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19 Avril 2005
 

Benoît XVI s’élève contre une Raison sans Dieu

Rome, le 12 SEPTEMBRE 2006 - Le pape Benoît XVI a présidé la messe en compagnie de nombreux cardinaux, évêques, 600 prêtres et 15.000 jeunes servants d'autel. Plus de 300.000 personnes assistaient à la célébration sur la place Islingenfeld de Ratisbonne .

Le pape Benoît XVI

Montrer le visage humain de Dieu

Le pape Benoît XVI a présidé la messe en compagnie de nombreux cardinaux, évêques, 600 prêtres et 15.000 jeunes servants d'autel. Plus de 300.000 personnes assistaient à la célébration.

Au début de son homélie, le pape Benoît XVI a rappelé la devise de son voyage apostolique: "Celui qui croit n'est jamais seul." Et Benoît XVI de constater: "Nous voici réunis, la foi est une fête".

Le pape Benoît XVI a commenté le credo. Méditation, très beau commentaire sur le credo particulièrement sur la 1ère partie: "je crois en Dieu", mais se pose aujourd'hui la question et c'est l'actualisation dans l'homélie du saint Père: "En quel Dieu croyons-nous?" Et le pape a bien rappelé que nous croyons en Dieu qui s'est fait homme, qui s'est fait l'un d'entre nous, qui s'est manifesté en son Fils, Jésus Christ et donc un Dieu qui est plein d'amour.

Alors que le piège aujourd'hui sont les représentations de Dieu, où on se représente un Dieu qui en fin de compte conduit à la peur. Rappelons-nous dimanche dernier, Benoît XVI fustigeait la relativisation de Dieu que pouvait faire les civilisations occidentales, citant notamment un reproche qui lui venait de la rencontre avec les évêques en visite ad limina, évêques des pays baltes comme d'Afrique.

Et le saint Père a invité alors à retrouver ce que la bible et la théologie appelle la crainte de Dieu, le respect de Dieu, la reconnaissance de la transcendance de Dieu. C'est le sens du sacré et donc on ne peut pas dire n'importe quoi sur Dieu, n'importe quoi contre Dieu, faire n'importe quoi au nom de Dieu. C'est retrouver ce sens. La crainte de Dieu est un don de l'Esprit Saint que nous invoquons lorsque nous chantons le "Veni Creator" "viens Esprit Saint", donne-nous ce don de la crainte de Dieu. Aujourd'hui, Benoît XVI parle des mauvaises conceptions de Dieu qui font que l'on a peur de Dieu. L'image que l'on peut  véhiculer au travers des conceptions complètement erronées de Dieu , on peut parler de Dieu et avoir une conception complètement païenne. or le pape a rappelé: "parler de Dieu, oui, mais quel Dieu. or la foi chrétienne, la foi catholique nous présente Dieu qui est amour, et c'est cet amour qui s'est manifesté en son Fils unique. A ce moment là, nous sommes libérés de toute peur, car c'est le Dieu d'amour et le signe suprême de l'amour de Dieu, c'est la Croix.

Entrer dans ce dynamisme, entrer dans cet appel  fait grandir l'homme et fait grandir le rapport de l'homme à Dieu. Dieu n'est pas contre l'homme, n'est pas contre la vie de l'homme, et que Dieu au contraire appelait l'homme à libérer son cœur. la mauvaise conception de Dieu c'est justement d'avoir peur de Lui.

Au cours de la messe a été fait la lecture de l'Evangile de Saint Jean.

Evangile selon Saint Jean 19, 25-27
Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala.
Jésus, voyant sa mère, et auprès d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère: Femme, voilà ton fils.
Puis il dit au disciple: Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui.


Lors de l'homélie, Benoît XVI a d'abord remercié tous ceux qui font en sorte que sa visite se passe bien. Je suis "un peu confus devant tant de bonté", a-t-il dit, et ému d'avoir appris que plusieurs personnes et associations ont travaillé pour embellir la maison et le jardin qu'il partageait avec son frère et sa soeur avant son ordination épiscopale.

"Nous sommes réunis pour une fête de la foi", a dit le Saint-Père. Mais "en quoi croyons-nous et que signifie croire? La vision de la foi embrasse le ciel et la terre, le passé et le présent, l'avenir et l'éternité. C'est pour cela que la foi est inépuisable, tandis que son essence est très simple. Le Seigneur parle avec le Père en disant: 'Tu as caché ces choses aux sages et aux avisés et tu les as révélés aux petits'".

"De son coté - a poursuivi Benoît XVI - l'Eglise nous offre un résumé de la foi où est exprimé l'essentiel, le Credo des Apôtres. Elle parle du Créateur, principe de toute chose, du Christ et de l'oeuvre du salut, jusqu'à la résurrection des morts et la vie éternelle".

"La foi est une chose simple", a souligné Benoît XVI. "Nous croyons en Dieu en ce Dieu qui entre en relation avec les êtres humains et qui est pour nous origine et avenir. Ainsi la foi est-elle également espérance et certitude d'avoir un avenir et que nous ne tomberons pas dans le vide. Et puis la foi est amour, parce que l'amour de Dieu est contagieux. Le Credo n'est pas un ensemble d'opinions, ce n'est pas une théorie. Il est ancré dans l'évènement du baptême, de la rencontre entre Dieu et l'être humain. Oui, celui qui croie n'est jamais seul. Dieu vient à notre rencontre".

"Nous croyons en Dieu. C'est notre décision de fond" a dit le Saint-Père en rappelant que depuis l'Illuminisme, une partie de la science veut expliquer un monde "où Dieu serait superflu et inutile pour notre vie. Mais chaque fois que cela semble réussir, les comptes ne tournent pas ronds".

"Qui y a-t-il à l'origine?", s'est demandé Benoît XVI. "La raison créatrice, l'Esprit qui crée et suscite le développement ou l'irrationalité qui, privée d'une quelconque raison, produit au loin un cosmos ordonné mathématiquement? Nous chrétiens nous croyons que l'origine est dans le Verbe éternel, dans la Raison et non dans l'irrationnel. Avec cette foi nous n'avons pas besoin de nous cacher, nous n'avons pas peur de nous retrouver dans une impasse".

"Nous croyons en ce Dieu qui est raison créatrice. La deuxième partie du Credo nous dit plus encore que cette raison créatrice est Bonté et Amour. Elle a un visage. Il s'est montré à nous comme être humain. Aujourd'hui, lorsqu'on connaît les maladies mortelles menaçant la religion et la raison, que sont la destruction de l'image de Dieu par haine et par fanatisme, il est important d'affirmer avec clarté quel est le Dieu en qui nous croyons et professer avec conviction le visage humain de Dieu. C'est seulement ainsi que nous nous libérons de la crainte de Dieu, un sentiment qui naît en fait de l'athéisme moderne. Seul ce Dieu nous sauve de l'anxiété face au vide de l'existence".

"La deuxième partie du Credo s'achève - a ajouté Benoît XVI - sur la perspective du Jugement dernier. N'est-ce pas comme s'il devait nous inculquer la peur? Mais ne voulons-nous pas tous qu'un jour justice soit faite pour ceux qui ont été injustement condamnés, pour ceux que la mort a arraché d'une vie de douleur? Ne voulons-nous pas que l'excès d'injustice et de souffrances, que nous voyons durant notre vie se dissipe à la fin, que tous soient en définitive heureux et que tout prenne sens? ".

"Le concept de Jugement du monde sous-entend l'affirmation du droit - a encore précisé le Saint-Père - cette réunion de tous les fragments de l'histoire dépourvus de sens, et leur intégration dans un tout où dominent la vérité et l'amour".

"La foi ne veut pas nous inculquer la peur. Elle veut nous appeler à la responsabilité. Nous ne devons pas gaspiller notre vie, ni la vivre seulement pour nous, nous ne devons pas rester indifférents face à l'injustice en étant de connivence avec elle, voire en étant complices. Nous devons comprendre quelle est notre mission dans l'histoire et essayer de la réaliser".

"Mais quand la responsabilité et la préoccupation se convertissent en peur - a conclu Benoît XVI - souvenons-nous des paroles de saint Jean: 'Même si le coeur nous reproche quelque chose, Dieu est plus grand que notre cœur et il sait tout'".

Quelque 300.000 personnes ont suivi la messe sur le champ Islinger. Le pape était arrivé la veille vers 20h30 dans la ville où il a été professeur. Après avoir passé la nuit au séminaire de saint Wolfgang, il est arrivé à 9h30 sur le lieu de la messe, faisant un tour de la foule en papamobile sous les acclamations. Il est finalement monté sur le podium le protégeant du soleil, à côté d’une grande croix érigée à l’occasion de sa venue.

Texte intégral de l'homélie du saint Père Benoît XVI affirme que dans son noyau, la foi est très simple

Sources: Vatican - VIS

Eucharistie sacrement de la miséricorde - 12.09.2006 - BENOÎT XVI

 

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