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Benoît XVI : message pour la Journée Mondiale de la Paix 2008

 

Cité du Vatican, le 11 décembre 2007 - (E.S.M.) - Le message du Saint Père Benoît XVI, subdivisé en 15 points et intitulé "Famille humaine, communauté de paix", effectue un parallélisme entre la famille, comprise comme premier foyer social et définie par le Pape "première et irremplaçable éducatrice à la paix", et la plus ample "famille humaine". Un parallélisme à travers lequel Benoît XVI traite de l'environnement, d'économie, de multilatéralisme et de droit.

Le pape Benoît XVI - Pour agrandir l'image  Cliquer

Benoît XVI : message pour la Journée Mondiale de la Paix 2008

Synthèse du message du Saint Père

"De nos jours, l'humanité vit malheureusement de grandes divisions et de durs conflits qui jettent de sombres perspectives sur son avenir. De vastes régions de la planète connaissent des tensions croissantes, et le danger que de plus en plus de pays deviennent détenteurs de l'arme nucléaire suscite de légitimes appréhensions chez toute personne responsable. (…) En des temps si difficiles, il est vraiment nécessaire que se mobilisent toutes les personnes de bonne volonté pour que soient trouvés des accords concrets en vue d'une démilitarisation efficace, surtout en ce qui concerne les armes nucléaires. Alors que le processus de non-prolifération nucléaire se voit ralenti, je me sens obligé d'exhorter les Autorités à reprendre avec une détermination plus ferme les négociations visant au démantèlement progressif et concerté des armes nucléaires existantes.

En renouvelant cet appel, je sais que je me fais l'écho du vœu que forment tous ceux qui ont à cœur l'avenir de l'humanité". Il s'agit d'un des extraits conclusifs du Message de Benoît XVI pour la célébration de la Journée mondiale de la Paix du 1er janvier prochain qui a été présenté aujourd'hui au Vatican. "On assiste encore aujourd'hui – poursuit le Pape – à de nombreuses guerres civiles dans le continent africain, même si l'on y observe, pour un certain nombre de pays, des progrès dans la liberté et dans la démocratie. Le Moyen-Orient reste le théâtre de conflits et d'attentats qui ont des conséquences sur les nations et les régions limitrophes, risquant de les entraîner dans la spirale de la violence. D'une manière plus générale, on doit constater avec regret que le nombre des États qui sont pris dans la course aux armements est en augmentation: même des nations en voie de développement consacrent une part importante de leur maigre produit intérieur à l'achat d'armes. Ce funeste commerce se développe grâce à de multiples responsabilités: il y a les pays du monde industrialisé, qui tirent de gros profits de cette vente d'armes et il y a les oligarchies dominantes en de nombreux pays pauvres, qui veulent renforcer leur position par l'achat d'armes toujours plus sophistiquées".

Ce message, subdivisé en 15 points et intitulé "Famille humaine, communauté de paix", effectue un parallélisme entre la famille, comprise comme premier foyer social et définie par le Pape "première et irremplaçable éducatrice à la paix", et la plus ample "famille humaine". Un parallélisme à travers lequel Benoît XVI traite de l'environnement, d'économie, de multilatéralisme et de droit. "Pour vivre en paix, la communauté sociale est aussi appelée à s'inspirer des valeurs sur lesquelles se fonde la communauté familiale. (…) Pour prospérer, la communauté familiale a besoin de l'accord généreux de tous ses membres. Il est nécessaire que cette conscience devienne aussi une conviction partagée par ceux qui sont appelés à former la commune famille humaine", explique le Pape. Sur la base de ce raisonnement, il met l'accent sur le fait que "la famille a besoin d'une maison (…).

S'agissant de la famille humaine, cette maison c'est la terre". "Nous devons avoir soin de l'environnement – écrit Benoît XVI – : il a été confié à l'homme pour qu'il le garde et le protège dans une liberté responsable, en ayant toujours en vue, comme critère d'appréciation, le bien de tous. L'être humain a évidemment une primauté de valeur sur toute la création. Respecter l'environnement ne veut pas dire que l'on considère la nature matérielle ou animale comme plus importante que l'homme. Cela veut plutôt dire que l'individu peut la considérer de manière égoïste comme étant à l'entière disposition de ses propres intérêts, car les générations à venir ont aussi le droit de tirer des bénéfices de la création, mettant en œuvre, ce faisant, la même liberté responsable que nous revendiquons pour nous- mêmes. Il ne faut pas non plus que les pauvres soient oubliés, eux qui, en bien des cas, sont exclus de la destination universelle des biens de la création. De nos jours, l'humanité s'inquiète pour l'avenir de l'équilibre écologique. À cet égard, il convient que les évaluations se fassent avec prudence, dans un dialogue entre experts et sages, sans précipitations idéologiques vers des conclusions hâtives et surtout en recherchant ensemble un modèle de développement durable qui garantisse le bien-être de tous dans le respect des équilibres écologiques. Si la protection de l'environnement a des coûts, il faut qu'ils soient répartis de manière juste, en tenant compte des différences de développement des divers pays et de la solidarité avec les générations futures. Agir avec prudence ne signifie pas ne pas prendre en main ses responsabilités et renvoyer à plus tard les décisions; cela veut plutôt dire s'engager à prendre ensemble ces décisions, non sans avoir au préalable examiné, de manière responsable, la voie à emprunter, dans le but de renforcer l'alliance entre l'être humain et l'environnement".

Le Pontife poursuit ensuite en qualifiant de "fondamental" le fait de ressentir la terre comme "notre maison commune" et de choisir la voie du dialogue plutôt que celle des décisions unilatérales. "Si cela est nécessaire, on peut accroître les lieux institutionnels au niveau international, pour mener à bien, de manière concertée, le gouvernement de cette « maison » qui est nôtre; toutefois, il importe d'abord de faire mûrir dans les consciences la conviction qu'il nous faut collaborer ensemble de manière responsable. Les problèmes qui se profilent à l'horizon sont complexes et urgents. Pour affronter cette situation avec efficacité, il convient d'agir de manière concertée". Selon Benoît XVI, une collaboration responsable et l'intensification du dialogue entre les nations est nécessaire, surtout dans le cadre de "la gestion des ressources énergétiques de la planète". "À cet égard, les pays technologiquement avancés sont confrontés à une double urgence: il faut, d'une part, qu'ils revoient leurs habitudes exagérées en matière de consommation, liées au modèle actuel de développement et que, d'autre part, ils pourvoient aux investissements adaptés en vue de la diversification des sources d'énergie et de l'amélioration de son utilisation. Les pays émergents ont de grands besoins énergétiques, mais il arrive que ces besoins soient satisfaits au détriment des pays pauvres qui, à cause de l'insuffisance de leurs infrastructures même sur le plan technologique, sont obligés de vendre à bas prix les ressources énergétiques dont ils disposent. Parfois, leur liberté politique elle-même est mise en cause par des formes de protectorat ou tout au moins de conditionnement qui apparaissent clairement humiliantes".

De la même manière que "la famille fait une authentique expérience de paix quand chacun de ses membres est assuré d'avoir le nécessaire", "l'autre grande famille qu'est l'humanité dans son ensemble (…) a, elle aussi, besoin, en plus du fondement de valeurs communes, d'une économie qui puisse répondre vraiment aux exigences d'un bien commun de dimension planétaire". "Il faut promouvoir – explique Benoît XVI – des relations justes et sincères entre les individus et entre les peuples, afin que, sur un plan d'égalité et de justice, tous puissent être en mesure de collaborer. En même temps, il faut que l'on mette tout en œuvre pour assurer une sage utilisation des ressources et une distribution équitable des richesses. En particulier, les aides données aux pays pauvres doivent répondre à des critères d'une saine logique économique, en évitant les gaspillages qui, finalement, conduisent surtout au maintien d'appareils bureaucratiques coûteux. Il convient encore de ne pas perdre de vue l'exigence morale, faisant en sorte que l'organisation économique ne résulte pas seulement des lois rigoureuses du gain immédiat, qui peuvent s'avérer inhumaines".

Le Pape explique par la suite qu'une "famille vit en paix si tous ceux qui la composent se plient à une norme commune: cela permet de contrecarrer l'individualisme égoïste". Ce critère vaut également pour les communautés plus vastes : ces communautés locales aux communautés nationales, jusqu'à la communauté internationale elle-même. "Pour qu'il y ait la paix, il faut une loi commune, qui permette à la liberté d'être vraiment elle-même, et non pas un arbitraire aveugle, et qui protège le faible des abus du plus fort. Dans la famille des peuples, on observe de nombreux comportements arbitraires, que ce soit à l'intérieur des États ou dans les relations mutuelles entre les États. Il existe en outre bien des situations où le faible est obligé de s'incliner non pas devant les exigences de la justice mais devant la seule force de celui qui a plus de moyens que lui. Répétons-le: la force doit toujours être disciplinée par la loi et cela doit se vérifier aussi dans les relations entre États souverains".  (MZ/CN)

Texte intégral du message du Saint Père Message de Benoît XVI pour la 41è Journée Mondiale de la Paix
 

Sources: Agence Misna- E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 11.12.2007 - BENOÎT XVI

 

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