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Benoît XVI réaffirme la fidélité au Depositum Fidei

CITE DU VATICAN, Lundi 13 novembre 2006 - (E.S.M.) - Le Saint-Père Benoît XVI a reçu ce matin en audiences séparées, neuf prélats de la Conférence épiscopale allemande en visite Ad Limina.

Le pape Benoît XVI recevant les évêques allemands

Benoît XVI réaffirme la fidélité au Depositum Fidei

Recevant, vendredi dernier, un premier groupe d'évêques allemands en visite Ad Limina, le Saint-Père a insisté sur le fait que la sécularisation de la société constitue un défi auquel la Providence engage à répondre avec courage". Vatican Info Service nous donne, aujourd'hui, une synthèse du discours du Saint-Père (en attendant la traduction du texte intégral) à ce premier groupe d'évêques. Discours que nous avons déjà relaté la semaine dernière. ► Benoît XVI encourage l'Eglise allemande et Le pape Benoît XVI reçoit ses compatriotes: Benoît XVI .

Lire le texte intégral: (1)

Le Saint-Père Benoît XVI a reçu ce matin en audiences séparées, neuf prélats de la Conférence épiscopale allemande en visite Ad Limina:

Le Cardinal Friedrich Wetter, Archevêque de München-Freising, accompagné de ses Auxiliaires, Mgr.Engelbert Siebler, Mgr.Bernhard Hasslberger et Mgr.Franz Dietl.

Mgr. Walter Mixa, Evêque d'Augsburg, accompagné de ses Auxiliaires, Mgr.Josef Grünwald et Mgr.Anton Losinger.

Mgr. Wilhelm Schraml, Evêque de Passau.

Mgr. Gerhard Ludwig Müller, Evêque de Regensburg.

Samedi dernier, 11 novembre, il avait reçu:

Mgr. Franz Kamphaus, Evêque de Limburg (Allemagne), accompagné de son Auxiliaire, Mgr.Gerhard Pietschl, en visite Ad Limina.

Synthèse du discours au premiers groupe d'évêques

"L'Allemagne - a poursuivi Benoît XVI - partage avec le reste de l'occident une culture dominée par la sécularisation, dans laquelle Dieu et l'image solide du Christ tendent à s'effacer de la conscience publique, et où les valeurs forgées par la tradition ecclésiale s'amenuisent".

"Nombreux sont ceux qui sont découragés voire résignés, empêchant la visibilité du témoignage évangélique sur le Christ qui libère et sauve. Le christianisme devient ainsi une sorte de proposition parmi tant d'autres, mais face à la faiblesse ou à la caducité de la plupart des autres propositions, beaucoup s'interrogent et reviennent vers le message chrétien. Ils attendent de nous des réponses convaincantes".

Benoît XVI est sur que "l'Eglise en Allemagne doit reconnaître la situation décrite précédemment comme un défi providentiel à affronter avec courage".

Parlant ensuite des relations avec l'importante communauté musulmane vivant dans ce pays, le Pape a dit que "précisément ceux qui sont attachés à leurs convictions et rites avec sérieux, ont le droit à la reconnaissance humble et déterminée de Jésus Christ" et pour que "cela soit crédible, il faut faire un gros effort". C'est pour cela, a-t-il précisé que "dans les quartiers où la population musulmane est dominante il faudrait avoir des interlocuteurs catholiques ayant de bonnes connaissances en langues et histoire religieuse pour pouvoir dialoguer avec les musulmans. Un tel dialogue nécessite avant tout une solide connaissance de la propre foi catholique".

Le Saint-Père a ensuite parlé de l'enseignement de la religion, de l'école catholique et de la formation des adultes catholiques. "Les cursus d'enseignement catholique doivent se baser sur le Catéchisme de l'Eglise Catholique". D'autre part, "il est fondamental que l'introduction à la vision catholique du monde et à la pratique de la foi, en plus de la formation de la personnalité, se transmettent non seulement lors des cours de religion mais aussi par le témoignage personnel des professeurs". Quant aux institutions et activités pour la formation des adultes, il faut soigner "la sélection des thèmes et des rapporteurs pour que les contenus primordiaux de la foi et du monde de la vie chrétienne ne soient pas reléguer en second plan par rapport aux problèmes actuels ou marginaux qui passeraient avant".

"La fidélité au Depositum Fidei, tel que le présente le Magistère de l'Eglise, représente la condition sine qua non pour une recherche et un enseignement théologiques de qualité".

Quant à la formation des séminaristes, Benoît XVI a rappelé que "le cours d'introduction qui précède le début proprement dit des études est absolument nécessaire", à majeure raison parce qu'il y a de plus en plus de candidats au sacerdoce "qui ne proviennent pas de milieux traditionnellement catholiques". Ainsi, "l'étudiant pourra mieux discerner sa vocation sacerdotale pendant cette période et les responsables de la formation sacerdotales auront la possibilité de se faire une meilleure idée des candidats, de leur maturité humaine et de la vie de leur foi. En échange, les dynamismes de groupe du jeu des parties, les groupes d'auto expérience et les autres expériences psychologiques sont moins conseillés et peuvent porter à confusion et insécurité".

Enfin, le Pape a évoqué "la question capitale que constitue le rapport entre prêtres et laïcs dans l'accomplissement de la mission de l'Eglise". Appréciant la collaboration active de tant de laïcs qui "contribuent à soutenir l'Eglise", Benoît XVI a rappelé que "l'homélie de la messe est un devoir lié au ministère sacré. S'il y a un nombre suffisant de prêtres et de diacres, ceux-ci sont responsables de la distribution de la Communion".

"Seul le sacrement de l'Ordre rend le bénéficiaire capable de parler et d'agir In Persona Christi. Il est important de toujours insister sur cela avec patience et sagesse et d'en tirer les conclusions nécessaires".

Texte intégral

DISCOURS DU PAPE BENOÎT XVI
AUX ÉVÊQUES DE LA CONFÉRENCE ÉPISCOPALE
DE LA RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE D'ALLEMAGNE
EN VISITE "AD LIMINA APOSTOLORUM"

Vendredi 10 novembre 2006

Messieurs les Cardinaux,
Chers frères dans l'épiscopat!

Bienvenus dans la maison du Successeur de Pierre! Dans la joie de la foi, dont l'annonce est notre service commun de Pasteurs, je vous souhaite la bienvenue à cette rencontre avec le premier groupe d'Evêques allemands, à l'occasion de votre visite ad limina. Après mes visites en Allemagne, à l'occasion de la Journée mondiale de la Jeunesse en 2005, et, plus récemment, au mois de septembre, visites au cours desquelles j'ai pu, du moins brièvement, rencontrer un grand nombre d'entre vous, je suis heureux de vous accueillir ici pour porter ensemble un regard sur la situation de l'Eglise dans notre pays. Je n'ai bien sûr pas besoin de préciser que les catholiques des diocèses allemands et tous les chrétiens de mon pays, en général, me tiennent à coeur. Je prie chaque jour afin que Dieu bénisse le peuple allemand et toutes les personnes qui vivent dans notre patrie. Puisse le grand amour de Dieu toucher et transformer le coeur de tous! Je suis reconnaissant de pouvoir, à travers le dialogue avec chacun de vous, non seulement approfondir notre amitié et notre lien personnel, mais également apprendre beaucoup sur la situation dans vos diocèses. Dans les deux discours par lesquels nous concluons nos rencontres personnelles, je voudrais souligner certains aspects de la vie ecclésiale qui, en ce moment de notre histoire, me tiennent particulièrement à coeur.

La République fédérale d'Allemagne partage avec le monde occidental tout entier une culture caractérisée par la sécularisation, dans laquelle Dieu disparaît toujours davantage de la conscience publique, dans laquelle l'unicité de la figure du Christ s'amoindrit et dans laquelle les valeurs formées par la tradition de l'Eglise perdent toujours plus de leur importance. Ainsi, pour la personne également, la foi devient toujours plus difficile: les projets de vie et la façon de vivre sont déterminés par le goût personnel. Telle est la situation que doivent affronter tant les pasteurs de l'Eglise que les fidèles. C'est pourquoi de nombreuses personnes se sont laissées gagner par le découragement et la résignation, des attitudes qui font obstacle au témoignage de l'Évangile libérateur et salvifique du Christ. Le christianisme n'est-il également pas, au fond, que l'une des nombreuses propositions visant à donner un sens à la vie? C'est une question que de nombreuses personnes se posent. Toutefois, dans le même temps, face à la fragilité et à la brièveté de la majorité de ces propositions, de nombreuses personnes se tournent vers le message chrétien, et attendent de nous des réponses convaincantes à leurs questions et à leurs espérances.

Je pense que l'Eglise qui est en Allemagne doit considérer la situation qui vient d'être évoquée comme un défi providentiel et l'affronter avec courage. Nous, chrétiens, ne devons pas craindre la confrontation spirituelle avec une société qui, derrière la supériorité intellectuelle qu'elle affiche, cache sa perplexité face aux questions existentielles fondamentales. En vérité, les réponses que l'Eglise tire de l'Évangile du Logos fait homme se sont révélées valables en ce qui concerne la pensée des deux derniers millénaires; elles ont une valeur durable. Renforcés par cette conscience, nous pouvons rendre compte à tous ceux qui nous demandent raison de l'espérance qui est en nous (cf. 1 P 3, 15). Cela vaut également pour nos relations avec les fidèles des autres religions, et surtout avec les nombreux musulmans qui vivent en Allemagne, et envers lesquels nous nourrissons des sentiments de respect et de bienveillance. Ce sont précisément eux, qui observent leurs convictions et leurs rites religieux souvent avec un grand sérieux, qui ont le droit de recevoir notre témoignage humble et ferme en faveur de Jésus Christ. Pour pouvoir apporter ce témoignage de façon convaincante, un engagement sérieux est toutefois nécessaire. C'est pourquoi, les lieux où la population musulmane est nombreuse devraient pouvoir disposer d'interlocuteurs catholiques, qui possèdent des connaissances adéquates tant linguistiques qu'en ce qui concerne l'histoire des religions, leur permettant de dialoguer avec les musulmans. Toutefois, ce dialogue suppose avant tout une solide connaissance de sa propre foi catholique.

Avec cela, nous abordons un autre thème très central: celui de l'enseignement de la religion, des écoles catholiques et de la formation catholique des adultes. Ce domaine exige une attention nouvelle et particulière de la part des Évêques. Il faut avant tout se préoccuper des programmes d'étude pour l'enseignement de la religion, qui doivent être inspirés par le Catéchisme de l'Eglise catholique, afin qu'au cours des études soit transmise la totalité de la foi et des traditions de l'Eglise. Par le passé, le contenu de la catéchèse était souvent placé au second plan par rapport aux méthodes didactiques. La présentation intégrale et compréhensible des contenus de la foi représente un aspect décisif pour l'approbation des manuels pour l'enseignement de la religion. La fidélité des enseignants à la foi de l'Eglise et leur participation à la vie liturgique et pastorale des paroisses ou des communautés ecclésiales, sur le territoire desquelles elles accomplissent leur travail, est tout aussi importante. En outre, dans les écoles catholiques, il est important que l'introduction à la vision catholique du monde et à la pratique de la foi, ainsi que la formation catholique intégrale de la personnalité, soient transmises de façon convaincante, non seulement au cours de l'heure de religion, mais également au cours de toute la journée scolaire - et notamment à travers le témoignage personnel des enseignants. Il faut accorder également de l'importance aux multiples institutions et activités dans le domaine de la formation des adultes. Il faut porter ici une attention particulière au choix des thèmes et des formateurs afin que, en abordant des questions superficielles actuelles ou des problèmes marginaux, on ne néglige pas les contenus centraux de la foi et de l'empreinte chrétienne de la vie.

La transmission complète et fidèle de la foi à l'école et dans la formation des adultes dépend, à son tour, de façon déterminante de la formation des candidats au sacerdoce et des enseignants de religion dans les Facultés de théologie et dans les Universités. Nous ne soulignerons jamais assez que la fidélité au Depositum fidei, telle qu'il est présenté par le Magistère de l'Eglise, représente le présupposé par excellence pour une recherche et un enseignement sérieux. Cette fidélité est également une exigence de l'honnêteté intellectuelle pour quiconque est chargé par l'Eglise d'accomplir un devoir d'enseignement académique. Les Évêques ont ici le devoir de donner leur "nihil obstat" en tant que premiers responsables, uniquement après un examen consciencieux. Seule une Faculté de théologie qui se sent obligée de respecter ce principe pourra être en mesure d'apporter une contribution authentique à l'échange spirituel au sein des Universités.

Permettez-moi, vénérés confrères, de parler également de la formation dans les grands séminaires. A cet égard, le Concile Vatican II, dans son décret Optatam totius, a établi des normes importantes qui, malheureusement, n'ont pas encore été pleinement appliquées. Cela vaut en particulier pour l'institution de ce que l'on appelle le cours d'introduction avant le début des études à proprement parler. Celui-ci ne devrait pas seulement transmettre une solide connaissance des langues classiques, qu'il faut expressément exiger pour l'étude de la philosophie et de la théologie, mais également la familiarité avec le catéchisme, avec la pratique religieuse, liturgique et sacramentelle de l'Eglise. Face au nombre croissant de personnes intéressées et de candidats qui ne proviennent plus d'une formation catholique traditionnelle, une telle année d'introduction est urgente et nécessaire. En outre, au cours de cette année, l'étudiant peut parvenir à une plus grande lucidité en ce qui concerne sa vocation au sacerdoce. D'autre part, les personnes responsables de la formation sacerdotale ont la possibilité de se faire une idée du candidat, de sa maturité humaine et de sa vie de foi. Ce que l'on appelle les jeux de rôle avec une dynamique de groupe, les groupes d'auto conscience et d'autres expériences psychologiques sont en revanche moins adaptés à ce but et risquent de susciter la confusion et l'incertitude.

Chers frères dans l'épiscopat, dans ce contexte plus vaste, je désire vous recommander de façon particulière, l'Université catholique d'Eichstätt-Ingolstadt. Avec elle, l'Allemagne catholique dispose d'un lieu d'excellence pour une confrontation de haut niveau académique, et à la lumière de la foi catholique, avec les courants spirituels et les problèmes, et en vue de la formation d'une élite spirituelle qui puisse affronter les défis du présent et de l'avenir dans l'esprit de l'Évangile. Le soutien économique de l'unique Université catholique en Allemagne devrait être reconnu comme un engagement commun de tous les diocèses allemands, car à l'avenir, les coûts liés à son activité ne pourront plus être soutenus uniquement par les diocèses bavarois qui, toutefois, continuent à avoir une responsabilité particulière à l'égard de cette Université.

Enfin, je voudrais m'arrêter une fois de plus sur une question aussi urgente que chargée de sentiments: la relation entre prêtres et laïcs dans l'accomplissement de la mission de l'Eglise. Dans notre culture séculière, nous découvrons toujours plus combien la collaboration active des laïcs est importante pour la vie de l'Eglise. Je désire remercier de tout coeur tous les laïcs qui, en vertu de la force du baptême, soutiennent de façon vivante l'Eglise. C'est précisément parce que le témoignage actif des laïcs est si important, qu'il est tout aussi important que les profils spécifiques des diverses missions ne soient pas confondus. L'homélie au cours de la Messe est un devoir lié au ministère ordonné; lorsqu'un nombre suffisant de prêtres et de diacres est présent, c'est à eux que revient la distribution de la Communion. En outre, on continue à demander que les laïcs puissent accomplir des fonctions de direction pastorale. A cet égard, nous ne pouvons pas débattre des questions qui y sont liées uniquement d'un point de vue de l'utilité pastorale, car il s'agit de vérités de la foi, c'est-à-dire de la structure sacramentelle et hiérarchique voulue par Jésus Christ pour son Eglise. Étant donné que celle-ci se base sur sa volonté, de même que la transmission apostolique s'appuie sur son mandat, celles-ci doivent être privées de toute intervention humaine. Seul le Sacrement de l'Ordination autorise celui qui le reçoit à parler et à agir in persona Christi. C'est cela, chers confrères, qu'il faut inculquer toujours à nouveau avec une grande patience et une grande sagesse, en en tirant ensuite les conséquences nécessaires.

Chers confrères dans l'épiscopat! L'Eglise qui est en Allemagne possède de profondes racines spirituelles et des moyens exceptionnels pour la promotion de la foi et pour le soutien des personnes dans le besoin, dans le pays lui-même ainsi qu'à l'étranger. Le nombre de fidèles engagés et également la qualité de leur travail pour le bien de l'Eglise sont véritablement significatifs. La réalisation de la mission de l'Eglise a également besoin de la collaboration, généralement positive, entre l'État et l'Eglise pour le bien des personnes en Allemagne. Pour pouvoir affronter de façon adéquate les défis dus à la persistance du processus de sécularisation, dont nous avons parlé au début, l'Eglise qui est en Allemagne doit surtout rendre à nouveau visible la force et la beauté de la foi catholique: pour pouvoir le faire, elle doit croître dans la communion avec le Christ. L'unité des Évêques, du clergé et des laïcs entre eux et également avec l'Eglise universelle, en particulier avec le Successeur de Pierre, est en cela d'une importance fondamentale. Que la puissante intercession de la Vierge Marie, Mère de Dieu, qui, dans notre patrie allemande, possède de nombreux et merveilleux sanctuaires, ainsi que l'intercession de saint Boniface et de tous les saints de notre pays, puissent obtenir pour vous et pour tous les fidèles la force et la persévérance de poursuivre avec courage et confiance la grande oeuvre de renouveau authentique de la vie de foi dans l'adhésion fidèle aux indications de l'Eglise universelle! A vous tous, dans les devoirs de votre service de pasteurs, ainsi qu'à tous les fidèles d'Allemagne, je donne de tout coeur la Bénédiction apostolique.

© Copyright 2006 - Libreria Editrice Vaticana - 10.11.2006

Texte intégral du saint Père au 2sd groupe d'évêques(1)

 

Source: Vatican

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) - 13.11.2006 - BENOÎT XVI

 

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