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Audience de Benoît XVI, mercredi 11 octobre

ROME, le 11 octobre 2006 - (E.S.M.) - Ce matin à 10h30, le pape Benoît XVI a poursuivi sa série de catéchèses sur les apôtres devant des milliers de pèlerins rassemblés place saint Pierre. Aujourd'hui le Saint Père a développé la personne de deux apôtres saint Jude et saint Simon.

Le pape Benoît XVI - Audience

Audience de Benoît XVI, mercredi 11 octobre

Catéchèse sur les apôtres Jude et Simon

Avant l'audience de Benoît XVI, a été faite la lecture de l'Evangile selon Saint Jude 1, 20-23

Pour vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, et priant par le Saint Esprit, maintenez-vous dans l'amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus Christ pour la vie éternelle.
Reprenez les uns, ceux qui contestent; sauvez-en d'autres en les arrachant du feu; et pour d'autres encore, ayez une pitié mêlée de crainte, haïssant jusqu'à la tunique souillée par la chair.


Synthèse de la catéchèse de Benoît XVI en langue française :

Chers frères et soeurs,

Nous prendrons en considération aujourd’hui deux des douze apôtres: Simon le zélote et Thaddée appelé aussi Jude fils de Jacques, déclare Benoît XVI. Il est possible que ce Simon ait eu un zèle ardent pour l’identité juive et donc pour Dieu, pour son peuple et pour la Loi divine. Il serait ainsi aux antipodes de Matthieu le publicain, qui exerçait une activité impure. Cela montre que ce sont les personnes et non les catégories sociales ou les étiquettes qui intéressent Jésus; et c’est lui qui fait l’unité du groupe diversifié des disciples. De Jude, on ne connaît que sa demande à Jésus durant la dernière Cène: «Pour quelle raison vas-tu te manifester à nous, et non pas au monde?» (Jn 14, 22). La réponse exprime une vérité importante: la pleine manifestation de Jésus à ses disciples est intérieure, elle est conditionnée par l’amour du disciple pour lui, un amour qui produit la docilité à sa parole et qui rend le disciple agréable au Père.

Une lettre du Nouveau testament a été attribuée à Jude. Elle met en garde, de façon polémique, les chrétiens contre ceux qui prennent prétexte de la grâce de Dieu pour excuser leur débauche et égarer autrui avec des enseignements inacceptables, introduisant des divisions dans l’Église.

Je suis heureux de vous accueillir, chers pèlerins francophones. Je salue particulièrement les Sœurs de Jésus-Marie et les servants de messe de la Haute-Ajoie, en Suisse. En vous mettant à la suite des Apôtres, soyez attentifs à redécouvrir et à vivre toujours plus intensément la beauté de la foi chrétienne et à en donner un témoignage fort et serein. Que Dieu vous bénisse ! Conclut Benoît XVI.


Le message du Christ fut pour lui la découverte de l'universalité de l'amour de Dieu. Saint Jean nous rapporte la question de saint Jude lors de la dernière Cène : « Pourquoi te découvres-tu à nous et non pas au monde ? » (Jean 14.22). Jésus y répondra indirectement : « Si quelqu'un m'aime, il gardera mon commandement ».

Apprenons de ce saint apôtre Jude à demeurer en repos, non sur l’évidence d’une réponse précise, mais sur l’impénétrable hauteur d’une vérité cachée.


Texte intégral de la catéchèse : Benoît XVI nous invite à vivre inlassablement la beauté de la foi chrétienne

Après la synthèse de la catéchèse en différentes  langues, le Saint Père Benoît XVI, s'est adressé aux pèlerins de langue italienne  et a évoqué le Bienheureux Jean XXIII dont l'Eglise fête la mémoire aujourd'hui: Angelo Giuseppe Roncalli pape du 28.X.1958 au 3.VI.1963
Béatifié le 3 septembre 2000
Audience de Jean Paul II aux pèlerins réunis pour la béatification de 5 serviteurs de Dieu
"Le Pape Jean a laissé dans le souvenir de tous l'image d'un visage souriant et de deux bras ouverts pour embrasser le monde entier." (Jean Paul II)


Dès son élection, Benoît XVI avait dit qu'il suivrait les traces des deux papes qui avaient lancé (Jean XXIII), puis clos (Paul VI) ce concile d'ouverture au monde. Benoît XVI

Repères:
Dans la liste des Apôtres que nous ont transmise les évangiles de saint Matthieu et de saint Marc, Simon est nommé à l'avant-dernier rang, avec le surnom Cananæus. Beaucoup ont affirmé que ce surnom marquait peut-être le lieu de sa naissance, Cana ; de là à penser qu'il était l’époux des noces de Cana, il n'y avait pas loin, et certain n’ont pas manqué de le suggérer. Cependant, il semble bien que saint Luc donne le vrai sens de ce surnom, lorsqu'il qualifie Simon (placé par lui au dixième rang des apôtres), de Zelote, c'est-à-dire plein de zèle : en hébreu Qan'ani, d'où la transcription Cananæus.

Le saint apôtre Jude, frère de Jacques le Mineur et cousin de Notre Seigneur Jésus-Christ, était désigné, lui aussi, par un surnom ; on lui en donnait même deux : Lebbée et Thaddée, ce qui fait dire à saint Jérôme qu'il était trinomius, à trois noms. Les deux surnoms peuvent se traduire par l’expression : homme de cœur ; encore que le premier exprime plutôt le courage, tandis que le second exprime plutôt la tendresse, qui, sans doute, étaient les caractéristiques de cet apôtre. Et c'est peut-être pour son âme affectueuse, que le peuple chrétien l'a de préférence nommé Thaddée.

A la suite de Notre-Seigneur, saint Simon et saint Jude ne se distinguèrent pas des autres apôtres. Très attaché à sa personne, mais ne voyant en lui que le restaurateur temporel du royaume d'Israël, ne comprenant guère les hauts enseignements et les terribles prédictions par lesquels Jésus s'efforçait d'ouvrir et d'élever l'intelligence de ses apôtres, Jude fut peut-être, avec ses frères Simon et Josès, de ces frères du Seigneur qui doutaient de lui et le poussaient à se manifester au monde (saint Jean, VII 4 & XIV 22), et qui, après la résurrection, eurent quelque peine à reconnaître sa vérité, comme le leur reprocha le Maître (saint Marc, XVI 14). Ainsi le permettait la Providence divine pour donner à notre foi une base plus inébranlable. Il fallait la diffusion du Saint-Esprit dans ces âmes d'enfants du peuple, pour y faire germer la foi inébranlable et les vues sublimes.

Après la Pentecôte, Simon et Thaddée unirent leurs efforts à ceux de leurs frères pour l'évangélisation de la Palestine. Bientôt la persécution éclata. Jacques, fils de Zébédée, mis à mort, Simon Pierre emprisonné par Hérode et miraculeusement délivré, il sembla que l'heure était venue d'obéir à l'ordre du Seigneur :

« Si on vous poursuit dans une ville, sortez-en, secourant la poussière de vos pieds, et fuyez dans une autre  (saint Luc, IX 5 & X 10-11). » Les apôtres se partagèrent donc le monde avec une émouvante audace, et partirent. « On aime à se représenter cette suprême réunion où les Douze, tout pénétrés encore de la bénédiction et de la parole de Pierre, qui leur a rappelé les bontés du Maître, se séparent en s'embrassant. Ils ont au front un rayonnement céleste. Leur main serre énergiquement le bâton de voyageur qui sera leur houlette ou leur sceptre. Ils n'ont rien autre pour lutter contre l'ennemi, que la foi au Maître qui les envoie, et cependant on sent que leur triomphe est certain. C'est par ces paysans galiléens pauvres, ignorants, inexpérimentés, que le paganisme sera vaincu, comme Goliath l'avait été par David, le pâtre de Bethléem. »

Vers quelles nations se dirigèrent Thaddée et Simon ? Il est difficile de l'établir. Quelques-uns ont cru voir Simon chez le roi d'Edesse qui l'aurait envoyé au roi d'Assyrie pour le guérir d'une maladie dangereuse. Selon d'autres, après avoir évangélisé l'Egypte, poursuivant sa route à travers l'Afrique, il serait parvenu jusqu'en Angleterre. Une tradition prétend qu’il passa d'Edesse en Mésopotamie, d'où il revint mourir à Edesse. Il semble plus probable qu'après l'Egypte, Simon s’en fût en Perse, puis que, revenant sur ses pas, il aurait rejoint en Mésopotamie Thaddée, au martyre de qui il aurait été associé.

Jude avait accompli à la lettre le précepte de détachement du Maître et laissé sa famille, car il aurait été marié au moment de sa vocation par Notre-Seigneur, et avait eu des enfants : sous le règne de Domitien ses descendants, dénoncés à l'empereur comme fils de David, furent mandés à Rome, soigneusement interrogés sur leur fortune, qui était petite, sur leur travail, qui avait durci leurs mains, sur leurs espérances au Christ, qui étaient toutes surnaturelles ; enfin ils furent renvoyés dans leur pays, où ils vécurent en paix jusqu'au règne de Trajan.

Thaddée, sans doute, commença par prêcher en Samarie et en Idumée, puis en Arabie et en Syrie. C'est alors qu'il écrivit l'épître qui porte son nom où il stigmatise les erreurs que saint Pierre condamne dans sa seconde épître ; entre ces deux documents il existe des ressemblances qui forcent à conclure à une influence mutuelle, à une imitation volontaire de l'un des écrivains par l'autre, constatations nécessaires mènent à placer la composition de l'épître de saint Jude à une époque peu avancée de sa vie apostolique. Du reste, si particulièrement utile qu'elle fût pour ses contemporains, cette lettre ne le reste pas moins pour nous, lorsqu'elle nous apprend à « élever de plus en plus haut l'édifice de notre foi, à nous conserver dans l'amour de Dieu, en attendant la miséricorde de Notre-Seigneur Jésus-Christ (Epître de saint Jude, 20)»

Elle porte à chaque ligne la justification de ce nom de Thaddée, l'homme de cœur, que fut Jude et qui se montre si à découvert dans la doxologie qui la termine : « A celui qui a le pouvoir de vous préserver de toute chute et de vous faire paraître irrépréhensibles et pleins d'allégresse devant le trône de sa gloire, au seul Dieu ; notre Sauveur, par Notre-Seigneur Jésus-Christ, soient gloire, majesté, force et empire dès avant tous les siècles et maintenant et dans tous les siècles ! Amen ! (Epître de saint Jude, 24-25) »

Sortant d'Arabie, marchant vers l'est, il entra en Mésopotamie, il pénétra en Perse. Il semble toutefois que c'est entre les fleuves de l'Euphrate et du Tigre qu’il prêcha et fut, selon la tradition la plus vraisemblable, martyrisé, en un lieu mal défini qu'on appelle Arat ou Arara. Dans des circonstances absolument ignorées, il aurait été cloué à la croix, et son supplice se serait achevé sous les traits ou les pierres dont on l'aurait accablé.

Les corps de saint Simon et de saint Jude, d'abord ensevelis à Babylone, furent portés à Rome, sans doute à l'époque où les Mahométans s'emparèrent de la Perse (VII° siècle). On pense que le Pape saint Léon III les donna à Charlemagne, après l'avoir couronné empereur (800), en reconnaissance des signalés services rendus par ce prince au Saint-Siège. Charlemagne donna ces insignes reliques, avec beaucoup d'autres, à la Basilique Saint-Sernin, à Toulouse. L'insigne Basilique Saint-Sernin (Saint-Saturnin), de Toulouse, est connue dans le monde entier par l'antiquité de son origine (IV° siècle), mais surtout par le nombre et la dignité des corps saints qu'elle possède. Entre ses précieuses reliques, celles de saint Jude attirent particulièrement l'attention des fidèles qui ont à recommander à Dieu des affaires difficiles.

Jude Thaddée demande : « Seigneur, comment se peut-il que tu veuilles te manifester à nous et non pas au monde ? » La réponse de Jésus semble passer à côté de la question : « Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et nous viendrons à lui et nous ferons chez lui notre demeure . » En vérité, c'est la réponse exacte à la question du disciple et à notre question sur l'Esprit. On ne peut exposer l'Esprit de Dieu comme une marchandise. Seul peut le voir celui qui le porte en lui. Voir et venir, voir et demeurer, vont ici ensemble et sont indissociables. L'Esprit Saint demeure dans la parole de Jésus et l'on n'obtient pas la parole par des discours, mais par la constance, par la vie. (Commentaire du Cardinal Joseph Ratzinger, notre pape Benoît XVI - Der Gott Jesu Christi (trad. Le Dieu de Jésus Christ, Fayard 1977, p. 116) Benoît XVI

Toutes les catéchèses du Saint Père: Benoît XVI
 

Sources: Vatican - E.S.M.

Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 11.10.2006 - BENOÎT XVI

 

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