Benoît XVI au Forum International des
jeunes |
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ROME, le 11 Avril 2007 -
(E.S.M.) -
“C’est dans les faits et gestes de tous les jours
que chacun de nous annonce le Christ”, “Témoigner du Christ n’est pas
afficher sa foi, mais faire du bien autour de soi” exprime Mgr Rylko
dans ses conclusions. Voici les paroles du pape
Benoît XVI:
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Témoigner du Christ n’est pas
afficher sa foi, mais faire du bien autour de soi
Benoît XVI au Forum International des jeunes
Texte intégral du discours du Pape Benoît XVI:
MESSAGE DU PAPE BENOÎT XVI
AUX PARTICIPANTS AU IXème FORUM INTERNATIONAL DES JEUNES
(Rocca di Papa, 28-31 mars 2007)
A l’Archevêque Mgr STANISŁAW RYŁKO,
Président du Conseil Pontifical pour les Laïcs
Je suis particulièrement heureux de vous faire parvenir mes salutations
cordiales, à Vous-même, Vénérable Frère, au Secrétaire, aux collaborateurs
du Conseil Pontifical pour les Laïcs et à tous ceux qui prennent part au
IXème Forum international des jeunes sur le thème «Témoigner du Christ dans
le monde du travail », qui se tient cette semaine à Rocca di Papa. C’est
avec une affection particulière que je m’adresse aux jeunes délégués des
Conférences épiscopales et de différents Mouvements, Associations et
Communautés internationaux, provenant des cinq continents et engagés dans
des secteurs très divers. J’étends ma pensée déférente aux conférenciers
qualifiés qui ont accepté d’apporter à cette rencontre la contribution de
leur compétence et de leur expérience.
Ce thème est tout à fait actuel et tient compte des transformations
intervenues au cours des dernières années dans le domaine de l’économie, de
la technologie et de la communication, qui ont radicalement modifié la
physionomie et les conditions du marché du travail. Si, d’une part, les
progrès accomplis ont suscité de nouvelles espérances chez les jeunes, ils
ont souvent, d’autre part, créé en eux des formes préoccupantes de
marginalisation et d’exploitation, a reconnu le pape Benoît XVI,
avec des situations croissantes de
malaise personnel. A cause de l’important fossé
qui existe entre les milieux de la formation et le monde du travail, les
difficultés se sont accrues pour trouver un emploi qui réponde à leurs
aptitudes personnelles et aux études accomplies, aggravées par l’incertitude
relative à la possibilité de conserver ensuite un emploi durable, même
modeste. Le processus de mondialisation que connaît actuellement le
monde a entraîné avec lui une exigence de mobilité qui oblige de nombreux
jeunes à émigrer et à vivre loin de leur pays d’origine et de leur famille.
Cela engendre chez beaucoup un sens inquiétant d’insécurité, provoquant
d’indéniables répercussions sur leur capacité non seulement d’imaginer et de
mettre en œuvre un projet pour l’avenir, mais même de s’engager concrètement
dans le mariage et dans la formation d’une famille. Il s’agit de
problématiques complexes et délicates qui doivent être affrontées de manière
opportune en tenant compte de la réalité d’aujourd’hui et en faisant
référence à la Doctrine sociale, présentée de façon adéquate dans
le Catéchisme de l’Église Catholique
et surtout dans le
Compendium de la doctrine sociale de l'Eglise.
De fait, ces dernières années, l’attention de l’Eglise a été constante
envers la question sociale et, en particulier, envers le travail. Il suffit
de rappeler l’encyclique
Laborem exercens, publiée il y a un peu plus
de vingt-cinq ans, le 14 septembre 1981, par mon bien-aimé prédécesseur
Jean-Paul II. Elle réaffirme et actualise les grandes intuitions développées
par les Souverains Pontifes Léon XIII et Pie XI dans leurs encycliques
Rerum novarum (1891) et Quadragesimo anno (1931), toutes deux écrites à
l’époque de l’industrialisation de l’Europe. Dans un contexte de libéralisme
économique conditionné par les pressions du marché, de la concurrence et de
la compétitivité, ces documents pontificaux rappellent avec force la
nécessité de mettre en valeur la dimension humaine du travail et de protéger
la dignité de la personne : en effet, la référence ultime de toute activité
humaine ne peut être que l’homme, créé à l’image et à la ressemblance de
Dieu. Une analyse approfondie de la situation, en effet, conduit à constater
que le travail fait partie du projet de Dieu sur l’homme et qu’il est
participation à son œuvre créatrice et rédemptrice. Par conséquent, toute
activité humaine devrait être une occasion et un lieu de croissance des
individus et de la société, le développement des “ talents ” personnels à
valoriser et à mettre au service ordonné du bien commun, dans un esprit de
justice et de solidarité. D’ailleurs, pour les croyants, a rappelé le pape
Benoît XVI, la finalité ultime
du travail est l’édification du Royaume de Dieu.
Tout en invitant à tirer profit du dialogue et de la réflexion de ces
journées, je souhaite que cette importante assemblée de jeunes constitue
pour les participants une fructueuse occasion de croissance spirituelle et
ecclésiale, grâce au partage des témoignages et des expériences, à la prière
en commun et aux liturgies célébrées ensemble. Il est nécessaire et urgent,
aujourd’hui plus que jamais, de proclamer “ l’Evangile du travail ”, de
vivre en chrétiens dans le monde du travail et de devenir des apôtres parmi
les travailleurs. Mais, pour mener à bien cette mission,
il faut demeurer
unis au Christ par la prière et par une vie sacramentelle intense, en
valorisant à cette fin de manière toute spéciale le dimanche, qui est le
Jour consacré au Seigneur. Tout en exhortant les jeunes à ne pas se
décourager face aux difficultés, je leur donne rendez-vous dimanche
prochain, place Saint-Pierre, où se déroulera la célébration solennelle du
Dimanche des Rameaux et de la
XXIIème Journée Mondiale de la Jeunesse
dernière étape de préparation à la
Journée Mondiale de la Jeunesse qui se tiendra l'an prochain à Sydney, en Australie.
Cette année le thème de réflexion est : « Comme je vous ai aimés, aimez-vous
les uns les autres » (Jn 13, 34). Je répète, en cette circonstance, ce que
j’ai écrit aux jeunes chrétiens du monde entier dans mon Message pour la
Journée Mondiale de la Jeunesse, que se ravive chez les jeunes «
la
confiance dans l’amour véritable, fidèle et fort ; un amour qui engendre
paix et joie ; un amour qui relie les personnes, leur permettant de se
sentir libres, dans le respect mutuel », et capables de développer
pleinement leurs potentialités. Ce qui compte, a redis le pape Benoît XVI, ce n’est pas seulement de
devenir plus “ compétitifs ” et “ productifs ”, il faut être des “
témoins
de la charité ”. Ce n’est qu’ainsi, en effet – avec notamment le soutien de
leurs paroisses respectives, des mouvements et des communautés, où il est
possible de faire l’expérience de la grandeur et de la vitalité de l’Eglise
– que les jeunes d’aujourd’hui seront en mesure de vivre le travail comme
une vocation et comme une véritable mission. A cette fin, je vous assure de
mon souvenir priant et, invoquant la protection céleste de Marie et de saint
Joseph, patron des travailleurs, je vous envoie, à Vous Vénérable Frère, et
à tous ceux qui participent au Forum international, ainsi qu’à tous les
jeunes travailleurs chrétiens, une Bénédiction Apostolique spéciale.
Du Vatican, Benoît XVI
Texte original:
Italien
Benoît XVI rappelle que le but final du travail est
de bâtir le Royaume:
►
Benoît XVI
Mettre le lien sur la page 3003073_forum_jeunes
Sources:
www.vatican.va
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E.S.M.
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28.03.2007
Eucharistie, sacrement de la miséricorde -
(E.S.M.) 12.04.2007 - BENOÎT XVI -
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