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19 Avril 2005
 

L’homme, soulignait Jean-Paul II, cherche toujours à plaire à la personne aimée

 

Le 11 avril 2008 - (E.S.M.) - Le " plaire à Dieu " n’est pas privé de ce caractère qui distingue la relation interpersonnelle des époux. Il est, d’une part, un effort de l’homme qui tend vers Dieu et qui cherche la manière de lui plaire, c’est-à-dire de lui exprimer son amour d’une manière active.

"C’est par ses blessures que vous avez été guéris. " 1 P 2, 20-25  -  Pour agrandir l'image: Cliquez

Textes proposés dans le cadre de la 45ème Journée Mondiale de prière pour les vocations célébrée dimanche prochain.

L’amour du Christ, écrit Benoît XVI dans son message, à l’occasion de cette journée, doit être diffusé partout dans le monde, par les exemples et les paroles, par toute la vie. Ainsi, l’Église, « missionnaire dans son ensemble et dans chacun de ses membres », doit alimenter les vocations par la prédication et la catéchèse, la liturgie et la formation à la prière. Notre temps, bien que défiguré par les signes du sécularisme et du relativisme, enregistre une nouvelle floraison de vocations, d’hommes et de femmes qui décident de mettre leur vie au service de l’Évangile ; d’être les signes tangibles d’un amour éternel et miséricordieux.

Le cardinal Franc Rodé, préfet de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostoliques :
Si nous ne donnons pas Dieu, nous ne donnons pas assez. Je pense qu’elle est là la mission première des religieux et des religieuses dans le monde . Leur premier devoir est justement d’être des témoins de Dieu, de la présence de Dieu dans l’histoire de l’humanité. Cette urgence est très claire dans les nouvelles congrégations religieuses ”.

  Regarder la vidéo en français : 45ème Journée Mondiale de prière pour les vocations

3) LA GRANDEUR DU CÉLIBAT - Jean Paul II, Audience générale du 7 juillet 1982, non traduite en français au Vatican, texte original : Italien [Espagnol, Portugais]

Textes précédents :
1) Le libre choix entre la virginité et le mariage
2) L'avantage de la virginité

L’aspiration de tout homme

Nous avons cherché à approfondir l’argumentation dont se sert saint Paul dans la première Lettre aux Corinthiens pour convaincre ses destinataires que celui qui choisit le mariage fait " bien " et qu’au contraire, celui qui choisit la virginité (ou la continence selon l’esprit des conseils évangéliques), fait " mieux " (1 Co 7, 38). En continuant cette méditation, rappelons que selon saint Paul " celui qui n’est pas marié cherche…, comment plaire a Dieu " (1 Co 7, 32).

" Plaire au Seigneur " a, comme arrière-plan, l’amour. Cet arrière-plan ressort d’un rapprochement qui vient après : " Celui qui n’est pas marié cherche comment plaire à Dieu, tandis que l’homme marié cherche comment plaire à sa femme. " Ici apparaît, dans un certain sens, le caractère sponsal de la " continence à cause du royaume de Dieu ". L’homme cherche toujours à plaire à la personne aimée. Ce " plaire à Dieu " n’est donc pas privé de ce caractère qui distingue la relation interpersonnelle des époux. Il est, d’une part, un effort de l’homme qui tend vers Dieu et qui cherche la manière de lui plaire, c’est-à-dire de lui exprimer son amour d’une manière active. A cette aspiration correspond, d’autre part, un agrément de Dieu qui, en acceptant les efforts de l’homme, couronne son action en lui accordant une nouvelle grâce : depuis l’origine cette aspiration a été, en effet, son don. " Chercher comment plaire à Dieu " est donc une contribution de l’homme dans le dialogue continuel du salut commencé par Dieu. Tout chrétien qui vit sa foi y prend évidemment part.

La personne non mariée ne cherche qu’à plaire à Dieu

Paul observe cependant que l’homme lié par le lien du mariage " se trouve divisé " (1 Co 7, 34) à cause de ses devoirs familiaux. De cette constatation semble donc résulter que la personne non mariée devra être caractérisée par une intégration intérieure, par une unification qui lui permettraient de se consacrer complètement au service du royaume de Dieu dans toutes ses dimensions. Cette attitude suppose l’abstention du mariage, exclusivement " à cause du royaume de Dieu ", et une vie orientée uniquement vers ce but. D’une autre manière, " la division " peut entrer également furtivement dans la vie de quelqu’un qui n’est pas marié et qui, étant privé, d’une part, de la vie conjugale et, d’autre part, du but clair pour lequel il devrait y renoncer, pourrait se trouver devant un certain vide.

à être unie au Seigneur sans partage

L’Apôtre semble bien connaître tout cela et il s’empresse de spécifier qu’il ne veut pas " tendre un piège " à celui à qui il conseille de ne pas se marier, mais il le fait pour lui indiquer ce qui convient le mieux et qui le tient uni au Seigneur sans partage (1 Co 7, 35). Ces paroles font venir à l’esprit ce que le Christ dit aux apôtres au cours de la dernière cène, selon l’évangile de Luc : " Vous êtes ceux qui ont tenu bon avec moi dans mes épreuves (littéralement "dans les tentations"). Et moi, je dispose pour vous du royaume comme mon Père en a disposé pour moi " (Lc 22, 28-29). Celui qui n’est pas marié, " étant uni au Seigneur ", peut être certain que ses difficultés trouveront compréhension. " Nous n’avons pas, en effet, un grand prêtre incapable de compatir à nos faiblesses. Il a été éprouvé en tous points à notre ressemblance, mais sans pécher " (He 4, 15). Ceci permet à la personne qui n’est pas mariée non pas tant de se plonger exclusivement dans les éventuels problèmes personnels, mais de les inclure dans le grand courant des souffrances du Christ et de son corps qui est l’Église.

L’Apôtre montre de quelle manière on peut " être uni au Seigneur " : cela peut arriver lorsqu’on aspire à demeurer en permanence avec lui, à jouir de sa présence, sans se laisser distraire par les choses non essentielles (1 Co 7, 35).

pour être saint de corps et d’esprit

Paul précise encore plus clairement cette pensée lorsqu’il parle de la femme mariée ou de celle qui a choisi la virginité ou qui n’a plus de mari. Alors que la femme mariée doit se préoccuper de " la manière de plaire à son mari ", celle qui n’est pas mariée " a le souci des choses du Seigneur afin d’être sainte de corps et d’esprit " (1 Co 7, 34).

Pour comprendre de manière adéquate toute la profondeur de la pensée de Paul, il faut observer que la " sainteté ", selon la conception biblique, est plutôt un état qu’une action. Elle a avant tout un caractère ontologique et ensuite moral également. Dans l’Ancien Testament notamment, il y a une séparation à partir de ce qui n’est pas sujet à l’influence de Dieu, de ce qui est " profane ", pour appartenir exclusivement à Dieu. Donc, la " sainteté dans le corps et dans l’esprit " signifie aussi le caractère sacré de la virginité ou du célibat, acceptés à cause du royaume de Dieu. En même temps, ce qui est offert à Dieu doit être distingué de la pureté morale et, pour cela, présuppose un comportement " sans tache ni ride ", " saint et immaculé ", selon le modèle virginal de l’Église qui se trouve devant le Christ (Ep 5, 27).

Dans ce chapitre de la Lettre aux Corinthiens, l’Apôtre touche les problèmes du mariage et du célibat ou de la virginité d’une manière profondément humaine et réaliste, en se rendant compte de la mentalité de ses destinataires. Dans une certaine mesure, l’argumentation de Paul est ad hominem. Le monde nouveau et le nouvel ordre des valeurs qu’il annonce doivent se rencontrer, dans le milieu de ses destinataires, avec un autre monde et avec un autre ordre de valeurs, différents également de ceux où les paroles prononcées par le Christ avaient été entendues pour la première fois.

Le mariage compris comme une manière de profiter du monde

Si Paul, par sa doctrine au sujet du mariage et de la continence, se réfère également à la caducité du monde et de la vie humaine dans ce monde, il le fait certainement en référence au milieu qui, dans un certain sens, était orienté selon " le profit du monde ". Comme il est significatif, de ce point de vue, son appel " à ceux qui profitent de monde " pour qu’ils le fassent " comme s’ils n’en usaient pas vraiment " (1 Co 7, 31). À partir du contexte immédiat, il résulte que le mariage également, dans ce cadre, était compris comme une manière de " profiter du monde ", à la différence de la manière dont il l’était dans toute la tradition israélite (malgré quelques pervertissements que Jésus a indiqués dans son entretien avec les Pharisiens ou dans le Discours sur la montagne). Indubitablement, tout cela explique le style de la réponse de Paul. L’Apôtre se rendait bien compte qu’en encourageant l’abstention du mariage, il devait en même temps mettre en lumière une manière de comprendre le mariage qui soit conforme avec tout l’ordre évangélique des valeurs. Il devait le faire avec le maximum de réalisme en ayant devant les yeux le milieu auquel il s’adressait, les idées et les manières d’évaluer les choses qui y dominaient.

Aux hommes qui vivaient dans un milieu où le mariage était surtout comme une des manières de " profiter du monde ", Paul se prononce donc par les paroles significatives aussi bien au sujet de la virginité ou du célibat (comme nous l’avons vu) qu’au sujet du mariage lui-même : " Je dis aux célibataires et aux veuves qu’il est bon de rester ainsi, comme moi. Mais s’ils ne peuvent vivre dans la continence, qu’ils se marient, car il vaut mieux se marier que brûler " (1 Co 7, 8-9). Paul avait déjà exprimé presque la même idée : " Venons-en à ce que vous m’avez écrit. Il est bon pour l’homme de s’abstenir de la femme. Toutefois, pour éviter tout dérèglement, que chaque homme ait sa femme et chaque femme son mari " (1 Co 7, 1-2).

Un don de Dieu particulier

Peut-être que l’Apôtre, dans la Première Lettre aux Corinthiens, regarde le mariage exclusivement du point de vue d’" un remède contre la concupiscence ", comme on avait l’habitude de le dire dans le langage théologique traditionnel ? Les énoncés qui viennent d’être rapportés ci-dessus sembleraient en témoigner. Cependant, dans le contexte immédiat des formulations rapportées, nous lisons une phrase qui nous conduit à voir de manière différente l’ensemble de l’enseignement de saint Paul contenu dans le chapitre 7 de la Première Lettre aux Corinthiens. " Je voudrais bien que tous les hommes soient comme moi - il répète son argument préféré en faveur de l’abstention du mariage — mais chacun reçoit de Dieu un don particulier, l’un celui-ci, l’autre celui-là " (1 Co 7, 7). Ainsi donc, même ceux qui choisissent le mariage et vivent dans le mariage reçoivent un " don " de Dieu, un " don " particulier, c’est-à-dire la grâce propre de ce choix, de ce mode de vivre, de cet état. Le don reçu par les personnes qui vivent dans le mariage est différent de celui reçu par les personnes qui vivent dans la virginité et qui choisissent la continence à cause du royaume de Dieu. Néanmoins, c’est un vrai " don de Dieu ", un don " particulier ", destiné à des personnes concrètes et un don " spécifique ", c’est-à-dire adapté à leur vocation de vie.

On peut donc dire que tandis que, dans sa caractérisation du mariage du point de vue " humain " (et peut-être encore plus du point de vue de la situation locale qui dominait à Corinthe), l’Apôtre met fortement en relief la motivation du regard concernant la concupiscence de la chair, en même temps il souligne aussi, avec non moins de conviction, son caractère sacramentel et " charismatique ". Avec la même clarté avec laquelle il voit la situation de l’homme par rapport à la concupiscence de la chair, il voit aussi l’action de la grâce en tout homme — dans celui qui vit dans le mariage ainsi que dans celui qui choisit volontairement la continence — en ayant présent à l’esprit " que le monde passe ".

Jean Paul II, Aud. générale du 7 juillet 1982, non traduite en français au Vatican, texte original : Italien [Espagnol, Portugais]

(à suivre)  Continence et théologie du corps
 

Sources :  www.vatican.va - E.S.M.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

Eucharistie, sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 11.04.08 - T/Prêtres

 

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