoquait aussi bien les préjugés que la malveillance ou l’indifférence, en rappelant que pendant trois ans la prédication de Jésus – en dépit des bains de foule et des ovations – a également rencontré ces difficultés.

Pour ses concitoyens, rappelait le prédicateur, Jésus était en effet « le fils du charpentier », les scribes et les pharisiens lui réclamaient des « signes », en dépit des miracles déjà accomplis, et il fait observer que l’évangile de Marc « ne tait en aucune manière qu’après un premier moment d’enthousiasme, et de succès en Galilée, Jésus a dû affronter une indifférence croissante, le détachement et l’éloignement de beaucoup ».

« Plusieurs fois, on entend des lèvres de Jésus une plainte due à sa difficulté à faire comprendre son message », soulignait le patriarche émérite de Venise.

Il expliquait ainsi l’utilisation des paraboles comme une réponse à « cette situation de crise » et comme un signe de ce que l’Eglise est appelée à faire pour la Nouvelle évangélisation : c’est une invitation à « entreprendre avec confiance et courage l’engagement d’une nouvelle évangélisation, en croyant à la force de la Parole ».

« Notre ministère, disait le cardinal Cè, notre fatigue, est d’une certaine façon un sacrement, c’est l’aujourd’hui du geste de Jésus qui sort pour semer la Parole. Les échecs mêmes sont une participation à sa fatigue, et à sa fidélité au Père, même dans l’échec, sûrs que dans la Parole il y a une puissance qui va au-delà de nos efforts, ce qui fait qu’elle grandit, et porte du fruit spontanément. Ne nous laissons donc pas troubler par la petitesse de notre initiative. C’est de Dieu que vient la force de notre activité, et l’efficacité surnaturelle de notre ministère ».

Le cardinal Cè a fait observer dans la parabole du grain qui germe spontanément, qu’il s’agit d’un symbole de la grâce de Dieu qui agit au-delà de l’activité humaine, comme dans la parabole du grain de moutarde où il y a « disproportion entre le début et l’issue », de la prédication, grâce à la «générosité de l’intervention divine ».

La parabole du semeur, continuait le prédicateur, montre comment certaines personnes sont complètement étrangères à la Parole de Dieu, ou comment la Parole est faiblement accueillie, « par esthétisme ou par conviction sociale » ou encore, comment elle est étouffée par les préoccupations quotidiennes.

Mais il y a aussi le cas de la semence qui tombe et fleurit dans la bonne terre, qui symbolise la rencontre entre l’initiative de Dieu et la persévérance humaine, ajoutait le cardinal Cè.

« Rappelons-nous, disait-il, que dans notre ministère, la croix de la fatigue a aussi son sens, même la fatigue physique du serviteur de l’Evangile, qui souvent n’a pas d’horaires. L’échec aussi a du sens. Marie était convaincue de sa petitesse. Elle n’était que la servante du Seigneur. Mais celui qui est puissant s’est servi d’elle justement, de son silence, et de sa prière, pour accomplir dans l’histoire des hommes des choses plus grandes ».

La tempête apaisée
Pour ce qui est de la deuxième méditation, le prédicateur a commenté la péricope de la tempête apaisée, toujours selon saint Marc.

Face à la peur des apôtres qui sont en train de couler, qui est humainement compréhensible, contraste le reproche de Jésus, qui semble presque exagéré. Mais le passage veut ainsi souligner le désir de Jésus de rencontrer une foi qui, dans le cœur des apôtres, reste ferme même dans la tempête.

« Pour Marc et pour nous, disait le prédicateur, cet épisode est une parabole de la vie de l’Eglise. Elle vit dans l’histoire, marquée par notre faiblesse, et elle connaît parfois la tempête. Au siècle dernier, l’Eglise est passée par de terribles tempêtes, et le siècle qui s’ouvre est très menaçant. Dans les moments de fatigue, l’Eglise doit surtout croire en son Seigneur, mais on ne tient au pied de la croix que la par la force de la grâce ».

Une expérience de foi « pure » et « nue », est, en particulier dans l’Eucharistie, celle que les croyants font au quotidien, y compris les pasteurs.

Le patriarche faisait observer en effet pour conclure : « La foi est une remise de soi totale à Dieu. Elle est un don. Jamais nous n’aimons Dieu davantage que lorsque nous croyons dans la foi nue, c’est-à-dire que nous nous remettons à lui : je ne vois rien, je ne sens rien. Mais toi, tu l’as dit. L’Eglise me l’enseigne : je crois. Voilà le fondement de notre confiance. Voilà toute notre sécurité ».

ZF06030801

  Eucharistie, Sacrement de la Miséricorde. 14.03.2006 - EGLISE

 

 » Sélection des derniers articles  
page précédente haut de page page suivante