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Social et catholicisme : le devoir d’être à l'écoute et d'être cohérents

 

Le 11 septembre 2007 - (E.S.M.) - Dans les années 1970-1980, pour une partie des catholiques français, la chose qui comptait était de « coopérer à la construction d’une société socialiste ».

Social et catholicisme : le devoir d’être à l'écoute et d'être cohérents

De Patrice de Plunkett, journaliste professionnel 

Dans les années 1970-1980, pour une partie des catholiques français, la chose qui comptait était de « coopérer à la construction d’une société socialiste ». Ils y ajoutaient en annexe leur « origine chrétienne », en disant que le catholicisme (« le Concile ») était rallié à cette dérive sécularisant. C’était une affirmation fausse, comme la suite allait le montrer dès le règne de Paul VI. Avant, pendant, après le concile Vatican II, le catholicisme a une autre vocation que de servir de supplétif à des idéologies séculières (ndlr : Le pape Benoît XVI le rappelle très clairement dans son encyclique Dieu est amour et ailleurs il nous explique : "qu'Il est important que les gens puissent voir que l’Église n’est pas un organisme supranational, un corps administratif et de pouvoir. Elle n’est pas plus une agence sociale, mais un corps spirituel" Benoît XVI). Par ailleurs, « vivre une religion incarnée » ne veut pas dire justifier n’importe quoi du moment que c’est « humain » : ce serait trop facile, même si le cas s’est présenté souvent dans l’histoire. (D’où la repentance de Jean-Paul II au Jubilé de l’an 2000).*

En 2007, la même erreur est commise parmi nous. Pour un certain nombre de catholiques français, ce qui compte est de participer à telle ou telle campagne d’opinion issue de tels ou tels milieux – divers et variés – qui leur sont sympathiques ; mais non de participer concrètement à la nouvelle évangélisation, tâche qui suffit pourtant à occuper une existence. Pour ce faire, ils supposent que la Rome du pape Ratzinger est forcément « avec eux »**: ce qui les dispense d’étudier (complètement et sérieusement) ce qu’elle dit. Et, a fortiori, ce que dit l’Église dans leur propre pays.

Pourquoi faire ces observations dans ce blog, aujourd’hui ? Certes pas pour jouer les juges-arbitres : personne ne l’est parmi nous. Mais tout le monde, dans l’univers catholique, peut se soucier d’être cohérent. La cohérence de la foi chrétienne implique une écoute attentive : « cherchez d’abord le Royaume de Dieu et sa justice » (le reste vient par surcroît). « Incline l’oreille de ton cœur », dit la Règle de saint Benoît. « Dans la vie présente, où l’amour est imparfait, la nécessité s’impose toujours à moi d’avoir pour garant de ma vie chrétienne l’obéissance à l’Église »***. Cette adhésion du cœur n’est pas limitée aux questions de foi et de mœurs comme on l’a trop dit au siècle dernier, fabriquant ainsi un catholicisme de messalisants (ceux qui assistent à la messe chaque dimanche) qui ne trompaient pas leur épouse, mais bien durs avec leurs salariés. L’adhésion du cœur va aussi – dans son ordre – à ce que l’Église nous demande en matière sociale, y compris lorsque çà choque nos réflexes et nos intérêts.


(*) Ne pas comprendre le sens profond de cette repentance, c’est passer à côté de la vision catholique de l’histoire et nier la solidarité spirituelle des générations dans le Corps mystique du Christ. (Nous ne sommes pas responsables des fautes des chrétiens d’autrefois, mais nous pouvons prier pour eux – et ne pas excuser leurs fautes, ni les commettre à notre tour).

(**) Pourquoi ?

(***) Divo Barsotti, Dieu est Dieu, Téqui 1980.

Sources: Patrice de Plunkett - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 11.09.2007 - BENOÎT XVI - Église

 

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