Soutien de Benoît XVI au projet d'adoration perpétuelle à Rome.
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ROME, Samedi 11 mars 2006 -
La troisième intervention lors de la rencontre avec le clergé de Rome, était du recteur de l'église Sainte-Anastasie. Je voudrais dire ici, entre parenthèses, que l'église Sainte-Anastasie m'était déjà chère, rappelait Benoît XVI, avant d’y rendre visite, car c'était l'église titulaire de notre cher
cardinal Faulhaber.
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A propos de la mémoire du cardinal
Faulhaber, évoqué par benoît XVI,
nous pouvons rappeler qu'en février
1937
: Pacelli (le pape Pie XII) convoque Bertram, Schulte et les trois prélats les plus combatifs :
Faulhaber, Preysing et Galen.
Faulhaber
rédige un premier texte que Pacelli complète de sa main. Résultat : le
21 mars 1937
, l'encyclique Mit Brennender Sorge (Avec un souci brûlant) est lue dans les 15 000 chaires d'Allemagne. Cette condamnation claire est vécue comme une déclaration de guerre par les nazis qui répondent à la « provocation » par la violence.
Rencontre du pape Benoît XVI avec le clergé romain (suite)
ROME, Samedi 11 mars 2006
– L’adoration est un « acte découlant de la communion reçue », expliquait Benoît XVI
lors de sa rencontre du 2 mars dernier avec le clergé de Rome, pendant laquelle il a répondu à différentes questions des prêtres de son diocèse. Le pape a annoncé le projet de mettre en place dans Rome cinq lieux d’adoration perpétuelle.
Benoît XVI souligne que l’adoration perpétuelle est un « point central de la vie de foi à Rome ».
« La troisième intervention, rappelait Benoît XVI, était du recteur de l'église Sainte-Anastasie. Je voudrais dire ici, entre parenthèses, que l'église Sainte-Anastasie m'était déjà chère avant d’y rendre visite, car c'était l'église titulaire de notre cher cardinal Faulhaber. Il nous a toujours dit qu'à Rome, il avait une église, celle de Sainte-Anastasie. Nous nous sommes toujours rencontrés avec cette communauté à l'occasion de la deuxième Messe de Noël, consacrée à la « station » de sainte Anastasie. Les historiens disent que c'est là que le pape devait rendre visite au gouverneur byzantin, qui y avait son siège. L'église nous fait penser également à cette sainte, et également à l'« Anastasis »: à Noël, nous pensons également à la Résurrection. Je ne savais pas, et je suis content d’en avoir été informé, qu'à présent, cette église est le siège de l'« Adoration perpétuelle »; il s'agit donc d'un point central de la vie de foi à Rome ».
Sainte-Anastasie
au Palatin
Fait partie des Martyres romaines qui furent condamnées à mort pour avoir enseveli, selon la tradition,
les saints Apôtres Pierre et Paul.
Elles connurent les supplices habituels et cruels de la part de l'empereur Néron.
La Basilique date du Ve siècle.
(voir photo)
« Je place avec confiance cette proposition de créer, dans les cinq secteurs du diocèse de Rome, cinq lieux d'adoration perpétuelle, entre les mains du Cardinal-Vicaire », annonçait le pape Benoît XVI.
Benoît XVI expliquait le sens de l’adoration eucharistique en disant : « Je voudrais simplement dire que je rends grâce à Dieu, car après le Concile, après une période où le sens de l'adoration eucharistique manquait quelque peu, la joie de cette adoration a été redécouverte partout dans l'Eglise,
comme nous l'avons vu et entendu au cours du Synode sur l'Eucharistie
. Certes, à travers la Constitution conciliaire sur la Liturgie, on a surtout redécouvert toute la richesse de l'Eucharistie célébrée, dans laquelle se réalise le testament du Seigneur: Il se donne à nous et nous répondons en nous donnant à Lui. Mais à présent, nous avons découvert que cet aspect central que nous a donné le Seigneur en pouvant célébrer son sacrifice et entrer ainsi en communion sacramentelle, presque corporelle, avec Lui, perd de sa profondeur et également de sa richesse humaine s'il manque l'Adoration, comme acte découlant de la communion reçue : l'adoration consiste à entrer, au plus profond de notre cœur, en communion avec le Seigneur, qui est présent de façon corporelle dans l'Eucharistie. Dans l'Ostensoir, il se donne toujours entre nos mains, et nous invite à nous unir à sa Présence, à son Corps ressuscité ».
ZF06031001
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Avant toute activité humaine, le pape Benoît XVI recommande l’adoration, "qui seule nous rend tout à fait libres", et il se réjouit de voir que se « réveille dans toute l’Eglise la joie de l’adoration eucharistique ».
(Jeudi 22.12.05)
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Benoît XVI recommande donc : « Avant toute activité, avant toute transformation du monde,
il doit y avoir l’adoration.
Elle seule nous rend tout à fait libres ; elle seule nous donne les critères de notre agir. Et justement, dans un monde où disparaissent peu à peu les critères d’orientation et qu’existe la menace que chacun fasse de soi même le propre critère, il est fondamental de souligner l’adoration ».
Le pape Benoît XVI faisait le lien entre la rencontre de Cologne , l’année de l’Eucharistie et le synode qui l’a conclue en soulignant son émotion devant une Eglise où se «
réveille la joie de l’adoration eucharistique
».
Pour lire l'article:
Benoît XVI
dresse le bilan de l'Eglise catholique pour l'année 2005
Eucharistie, Sacrement de la Miséricorde.
11.03.2006 - Benoît XVI
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