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19 Avril 2005
 

Benoît XVI prie pour une plus grande justice dans ce monde

 

Le 13 novembre 2008 - (E.S.M.) - Catéchèse de Benoît XVI sur le retour du Christ dans ce monde. ''L'attente de la parousie, de la venue de Jésus, a souligné Benoît XVI, ne dispense pas les chrétiens de l'engagement dans ce monde, mais augmente notre responsabilité de travailler pour ce monde''.

Le pape Benoît XVI - Pour agrandir l'image Cliquer

Benoît XVI prie pour une plus grande justice dans ce monde

Le 13 novembre 2008 -  Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Les chrétiens ne doivent pas prier ''pour la fin monde'', mais ils peuvent ''correctement prier'' pour la venue du Christ, dans un monde injuste, ''où règne injustices et violence'', comme les ''réfugiés du Darfur'', ''ceux qui font usage de drogue'', '' les riches qui ont oublié Dieu''.

Ce sont les paroles que le Saint-Père Benoît XVI a prononcées lors de la traditionnelle Audience Générale du Mercredi, dans une vaste réflexion sur les ''choses dernières'' et développée, à partir des lettres de Saint Paul, en particulier, celles aux Thessaloniciens, aux Philippiens et aux Corinthiens. ''Pouvons nous prier même en invoquant « Maranatha », viens Seigneur ?'', s'est demandé Benoît XVI devant environ 15.000 personnes réunies Place Saint Pierre.

''Il me semble que pour nous, aujourd'hui, dans notre vie et dans notre monde - a observé le Saint-Père -, il est difficile de prier pour que vienne le Christ, et je pense que nous n'osons sincèrement pas prier pour beaucoup de raisons ; toutefois, nous pouvons nous aussi, avec la première chrétienté, dire : "Viens Jésus". C'est certain, nous ne voulons pas la fin du monde, mais nous voulons que finisse ce monde injuste, qu'il soit fondamentalement changé, qu'il soit de justice et de paix, sans violence, sans faim, tout ceci nous le voulons, et comment cela pourrait se passer sans la présence du Christ ? Sans la présence du Christ - a affirmé Benoît XVI, dont il a entièrement improvisée la réflexion, on ne verra  jamais un monde juste et renouvelé. Nous devons donc dire, avec une grande urgence, dans les circonstances de notre époque, « viens là où ce n'est qu'injustices et violence ; viens et renouvelle nos coeurs - a poursuivi le pape en priant -, viens dans notre coeur, afin que » nous même puissions devenir ta présence, ta lumière ;  nous prions en ce sens avec Saint Paul en disant « Maranatha », viens Jésus'', et que le Christ soit réellement présent aujourd'hui dans notre monde et le renouvelle ''.

Toutefois, a souligné Benoît XVI, ''l'attente de la parousie, de la venue de Jésus, ne dispense pas les chrétiens de l'engagement dans ce monde, mais augmente notre responsabilité de travailler pour ce monde''. "C'est ce que nous verrons également dans l'évangile de dimanche prochain, l'évangile des talents, où le Seigneur dit qu'il a confié des talents à tous et le Juge nous demandera des comptes en disant : Avez-vous porté du fruit ?". "Être avec le Christ - a ensuite fait remarqué le Saint-Père -  crée une liberté intérieure de la menace de la mort mais même des engagements et des menaces de la vie ». Le chrétien, en effet, en ce qui concerne les « choses dernières » (la mort et la fin monde) « a la certitude que Jésus est ressuscité et est  toujours avec le Père et avec nous et que personne n'est plus fort que le Christ ».

Texte intégral de la catéchèse du Saint Père Français - Multi-langues

En complément de la catéchèse du Saint-Père, voici une homélie de saint Jean Chrysostome sur l'extrait de la lettre aux corinthiens (2Co 2 1-11) qui a été lu avant la catéchèse.

En disant dans la première épître: « Jour et nuit nous désirons vous voir, et encore nous n'y résistons plus, et encore nous sommes restés seuls à Athènes, et j'ai envoyé Timothée »
(I Thess. III, 10, 1 , 2); par toutes ces expressions, il marque son désir de se rendre auprès de ceux de Thessalonique. C'est, à ce qu'il semble, parce qu'il n'a pas encore pu satisfaire son désir, c'est parce qu'il lui est impossible de leur communiquer de vive voix les enseignements dont ils avaient encore besoin, qu'il leur écrit cette seconde lettre, destinée à le remplacer auprès d'eux. Il n'était pas allé les voir; c'est ce que l'on peut conjecturer des paroles de cette lettre même, où il dit : « Nous vous conjurons, mes frères, par l'avènement de Notre-Seigneur Jésus-Christ ». (1 Thess. 2, 1.) Car dans la première lettre il leur disait : « Pour ce qui regarde les temps et les moments, il n'est pas besoin de vous en écrire ». (I Thess. 5, 1.) S'il avait fait le voyage, une lettre eût été inutile; mais la question ayant été ajournées, il leur écrit. Il s'exprime ainsi, dans l'épître à Timothée : « Quelques-uns bouleversent la foi, en disant que la résurrection est déjà arrivée ». (2 Tim. 2 , 18.) Le but de ces prédicateurs de mensonges étai de les décourager devant les fatigues. L'espérance redressait les fidèles, les empêchait de succomber aux maux présents. C'était, pour eux, comme une ancre que le démon voulût briser. Tantôt ces imposteurs disaient que la résurrection était déjà arrivée; tantôt , que le jugement était proche, qu'on allait voir paraître le Christ; ils voulaient enfermer jusqu'au Christ dans leurs mensonges. En montrant qu'il n'y a plus désormais ni rémunération, ni jugement, ni châtiment, ni supplice pour les coupables, ils voulaient rendre les oppresseurs plus audacieux, et enlever à leurs victimes toute énergie. Et ce qu'il y a de plus grave, c'est que, parmi ces imposteurs, les uns envoyaient des paroles qu'ils prétendaient sorties de la bouche de Paul; les autres allaient jusqu'à fabriquer des lettres qu'il était censé avoir écrites.

Voilà pourquoi l'apôtre, pour s'opposer à ces hommes, disait : « ne vous laissez pas trop vite mettre hors de sens ni alarmer par des manifestations de l'Esprit, des paroles ou des lettres données comme venant de nous, et qui vous feraient penser que le jour du Seigneur est déjà là ». — « Ni par quelques prophéties ».
(2 Thess. 2, 2.) Il indique par là les faux prophètes; mais comment s'y reconnaître, dira-t-on ? par le signe qu'il donne. Aussi ajoute-t-il : « Je vous salue de ma propre main, moi Paul; c'est là mon seing, dans toutes mes lettres j'écris ainsi. La grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ». (Ibid. 3,17,18.) Il ne dit pas que ce qu'il écrit soit son signe, car il est vraisemblable que d'autres aussi l'avaient imité, mais il dit : Je vous écris ma salutation de ma propre main. C'est ce qui se passe aujourd'hui encore parmi nous. La suscription des lettres montre qui les écrit. Maintenant il les avertit des maux dont ils sont infectés; il les loue, pour le présent, et il tire de l'avenir les exhortations qu'il leur envoie. Il les avertit, en leur parlant du supplice, de la distribution des biens qui leur sont préparés; il insiste sur ce point où il répand la lumière; sans indiquer l'époque précise, il montre le signe qui fera reconnaître les derniers temps, à savoir, l'antéchrist. Pour procurer la certitude à l'âme faible, il ne suffit pas de lui parler simplement, il faut lui donner des signes et des preuves. Le Christ se montre plein de sollicitude à cet égard; assis sur la montagne, il met un soin extrême à révéler à ses disciples tout ce qui concerne la consommation des temps. Pourquoi ? pour ne pas laisser le champ libre à ceux qui introduisent les antéchrists et les pseudo christs. Lui-même donne beaucoup de signes; il en donne un surtout et c'est le plus grand : Quand l'Évangile aura été prêché dans toutes les nations. Il donne encore un second signe pour qu'on ne se trompe pas sur son avènement : « Il viendra » , dit-il, « comme l'éclair » ; il ne se cachera pas dans un coin; on le verra partout resplendissant. Il n'a besoin de personne pour l'annoncer, tant sa splendeur éclate; l'éclair aussi n'a pas besoin qu'on l'annonce. Jésus-Christ dit encore quelque part, en parlant de l'antéchrist : « Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne m'avez pas reçu ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez ». (Jean, V, 43.)

Il donne aussi comme des signes de son arrivée, les calamités survenant coup sur coup, des malheurs inexprimables. Autre signe encore : la venue d'Élie. Or, à cette époque, les habitants de Thessalonique étaient dans le doute, et leur doute nous a été utile à nous-mêmes, car les paroles de l'apôtre ne devaient pas servir seulement aux hommes de Thessalonique, mais à nous-mêmes, pour nous délivrer de fables puériles et d'extravagances de vieilles femmes. N'avez-vous pas entendu souvent, dans votre enfance, certaines conversations sans fin, sur l'antéchrist et sur la génuflexion ?. Ce sont des impostures que le démon fait entrer dans nos âmes encore tendres, de telle sorte que cette croyance se fortifie en nous, quand nous grandissons, et trompe nos esprits. Paul, parlant de l'antéchrist, n'aurait pas négligé ces fables, s'il y eût eu du profit pour nous à nous en parler. Ne cherchons donc pas de pareils signes, car il ne viendra pas ainsi, fléchissant les genoux. Mais, « s'élevant au-dessus de tout ce qui est appelé Dieu, ou adoré, jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, voulant lui-même passer pour Dieu ».
(2 Thess. 2, 4.) Car, de même que c'est l'arrogance qui a causé la chute du démon, de même celui que le démon fait mouvoir, est rempli d'arrogance.

Questions :
Mais pourquoi, me dira-t-on, Dieu a-t-il permis l'antéchrist ? Et quel est le dessein de Dieu ? Et quelle est l'utilité de la venue de l'antéchrist, puisqu'il se propose de, nous perdre ? Ne craignez rien, mon bien-aimé, écoutez la parole de Dieu même ; la force de l'antéchrist est dans ceux qui périssent, dans ceux qui, même s'il n'était pas venu, n'auraient pas accepté la foi. Quelle est donc l'utilité de son apparition ? C'est qu'elle fermera la bouche à ceux qui doivent périr. Comment cela ? Soit que l'antéchrist fût venu, soit qu'il ne fût pas venu, ces hommes n'auraient pas cru au Christ. L'antéchrist vient donc pour les confondre. Les incrédules auraient pu dire: C'est parce que le Christ se donnait pour Dieu, quoiqu'il ne l'ait dit nulle part ouvertement; c'est parce que ceux qui l'ont suivi ont prêché sa divinité, c'est pour cela que nous n'avons pas cru; parce que nous avons entendu dire qu'il n'y a qu'un Dieu d'où sortent toutes choses, voilà pourquoi nous n'avons pas cru. Eh bien, c'est ce prétexte que l'antéchrist leur enlèvera; car, quand il viendra, ne commandant rien de salutaire, ne commandant rien que d'injuste et de contraire à toutes les lois, ils croiront en lui, rien que sur la foi de ces signes, de ces signes mensongers, et voilà ce qui leur fermera la bouche. Car, si vous ne croyiez pas au Christ; à bien plus forte raison deviez-vous ne pas croire à l'antéchrist. Le Christ se disait envoyé par son Père, l’antéchrist vous dit le contraire; de là ces paroles que le Christ prononçait autrefois : « Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne m'avez pas reçu. Si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez ».
(Jean, 5, 43.) Mais, diront-ils, nous avons vu des signes, des miracles. Mais le Christ en a fait de nombreux et de grands ; donc, à bien plus forte raison fallait-il croire en lui. Du reste, les prédictions n'ont pas manqué, annonçant cet impie; cet enfant de perdition, annonçant qu'il doit venir, accompagné de la puissance de Satan; pour le Christ, prédictions toutes contraires, c'est le Sauveur qui apporte des biens en foule. « Comme de toutes les tromperies du mal, à l'adresse de ceux qui sont voués à la perdition pour n'avoir pas accueilli l'amour de la vérité qui leur aurait valu d'être sauvés. Voilà pourquoi Dieu leur envoie une influence qui les égare, qui les pousse à croire le mensonge, en sorte que soient condamnés tous ceux qui auront refusé de croire la vérité et pris parti pour le mal (9 - 11) ».


Sources : www.vatican.va  -  (E.S.M.)
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M. sur Google actualité)  13.11.2008 - T/Méditation

 

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