Benoît XVI au Portugal, le peuple
chrétien soutient son pape |
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Le 13 mai 2010
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(E.S.M.)
- Pour qui a vu les premières images de la visite de Benoit
XVI au Portugal,
son soutien
populaire est
déjà avéré.
C’est tout le
pays qui
accueille le
Pape.
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Le pape Benoît XVI -
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Benoît XVI au Portugal, le peuple
chrétien soutient son pape
par Gérard LECLERC
Le 13 mai 2010 - Eucharistie
Sacrement de la Miséricorde
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Pour qui a vu les premières images de la visite de Benoit XVI au Portugal,
son soutien populaire est déjà avéré. C’est tout le pays qui accueille le
Pape avec ses autorités politiques au complet. Président de la République,
catholique convaincu, premier ministre socialiste, maire de la capitale lui
aussi socialiste, qui confie symboliquement les clés de la ville à
l’illustre visiteur. Et Lisbonne tient à se présenter sous son meilleur
jour. Je pense au superbe monastère de Hyéronimites, avec la tour de Belem,
qui, à lui-seul, fait la réputation culturelle et touristique de la ville.
Le Pape y a été convié juste après son arrivée. Plus tard, c’était la
messe
sur l’immense place, le Terreiro de Paço, emplie d’une foule immense. Quinze
mille jeunes devaient faire un peu plus tard l’assaut tout à fait pacifique
de la nonciature apostolique où résidait le Pape. Lequel s’est adressé à eux
avant de prendre un légitime repos. Le mercredi 12 mai avait lieu une
rencontre avec le monde de la culture à Belem. Cela évoquera pour nous,
Parisiens, la conférence prononcée au collège des Bernardins qui est restée
dans tous les esprits.
La première impression pour ce voyage est donc nettement favorable et il
semble que le peuple catholique est au rendez-vous, comme il le fut
récemment dans l’île de Malte afin d’exprimer son affection et sa confiance
à l’évêque de Rome, dont nul n’ignore qu’il traverse une rude épreuve depuis
plusieurs semaines. Aux journalistes qui l’accompagnent, le Pape a
d’ailleurs confié dans l’avion comment il vit cette épreuve et comment il la
comprend : « La plus grande persécution contre l’Église ne vient pas
d’ennemis extérieurs mais de l’intérieur. Elle naît du pêché de l’Eglise.
»
Ces propos ressemblent à ceux déjà employés dans la lettre aux catholiques
d’Irlande. Le Pape y confiait que le péché des siens faisait encore plus de
mal à l’Eglise que les persécutions les plus graves qu’elle avait subie
parce qu’il dénaturait son visage et apportait un terrible contre-témoignage
à la puissance de l’Evangile.
Il apparaît que l’opinion publique, et notamment l’opinion catholique, ne
réagit pas de la même façon au scandale dans tous les pays, même si elle est
partout meurtrie. Dans les échos venus d’Allemagne, et même de Bavière, où
les révélations relayées par la presse sont rudes, on note beaucoup de
désaffections qui parviennent dans les évêchés. A Malte, au Portugal, il
semble que la même épreuve est vécue comme un appel à renforcer la
solidarité dans l’Eglise autour de son chef. En France, on a noté, d’une
façon générale, une assistance plus nombreuse aux offices de la Semaine
sainte. Mon propre curé de paroisse m’expliquait un phénomène singulier : le
doublement du nombre des confessions, ainsi qu’une présence aussi nombreuse
à Pâques qu’à Noël, ce qui constitue un fait nouveau tout à fait précieux.
Le moment de l’épreuve peut être celui d’un approfondissement intérieur. La
blessure de la faute conduit à s’interroger plus sérieusement sur le sens
chrétien de la Rédemption, l’abîme du Vendredi saint et la victoire de
Pâques. Ainsi, me semble être vécue la visite au Portugal, qui a vu son
apogée le 13 mai sur l’esplanade de la Vierge de Fatima.
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Les photos du voyage
Sources : France-catholique
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas
un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 13.05.2010 -
T/Benoît XVI
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